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Commentaire de Clouz0

sur Assaut israélien : la dérive d'une armée dévorée par la religion ?


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Clouz0 Clouz0 2 juin 2010 12:40

Morice,


Vous n’êtes qu’un Agitateur de Haine depuis que vous êtes sur Agoravox.

Tous les combats que vous enfourchez deviennent détestables dès que vous les menez.

 Vous salissez tout ce que vous touchez et dégouttez toutes les personnes censées de vous adresser la parole.


Je vous propose quelques citations sur la Haine, que j’ai recherchées à votre intention :

Le philosophe espagnol José Ortega y Gasset définit la nature de la haine : « Haïr, c’est tuer virtuellement, détruire en intention, supprimer le droit de vivre. Haïr quelqu’un, c’est ressentir de l’irritation du seul fait de son existence, c’est vouloir sa disparition radicale. » Il précise ses modalités : « La haine sécrète une suc virulent et corrosif.[...] La haine est annulation et assassinat virtuel - non pas un assassinat qui se fait d’un coup ; haïr, c’est assassiner sans relâche, effacer l’être haï de l’existence . » (El Sol, 1926.)

La psychanalyste Marie-Claude Defores considère la haine comme une force délibérément destructurante et déshumanisante, arme principale de la perversion : « Il est important de distinguer l’agressivité, qui est une pulsion de vie, de la haine, qui est une force de dépersonnalisation... La haine peut prendre les formes les plus socialisées ; elle refuse le nouveau, tourne vers le passé, produit la répétition et dépersonnalise. » 

Heitor de Macedo le confirme : « La haine n’attrape pas la vérité, elle l’enserre à l’intérieur d’une pensée immobile où plus rien n’est transformable, où tout est pour toujours immuable : le haineux navigue dans un univers de certitudes. » 

D’autres psychanalystes relient la haine au fantasme, surtout aux fantasmes sociaux de normalité. La haine est un puissant moteur de « réussite sociale » et de prise de pouvoir, à l’oeuvre autant dans les entreprises, que dans les institutions religieuses et les partis politiques.

« L’un des principaux leviers de la haine concerne la condamnation sans appel, comme une assignation d’identité. Le jugement qui annule l’autre sous-entend : je sais qui tu es ; je dis que tu ne vaux rien, tu ne vaux rien. » Le discours haineux tue ; il n’est pas une parole mais un acte destructeur.

La haine s’impose de façon déguisée. « Elle ne peut être perçue qu’à partir de l’impact de son intention sur l’âme résonnant dans l’intériorité sous forme de sensations et d’images comme le froid, le figé, l’immobilisation, la pétrification, ce qu’illustre le rêve. La haine, monde de la négation de l’âme, exclut ce qui en est son expression, le sentiment, et empêche la manifestation de ses qualités : mobilité, chaleur et liberté. » 

« La force de la haine, c’est qu’elle trouve sa propre justification dans ses propres raisons. En effet, j’ai toujours raison de haïr une personne, une institution, une société qui me fait du mal . La haine est à la fois raisonnée et impulsive :c’est une colère retournée contre les autres qui avec le temps se durcit et se renforce au gré des événements.
Mais elle traduit une sorte de vide et une absence de rapport à soi. Elle semble naturelle et légitime pour celui qui l’éprouve : je souhaite le malheur d’autrui lorsque je me sens offensé. Et cette haine exprime un profond dégoût de l’autre, signe de mon impuissance.
Dans l’impossibilité de construire un rapport harmonieux avec autrui, je désire le blesser, l’humilier et lui faire sentir le poids de ma souffrance. Car, dans cet échec de la communication, l’homme en proie au sentiment de haine, cherche un responsable... »

...

Si vous voulez d’autres citations, ce n’est pas ce qui manque. Et toutes semblent vous désigner, vous dépeindre d’une façon parfaite, froide, analytique, comme l’objet d’étonnement et de sidération que vous montrez être quotidiennement.


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