Il ne faut pas lorsque l’on aborde un tel débat perdre la mémoire.
La France, depuis le XVI siècle, a bâti son développement extérieur sur un axe nord sud.
L’essentiel de ses colonies a été localisé en Afrique « blanche ou noire ».
Les populations colonisées ont été, entre autres mais fortement, utilisées pour aider au développement de contrées nouvellement conquises (DOM TOM), puis aux efforts de guerre, puis aux reconstructions subséquentes de la patrie.
C’est ainsi qu’a débuté l’immigration des peuplades du Maghreb et d’Afrique occidentale sur le territoire Français accompagnée de leur implantation définitive et inconditionnelle, non liée à l’emploi ou à un quelquonque autre critère.
Nous tous, Français de souche, ou du moins l’immense majorité d’entre nous, avons encouragé et favorisé cette immigration et continuons de le faire.
De nos jours, des dixaines de millions d’Africains, miséreux chez eux souhaitent ardemment nous rejoindre, même au prix de leur propre vie.
Il y a donc symbiose entre leur volonté et la notre.
D’autrepart, les populations naturalisées et implantées contribuent très fortement à la croissance necessaire de notre taux de natalité.
Il est dès lors incompréhensible que quelques uns se plaignent encore aujourd’hui d’un état de fait voulu et mis en oeuvre par la France entière, hier et maintenant !
Il est incompréhensible de vouloir la cause tout en refusant sa conséquence, c’est à dire le métissage logique de la Société Française et son amalgamation progressive à ses anciennes colonies, aujourd’hui ses partenaires privilègiés.
J’ajouterais à celà qu’il y a un paradoxe, grave de conséquences entre :
notre invite à partager avec ces populations que nous avons sollicitées et attirées, le rève, d’un « eldorado » Français,
et la ghettoïsation subséquente réservée à presque tous ceux qui ont généreusement répondu à notre appel.
qui ont été relègués avec leur descendance, dans des zones d’exclusion et de non droit,
ou le dénuement, la désespérance, la misère sont de mise, mais où, comble du supplice, l’on cotoie quotidiennement l’abondance, le prèt à consommer, les richesses, mais aussi l’arrogance.
Cette relègation est porteuse d’une fracture lourde de conséquences, car contrairement à leurs parents pour la pluspart résignés, les plus jeunes nés en France, ne comprennent nullement l’économie de ce système injuste qui organise leur exclusion originelle, sans causes logiques et expliquées.
Avant qu’il ne soit trop tard, accompagnons donc la promotion sociale de ceux que nous avons invité avec tant d’ardeur, ainsi que l’installation décente des nouveaux arrivants.