Encore eut-il fallu qu’Onfray s’attaque, pour « démonter » Freud, à son apport théorique ET pratique quant à la compréhension du fonctionnement psychique, et à la guérison des maladies mentales, au lieu de se perdre en vaines attaques sur sa vie privée.
Mais voilà ; ce qui anime Onfray, dans cette « oeuvre » de destruction de Freud, c’est beaucoup plus l’esprit polémique de vouloir à tout prix déboulonner une idole, plutôt que d’essayer d’apporter des arguments théoriques, dont il ne dispose pas.
Onfray est en train de se perdre dans ses tentatives forcées de dénonciation tous azimuts, et de volonté de polémiques qui lui assurent une médiatisation.
Il est bien meilleur dans la conduite de son université, et, s’il veut vraiment adopter une attitude critique vis à vis de pseudo « dogmes », , qu’il s’en donne les moyens réels, en faisant un vrai travail d’analyse et de documentation sèrieuse ; pas de compilation de ragots anecdotiques qui ne font, en aucun cas, avancer le schmilblic...
Un vrai travail de critique, ce n’est pas compiler des anecdotes pour justifier une position déterminée a priori ; c’est une étude et une analyse sèrieuse des faits, écrits, pratiques, apports théoriques, d’un personnage ou d’une oeuvre dans l’évolution de la pensée et des pratiques.
L’apport de Freud restera, quand on ne saura même plus qui est Onfray..