A survoler à nouveau ce fleuve de commentaires, je m’étonne d’une haine de la contradiction. Depuis le tout premier message : « Ben oui c’est un incompris !!! Forcément c’est un fondamentaliste… » jusqu’au plus récentes attaques contre les contradictions de la religion.
Est-il si dur de les assumer ces antagonismes, dont chacun de nous est porteur ? Le fondamentaliste, n’est-ce pas au contraire celui qui oppose un tissu univoque et sans aspérité ? Le sectateur n’est-il pas plutôt celui dont le parler ne souffre aucune contradiction ?
@F. Duthu :
Vous avez raison de pointer cette faiblesse de mon article. Je voulais m’écarter un instant du sujet pour aborder, juste aborder et toucher du doigt, ces paradoxes du féminisme postmoderne. Egalité des droits, je suis d’accord. Mais quand une certaine modalité de féminisme s’emporte en une furie, on assiste alors à la promotion d’un modèle de femme plus homme que l’homme. De l’autre côté, l’intuition que le féminin est précieux l’emporte dans une autre folie et s’alimente d’une jouissance (un peu courte) et masculine : le trésor est à ce point protégé qu’il sera couvert intégralement, soustrait au regard de la communauté des hommes. Quelle Egérie saura inspirer l’homme un peu mieux chez lui et dans son Hégire ?