Entièrement d’accord avec Radis Call !
Le postulat de base, de l’italien, est totalement burlesque.
Freud n’a jamais défini l’inconscient comme « pervers » ontologiquement ; c’est une interprétation totalement aberrante de ce que Freud décrit dans la « perversité polymorphe » de l’enfant ; et il ne pose, à aucun moment, la « perversité » (rappelons que la perversion polymorphe de l’enfant est simplement un attachement libidinal à toutes les sortes de PLAISIR ; anal, oral, génital.... et que le sentiment de « perversion » vient du surmoi ; et du dogme social, et du schème parental),, comme un structurant de l’inconscient. global ; il distingue bien le ça (pulsionnel), le moi (identificatoire), et le surmoi (instance morale).
L’instance morale du surmoi est, par ailleurs, directement liée aux « normes » sociales, religieuses, familiales ; il se construit donc par un échange avec le milieu ; il n’existe pas « en-soi ».
Bizarre, d’ailleurs, de lire ce psychiatre italien (et l’auteur), présenter Freud comme un réactionnaire, et de ne fustiger, en critiques, que la « gauche » ; voire, comme il est écrit, la gauche « extrème » (houla, ça fait peur) ; alors que Freud, de son vivant, fut surtout victime de l’hostilité et du rejet de toute la société bourgeoise et religieuse....
Décidément, le pappy Siggy fait vendre... et fait ventre....
« Que ça dise reste toujours caché dans ce qui se dit, dans ce qui s’entend » disait Lacan...