« Si il n’y avait que des OAT dans ces packages là »
Il y a des fonds purement titres d’Etat, qu’on trouve dans des plans purement sécuritaires, achetable auprès de grandes banques francaises et de grands assureurs.
« est-il acceptable pour l’épargnant de perdre cette épargne ? »
Tout dépend de l’épargnant. Pour un petit épargnant, non. Donc il faut éviter les placements non garantis pour ces personnes.
Problème : les OAT sont, jusqu’à présent, garanties, et constituent donc un placement de choix pour ces épargnants : un rendement nettement supérieur au livret A, et une sécurité sans faille puisque c’est l’Etat qui rembourse.
Donc si l’Etat cesse de rembourser, ces épargnants ... sont ruinés. Et ca me dérange.
Ceux qui peuvent diversifier et prendre des risques, et bien s’ils perdent en bourse, c’est leur problème, leur choix.
« Ceci étant posé, le problème de fond reste qu’il ne doit pas être nécessaire d’épargner afin d’avoir une retraite (ou une vie) décente. »
Tout dépend de ce que vous appelez décente : un rapport décent par rapport à son revenu précédent ou un montant minimal suffisant pour avoir une vie correcte ?
Si vous me garantissez une retraite décente à 65% de mon revenu, je signe de suite pour votre système. Reste à définir si le montant vous semblerait décent.
Mais globalement, si ce que vous pensez, c’est une retraite de base obligatoire dont le montant est suffisant pour vivre normalement, comme un individu moyen, alors oui. Cette retraite là ne doit pas dépendre de l’épargne privée. Tout au plus, d’un système à point permettant à tous de choisir sa propre durée d’activité.
Mais il faut la financer. Et cela nécessite de prendre en compte les amas globaux.
De mon point de vue, l’Etat se trompe de réforme : c’est tout le financement retraite + sécu qui doit être remis à plat en une seule fois, pour rendre le tout cohérent.
« parce que effectivement ils n’ont pas compris que si ce n’est pas eux qui vont pâtir de cela, se sera leur enfants »
Plus simplement, je dirai qu’ils visent, comme la plupart des individus, leur intérêt personnel. Rare sont ceux qui font passer l’intérêt général avant leurs intérêts propres.