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Commentaire de jojoduchato

sur Pourquoi le « travailler plus » met en danger le capitalisme


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jojoduchato jojoduchato 24 mai 2010 08:14

Finael a tout a fait raison , c’est la paraisse qui fait « avancer » les choses. Alors dit  brutalement comme cela, c’est évidemment extrêmement provocateur surtout dans l’environnement idéologique économique, culturel, sociologique dans lequel nous baignons principalement dans la plupart des pays « dits » développés.

A noter que " le travailler plus pour gagner plus" s’appuie très fortement sur cette culture très encrée dans les milieux populaires qui  valorise la personne qui n’a pas peur de se lever de bonne heure et qui a beaucoup de cœur à l’ouvrage. Cette culture est  très présente dans le milieu ouvrier issus comme chacun le sait du milieu paysan . Il est évident que ce culte du travail puise sont origine dans ce travail de la terre au demeurant cataloguée bien souvent d’un peu trop ingrate . Donc vous voyez le truc : La terre est souvent revêche a donner ce qu’on lui demande. Donc «  il faut y aller !!! retroussons les manches ! » C’est là que l’on voit la finesse des gens qui nous gouvernent : aller chercher dans le tréfond de la culture populaire les arguments qui leur permettront de « vendre »leur salade pour t nous escroquer toujours d’avantage  !!

Il faut préciser que c’est à partir du moment où l’homme s’est sédentarisé pour passer de sont état de chasseur- cueilleur à celui de paysan qu’a commencé sans doute à apparaitre la forme d’organisation sociale que nous connaissons.  Pour faire simple, la domestication des plantes par les paysans a permis que se développe un niveau de production dépassant les propres besoins des producteurs. Cette évolution a permis de nourrir des personnes ne participant plus désormais directement à la production. Vos voyez la suite, j’imagine .... . Cet état de fait a conduit- par exemple- à l’apparition du mouvement économique des physiocrates ( vers 1750) qui considère que tout autre activité autre que celle de paysan comme étant une activité stérile (c’est le terme utilisé !) et finalement parasite .

Tout ça pour dire qu’a partir du moment où l’essor humain a permis de créer des richesses en abondance la caste des profiteurs a commencé a « pointer le nez ». Tout ceci allait donné naissance à ce qu’il convient d’appeler le capitalisme.

Mais comme le souligne finalement mieux Finael que Luc Peillon la véritable problématique et contradiction du mot d’ordre « travailler + pour gagner + »n’est pas dans le fait qu’elle nierait en s’y substituant la reconnaissance du mérite du travail dont l’homme améliorerait sans cesse la productivité. La véritable contradiction réside dans le fait que l’homme s’est toujours battu pour gagner + en travaillant moins . La preuve la plus basique et la plus concrète est que l’homme travaillait encore a peu prés 70 heures par semaines au début du 20 ième siècle et qu’aujourd’hui il travaille globalement la moitié moins en produisant nettement plus de richesses......... qu’il gaspille ( le système) en grosse partie !!!!!.

«  Le rêve d’Aristote est notre réalité. Nos machines au souffle de feu, aux membres d’acier, infatigables, à la fécondité merveilleuse, inépuisable, accomplissent docilement d’elles- mêmes leur travail sacré ; et cependant le génie des grands philosophes du capitalisme reste dominé par le préjugé du salariat, le pire des esclavages. Ils ne comprennent pas encore que la machine est le rédempteur de l’humanité, le Dieu qui rachètera l’homme des « sordidoe artes » et du travail salarié, le Dieu qui lui donnera des loisirs et la liberté.  » (extrait du texte « Le droit à la paresse » -1880- de Paul Lafargue gendre de Karl Marx)
 


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