Il y a toujours quelques choses qu’il est possible de faire.
Une mobilisation mondiale pour les énergies renouvelables, des manifestations des boycotts contre les compagnies pétrolières : pour faire payer BP, entre autres, le prix très fort.
La planète reçoit chaque jour, en énergie solaire, de quoi avoir de l’énergie pendant des dizaines d’années. Des millions de petites centrales solaires, et quelques centaines de plus géantes : des centrales géothermiques, faciles à fabriquer , à mettre en place, à entretenir. Sans parler de l’éolien. Des centaines de millions de micro-éoliennes sur les terrasses ou les cours des maisons. Sans parler encore d’un nucléaire bien maîtrisé.
Enfin, sans parler du plus grand gisement d’énergie, celui de la réduction de la consommation d’énergie et de la consommation tout court.
Où les chômeurs trouveraient du travail dans ces nouvelles activités, y compris ceux de Bp sur lesquels on pleurniche tant. Toute une industrie pour ces nouvelles activités, avec les accompagnements, pour les nouveaux équipement, le développement des transports en commun, où la place du pétrole serait considérablement réduite pour les besoins incompressibles de lé pétrochimie nécessaire ;, sans pour autant aller jusqu’aux bouteilles en plastique. La fabrication de ces équipements (automobiles, trains, trams, métros). Et puis la recherche : sait-on que l’on peut transformer tous nos déchets ménagers (des millions de tonnes quotidiennement) en engrais compost, simplement en les laissant à l’air libre pendant quatre mois seulement. A ce compte, même les déserts pourraient être fertilisés.
Il suffit de laisser les eaux usées se décanter pendant quarante jours dans les stations d’épuration pour en retirer de l’eau potable ou presque, très bonne pour irriguer nos champs
Plus de guerres, plus de pollution, plus d’Irak, ni d’Afghanistan, ni celles qui s’annoncent dans le coin. En tous cas, infiniment moins. Le Pentagone a eu besoin de plus de 80 milliards de dollars par année depuis 2003 pour mener sa guerre d’Irak : tout cet argent aurait été économisé pour les chômeurs, les pauvres, et les malades des Etats Unis.
Avec un plan sur trente, quarante ou cinquante ans. Est-ce VRAIMENT impossible ?
J’ai honte de faire partie d’une génération où, dans le monde entier, l’on continue encore de voter pour cette ignoble engeance.