D’après notre auteur, il y aurait de plus en plus d’étrangers dans le monde. Gare ! Faire des échanges avec tous, bah ! qu’elle horreur.
Instaurons un gouvernement mondial qui décidera ce qui est bon pour tous. Avec, quelques fois des votes à mains levée, histoire de repérer les déviants, pour pouvoir les éliminer ou ré-éduquer.
C’est vrai qu’avec le libéralisme, tout le monde peut échanger avec tout le monde, sans contrôle de la police économique et politique : Ca fait peur !
Des gens qui pourraient profiter du fruits de leur travail : Des individualistes, des égoïstes.
Alors que notre bon auteur nous propose un bon contrôle sur tout ça, en confisquant tout les revenus pour pouvoir les redistribuer par les « biens pensants auto-proclamés » à ceux maintenu dans la pauvreté reconnaissante, à la condition qu’ils aient la reconnaissance du ventre.
C’est vrai que liberté, déjà, ça fait peur, mais en disant libéral, c’est encore mieux ! Et je ne parle pas de « néo »libérale, voire d’« ultra »libéral, là, c’est un sommet. Personne ne sait ce que cela veut dire. Personne ne s’en réclame, mais, ça peut se dire en crachant, en éructant : « Néolibéral je te hais ! »
Et tant pis, si notre auteur ne s’aperçoit pas qu’il se tire une balle dans le pied : Comment faire des piges, s’il n’y a plus de journaux d’opposition. Plus de journaux du tout, car qui aurait-il à annoncer dans ce « meilleur des mondes possibles », et qui les achèterait ?
Vous citez Montesquieux, lisez le avec plus d’attention, et ajoutez Tocqueville, Bastiat, La Boétie, Montaigne, Voltaire, Proudhon aussi, ça ébrèchera peut-être votre carcan de certitudes et, peut-on l’espérer, vous affranchira du formatage dans lequel on vous a enfermé.