S’il est vrai que les médias (comme TF1 entre autres) s’étendent pesamment sur la violence et la transforme en fond de commerce, cela ne veut pas dire pour autant qu’elle n’existe pas.
Il y a eu de tous temps des délinquants et des voyous, mais les choses ne sont pas les mêmes que dans les années 60 ou 70. Tout d’abord le passage à l’acte restait auparavant l’apanage d’une frange de la population : il est aujourd’hui beaucoup plus facile.
Cela se retrouve dans les statistiques par l’augmentation d’une forme bien spécifique d’agression : les violences gratuites ! Celles-ci sont en augmentation quelles que soient les études sur le sujet et ce fait est relativement nouveau. C’était qq chose de plutôt rare encore dans les années 80.
Le fait de voir une quinzaine de découillés mettre une victime à terre (homme ou femme, ce genre de délinquants ne font pas de discrimination sexuelle) et de lui sauter dessus par pur plaisir, ce n’est pas un phénomène qui remonte aux blousons noirs. L’histoire de ce jeune homme agressé récemment en centre ville par six emmerdeurs virés d’un tramway, qui en finalement eu une vingtaine sur le dos (à six contre un, c’était dangereux) est symptomatique de ces nouvelles formes de violence.
Les propos de « l’interviewé » me rappelle l’intervention de Strauss-Kahn, de sinistre mémoire, pendant la campagne présidentielle de 1995, nous assurant que « l’insécurité est un mythe ». Quand on est élu de Sarcelles, il faut oser sortir une énormité pareille. C’est un discours d’idéologue : la réalité doit se plier à leur message politique. C’est à entendre des conneries de ce genre que l’on mesure l’éloignement du politique et des citoyens.
Dragoncat