Bon texte qui exprime la réalité.
Je mettrai un bémol sur le fait que des Bénamou n’auraient rien dit quand Mitt’rand fleurissait la tombe de Pétain exilée sur uneîile (de Ré ?) : ce fut lui Bénamou au contraire qui fut l’un des meneurs du vociférant raffut.
Quand vous y pensez sereinement, ce discret hommage de la république à quatre ans d’histoire de France récente, vécue que ça jnous plaise où non, était un geste responsable et finalement bien vu. La discrétion étant partie intégrante du concept.
A l’époque le charivari sur cette botte de fleurs annuelle rappelant que la République n’oubliait pas le pays réel quand bien même elle s’était autio-dissoute ces années-là, était assez indécente. On percevait bien confusément qu’il s’agissait de faire pression sur le Président et de le coincer sur une bassesse à nos dépends (son parcours des années 40-44 n’étant pas mauvais loin de là, une fois bien révélé et les faits tous bien étalés sur la table.)(cen’était pas le cas à l’époque et les chuchotements étaient très divers.).
Petite manoeuvre bien parisienne de prise du Pouvoir par l’Opinion, Benamou en tête, ou du moins de montée à l’asssault (la victoire est venue plus tard), tout ça au prix d’un sacrifice d’un geste élegant qui était destiné aux gens d’en bas et oui, ceux qui avaient du vivre tant bien que mal ceux qui n’avaient pas les moyens de rejoindre le combat à Londres mais devaient rester sur place avec 7 bouches à nourrir (en moyenne je pense, en comptant les vieillards de la famille.) Et souvent à résister à la connerie et aux excès, de façon sommes toutes consistante.
M’enfin, pas grave...
Je suis content que l’auteur se soit fendu de ce texte, par contre il aurait vraiment du aérer en coupant des paragraphes. Le retour à la ligne, ça fait partie de la littérature !