"Et dans ce contexte, on comprends parfaitement la volonté
gouvernementale de privatiser totalement les retraites«
Je crois que l’un des problèmes vient du fait que les gens n’arrivent pas à disjoindre les deux problématiques, qui n’ont pas grand chose à voir. Des pays avec une retraite par répartition ont réduit déficit et dette. Et dans les pays avec retraite par capitalisation on trouve à la fois des pays avec explosion de la dette et des pays avec maitrise de la dette.
Dette publique et retraites sont deux problèmes différents, qui doivent être traités séparément. Enfin, disons plutôt que si une solution au problème des retraites permet de réduire la dette, tant mieux, mais ca ne doit pas être l’objectif visé. L’objectif réforme des retraites doit uniquement être une solution pour le problème des retraites.
Et de nombreuses pistes sont possibles.
»Le tout est de savoir à quel moment le nombre de profiteurs sera
tellement inférieur au nombre de victimes que la situation n’en sera
plus gérable«
Deux choix différents. Pour vous, il faut aller au clash, c’est à dire considérer que les électeurs n’ont pas à assumer leurs choix passés, et qu’une bonne révolte règlera le problème (comme certains économistes qui considèrent qu’une bonne guerre règlerait les problèmes).
Pour moi, les électeurs doivent grandir et assumer leurs choix antérieurs.
Chacun sa vision.
»Tirer le bilan *objectif* du passage à l’euro !"
Je travaille avec des surendettés. Je n’en connais aucun qui ne soit objectif sur le sujet. J’ai malheureusement tendance à croire que l’essentiel des individus sont enclins à trouver un bouc-émissaire plutôt que de réfléchir à leur propre responsabilité.
Votre phrase tend à me conforter sur cette opinion.