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On est très loin dans les entreprises européennes du modèle de management
de Google avec la règle des 80/20 et où le fait de bien se sentir dans une
entreprise avec un véritable esprit d’équipe amène à être créatif et se
surpasser sans compter ses heures pour le bien de l’employeur. Peut-être
allons-nous y tendre, encore faudrait-il que le middle management évangélise le
top management, que les partenaires sociaux comprennent qu’une révolution est
en train de se vivre avec les réseaux sociaux et les outils du web 2.0 dans
l’entreprise. En outre des études montrent que ceux qui surfent plus
travaillent plus et peuvent jongler plus facilement sur plusieurs dossiers à la
fois. Tout ceci doit alimenter la réflexion tant des entreprises que des
salariés eux-mêmes. Et tout est question d’équilibre et de dosage dans les deux
sens car un salarié motivé par son travail n’hésitera pas a contrario à
travailler à son domicile, voire même ponctuellement en vacances. En tout état
de cause, la jurisprudence est loin d’être établie en matière de frontière qui
s’étiole entre la vie professionnelle et la vie privée.Bloquer des sites au sein de l’entreprise peut amener à des paradoxes,
certains salariés en particulier de la génération Y utilisent leurs smartphones
personnelles pour facebooker pendant les horaires de travail. Il appartient aux
entreprises de préciser les règles d’usage des nouvelles technologies en
général et des réseaux sociaux en particulier, ce qui peut être toléré ou non, les
risques associés (virus, divulgation d’informations
condifentielles de l’entreprise, etc.).