Villach, l’homme qui sait tout sur tout

qui n’a jamais réalisé la moindre interview ni séance photo, mais qui sait néanmoins :
- absolument tout des pensées de l’interviewée et du photographe,
-absolument tout sur les messages que Match voulait y faire passer et donc sur celui qu’il fallait faire passer dans les photos,
- et absolument tout, cerise sur le gâteau... sur les fonctions de contre-feu vis-à-vis de la crise monétaire, de la burka et celle de signalisation quasi-officielle de la fin de la disgrâce de l’intéressée, fonction affectées à cet article dans un journal qui - nul ne l’ignore, évidemment - est le fer de lance de l’influence politique gouvernementale (sarkozyste, si tu préfères) sur le bon peuple de France.

Le tout saupoudré des habituels leurres, information donnée et information extorquée, côtoyant l’inénarrable information indifférente - qui n’est autre que l’information n’intéressant pas Sa Sublime Gonflitude - information qui donc se devrait de n’intéresser personne, bordel de D... ! puisque le Grand Maître vous le dit.

Sauf que, par un entêtement tout de même bien agaçant, le bon (?) peuple s’obstine à ne considérer l’information qu’au travers des prismes déformants de TF1, Match et autres VSD et torche-balles assimilables.

Villach, tu devrais fréquenter davantage le peuple : tu comprendrais mieux ce qu’il peut attendre de medias comme ceux que tu cites. Tu verrais que ça sert juste à alimenter les conversations autour de la machine à café, et surtout pas à construire une pensée politique.
Match et consorts, c’est pas de l’info c’est du produit de consommation : du jetable qu’on oublie presque aussitôt après l’avoir lu, telle la littérature de gare.

Villach ou l’art de disserter sur le futile, étaler ses parti pris (à cet égard ton billet d’humeur sur la burka était un régal. Bravo, j’ai apprécié en connaisseur)