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Commentaire de jjwaDal

sur Traité de Lisbonne, article 123 : le coup d'état de la finance


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jjwaDal jjwaDal 24 mai 2010 09:39

Il y a de multiples composantes à la dette publique, l’une d’elle étant l’incapacité voulue des Etats à disposer d’outils de création financière.
A défaut, pourquoi un Etat ne peut-il emprunter directement à taux marginal auprès de la BCE dans des dépenses d’investissements destinés à réduire ses dépenses ? L’isolation du parc immobilier et l’électrification des transports rembourseraient près plus que l’emprunt initial pour parvenir au but et donc le risque inhérent à cette ligne de crédit serait quasi-nul (une avance sur recette assurée de rapporter plusieurs fois la mise).
Par ailleurs si la dette publique a explosé à partir de 1973 c’est en raison de la lenteur à gérer l’explosion du prix du pétrole qui a profondément désorganisé le solde de nos échanges et nous a obligé dans l’urgence (avec force emprunts) à créer le parc électronucléaire (par ex).
Ensuite (trop long de détailler) la combinaison d’une diminution des charges aux entreprises (tout le monde s’orientait vers l’export pour rétablir le solde des échanges), la diminution des droits de douanes(la « mondialisation, style GATT puis OMC), le transfert massif des gains de productivité vers les actionnaires plutôt que les salariés ont grignoté les revenus potentiels des Etats et les ont conduits (comme pour les particuliers) à »faire chauffer la carte bleue« .
Difficile de taxer les salariés car leur pouvoir d’achat diminue, les entreprises et les capitaux car ils peuvent aller où ils veulent, les importations car c’est »interdit", reste l’implosion permanente gérée par toujours plus de dépeçage du public en faveur du privé.
Le mur était potentiel avant 1973, il est devenu bien réel depuis.


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