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Michel Onfray confirme : Sigmund Freud fut un réactionnaire et non pas un révolutionnaire

L’escroquerie freudienne dévoilée par Massimo Fagioli en 1971 avec “Instinct de mort et connaissance”.

Si aujourd’hui Onfray met en discussion dans son nouveau livre “Le crépuscule d’une idole. L’affabulation freudienne”, le sérieux et l’honnêteté intellectuelle de Freud à travers l’étude directe de ses œuvres, ce en élaguant le vaste corollaire de relectures et d’interprétations qui ont influencées sa réception, en 1970 Fagioli avait démoli les soi-disant bases théoriques d’une pensée qui n’est en rien innovatrice. Théoriser un inconscient qui est naturellement pervers, d’ailleurs appelé « inconnaissable » et présenté comme ne pouvant pas se modifier, justifie sur le plan culturel et politique qu’une Autorité et un Autoritarisme exercent une action de contrôle coercitive, de soumission, de guide. Et c’est ainsi que furent le fascisme et le nazisme tout comme le communisme. De l’alliance entre le freudisme et le marxisme, qui a soutenu le mouvement de mai 68 antiautoritaire, vint la liberté, sans identité humaine, donnant lieu à une nouvelle révolte avec de fortes connotations fascistes. 

Critiquer, remettre en question, jusqu’à démolir l’œuvre du « Père » de la psychanalyse, c’est-à-dire celui qui aurait dévoilé les secrets de l’inconscient, Sigmund Freud, porte à subir les procès de lèse-majesté et des attaques politiques et médiatiques assez lourdes qui n’épargnent en aucune façon la personnalité, la valence intellectuelle de celui qui ose enfreindre le Totem. Les réactions les plus incohérentes et les plus violentes émergent – et ont émergées – surtout de la part d’une certaine « gauche », celle qui est proche et attachée à l’idéologie, manquée, du communisme. C’est ce qui est arrivé dans les années 70 au psychiatre Massimo Fagioli, « coupable », au lendemain du « mai 68 autodestructif » d’avoir démoli avec « Instinct de mort et connaissance » et la connexe « théorie de la naissance », développée par la suite dans « La marionetta e il burattino » (La marionnette et le pantin) (1974) et « La Teoria della nascita » (La théorie de la naissance) (1975), la totalité de l’œuvre de Freud en en démontrant la fausseté et la stupidité : pour ça il a été mis « sous accusation » et expulsé de la Société Italienne de Psychanalyse. L’expulsion n’a pas été causée, comme le déclare la Spi, par la praxis, du reste originale et unique, des séminaires gratuits et publiques de l’Analyse collective qui ont commencé à la fin de 1975, mais pour la théorie. Et c’est ce qu’il arrive aujourd’hui, quarante ans après, bien que sous des modalités différentes, au philosophe Michel Onfray pour avoir, avec « Le Crépuscule d’une idole. L’affabulation freudienne » (Grasset), dénoncé la « légende » de Freud qui admire Mussolini et Dolfuss et qui entretient des rapports avec l’Institut Goering pour que la « psychanalyse », qui n’a rien de scientifique, continue d’exister sous le régime national-socialiste. Freud, mort en 1939 doit rester « un grand penseur », intouchable, et tout au plus c’est Onfray qui est « fasciste » : c’est plus ou moins ce que répètent Elisabeth Roudinesco, Bernard-Henri Levy, Julia Kristeva, Jacques-Alain Miller, Alain de Mijolla, tous définis par Onfray « momifiés de 68 » au sein de la polémique nationale enflammée qui a explosée en France. « Ce qui a lieu en France est le miroir de ce qui a lieu aussi chez nous », réplique Fagioli, le fameux psychiatre de l’Analyse collective, comme ils disent en France. « Il y a avant tout en amont un discours culturel et ensuite politique – explique-t-il – Ce que l’on ne doit pas toucher c’est la thèse, fausse, de l’inconscient naturellement pervers. Thèse qui comporterait donc que l’on naîtrait tous malades, ou comme le dit la Religion que l’on naîtrait avec le pêché originel et par conséquent l’inconscient serait le Mal. Ceci continue depuis des millénaires et cela sert à maintenir la domination de la Raison et de la Religion, unies pour empêcher toute sorte de recherche sur la réalité humaine, sur la pensée humaine ».
 
Ce préambule ayant été fait, le psychiatre passe à l’aspect politique. « Maintenant, ceux qui ont assailli Onfray, qui, d’après ce que j’ai pu lire dans la presse française et italienne, ne dit rien de Freud que je ne savais pas depuis des années, et il ne me semble pas qu’il apporte des révélations inédites, proviennent d’une certaine gauche, la gauche « extrême » qui ne veut pas voir la fausseté et la tromperie du freudisme, cette gauche du « libérons le désir » de Marcuse, le « libertarisme sans identité », qui a marqué le mouvement de mai 68, fruit de l’alliance entre le freudisme et le marxisme ». Une opération culturelle au nom de l’existentialisme : Sartre, Foucault, Deleuze, en France, et Franco Basaglia et l’antipsychiatrie en Italie en furent les apologètes, tant aimés par la gauche, la gauche « plus extrême » (Fausto Bertinotti, Nichi Vendola), précise Fagioli, anti-basaglien par excellence. « Théoriser le faux, que l’inconscient est naturellement pervers, implique immédiatement et justifie l’Autorité et l’autoritarisme, la dictature la plus ferme, pour contrôler, soumettre, guider les masses car dangereuses : ainsi nous avons le triomphe de la Raison et de la Religion qui implique le besoin de passer toute sa vie à contrôler l’inconscient pervers et qui ne se modifie pas, le Mal que nous aurions dedans ! Un énorme bobard pour ôter le moindre espoir de « transformation » de la pensée humaine qui émerge à la naissance comme image à partir du biologique ». Mais par rapport aux idéologies qui ont échoué parce qu’elles ne se sont jamais occupées de la réalité humaine, y compris le communisme, pourrait-il y avoir une issue possible dans le socialisme ? « Je pense que oui – répond Fagioli – il y a un discours historico-politique qui, tout en n’ayant aucun « corpus théorique » sur la réalité humaine, a tenté, a essayé de mettre ensemble liberté et égalité, en se distinguant de façon très nette du communisme-freudisme dominant ». L’histoire de Fagioli est l’histoire de 40-50 ans d’une continuelle recherche qu’il n’a jamais interrompue sur la maladie mentale, qui n’est pas maladie organique ou accident de la vie, mais qui est pensée altérée : histoire qui a dû se confronter à la culture et à la politique, avec les évènements du moment. « Personnellement ce que faisait Freud dans sa vie privée ne m’a jamais intéressé : contrairement à Onfray ce qui m’a toujours intéressé, c’est la pensée de Freud et la structure de la psychanalyse, donc je l’ai étudiée pour découvrir bien vite qu’il s’agissait d’un coup monté, et donc pour arriver à la critique et au refus d’un faux – ajoute-t-il – Freud ne connaît pas la pulsion, l’annulation, la négation, la bramosia[1], le désir : il écrit 750 pages sur l’interprétation des rêves pour dire que les images oniriques sont des hallucinations alors que tout le monde sait bien que l’hallucination est une absence d’image. Freud ne connaît pas l’image, il les a même toujours eu en horreur, d’après lui il n’existe que le souvenir conscient, le refoulement, l’oubli. Il s’est arrêté à la conscience : il n’a jamais pensé à une mémoire inconsciente qui soit étroitement liée à l’organisme biologique, de même qu’il n’a jamais pensé aux images qui sont mémoire sans conscience. Les images oniriques sont pour lui des idées innées, héritage phylogénétique de millions d’années : et donc le nouveau né n’est pas un être humain, il le deviendrait à 7-10 ans quand il parle, avant ça il n’est pas une personne humaine ». 
 
Renverser, entacher ce paradigme qui veut que « la pensée humaine n’ait vu que les figures du souvenir conscient de la veille », en proposant la découverte de la « réaction biologique qui est la pensée non verbale », découverte qui a ouvert le chemin à la recherche sur la pensée humaine et sa formation et donc à une possibilité de cure et de guérison qui, dans la psychanalyse et dans l’antipsychiatrie, n’existe pas. « Comment peut-on définir Freud un « grand penseur » alors qu’il dit avoir découvert l’inconscient qui pour lui est inconnaissable ? Alors qu’il dit que les rêves sont la voie maîtresse pour accéder à l’inconscient mais que les images oniriques sont des hallucinations ? Comment peut-on le définir « révolutionnaire » alors qu’il parle de Mussolini comme d’un Héros de la Culture ou qu’il flirte avec le nazisme ? À gauche, j’insiste, dans une certaine extrême gauche, l’on ne veut pas voir ce qui, et ça ne date pas d’aujourd’hui, est évident, reconnu, connu de tous : la psychanalyse est un coup monté, une escroquerie, une tromperie. Et Freud est un imbécile ! ». Martine Aubry, leader du Parti Socialiste français (PS), qui a récemment gagné les élections régionales avec les verts et les radicaux de gauche, se tient actuellement à l’écart de cette polémique enflammée sur Onfray tout en la suivant avec un certain intérêt. « Je ne sais pas, voyons ce qui va se passer : c’est sûr que c’est surprenant d’assister au vacarme de cette polémique qui bouge la presse française, à commencer par Le Monde et cette défense à outrance de Freud de la part des intellectuels, philosophes, de l’intelligentsia d’une certaine gauche, des communistes-freudiens », précise le psychiatre. « Et au fond il y a une grande question irrésolue, elle concerne le rapport homme-femme qui est le maximum de la réalisation humaine : et c’est justement à partir de cette alliance freudisme-marxisme du mouvement de mai 68 théorisé par Marcuse qu’a émergé l’impératif libérons le désir. Et l’identité où est-elle ? Le désir est étroitement lié à l’identité humaine, il est une fonction du Moi : et pour moi l’identité humaine n’est pas dans la Raison, mais dans l’inconscient, l’irrationnel, la fantaisie. Et jusqu’à ce que la Raison aura le dessus dans le rapport homme-femme, pour la femme il n’y aura que le mariage, étant un être inférieur ou pire à contrôler, et non pas un être libre, égal mais différent de l’homme. Ça, c’est le grand défi de la gauche ». Et donc pas, comme le dit Onfray, en se référant à Proudhon, avec l’hypothèse du socialisme utopique ? « La gauche doit être capable de mettre ensemble liberté et égalité et elle peut le faire sur la base de la connaissance de la réalité humaine, de la pensée humaine », conclut Fagioli, rénover donc le meilleur de la tradition socialiste, « a-communiste », radicale et non-violente, libertaire et libérale (Marco Pannella, Emma Bonino, Pierluigi Bersani).
 
Traduit de l’italien par Corinne Lebrun et Elena Girosi


[1] NdT : Perversion de l’instinct sexuel ; pour de plus amples explications voir le lien de la traduction en français des extraits de “Instinct de mort et connaissance » : http://www.lasinodoroedizioni.it/estratti-francese.html
 

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19 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 2 juin 2010 15:31

    Aussi longtemps que l’on continue de parler de Freud, on contribue à le « faire vivre », et avec lui la psychanalyse, alors que la somme de ses manquements et mensonges devrait l’avoir fait disparaitre depuis longtemps.

    Paix à son âme, donc.


    • Radis Call 2 juin 2010 17:25

      Ce débat est de plus en plus absurde...

      Evidemment que Freud, neurologue viennois , n’était pas un révolutionnaire...D’ailleurs à l’époque ! ....

      Par contre ses découvertes le sont.

      N’en déplaise à ce pauvre M. Onfray qui n’est pas une lumière et qui sur ce sujet particulièrement n’a rien compris . Ou alors il a compris que sa démagogie pouvait l’enrichir , plus que la psychanalyse...

      Maintenant comment discuter avec des gens qui pensent par exemple que sexualité infantile égale génitalité infantile ou que pervers polymorphe équivaut à vicieux ! Pff....

      Peut-être qu’un simple tour sur wiki leur apprendrait un tout petit peu mais ils préfèrent mijoter dans leur ignorance ou sortir leur revolver -substitut phalique smiley -


      • coral 2 juin 2010 17:58
        « Onfray n’est pas une lumière ». Quelle puissante analyse ! La chose est dite. Je vous admire monsieur.
        D’ailleurs que dit Elisabeth Roudinesco déjà ? Ah oui : Pourquoi tant de haine ?

      • sisyphe sisyphe 2 juin 2010 22:52

        Entièrement d’accord avec Radis Call !

        Le postulat de base, de l’italien, est totalement burlesque. 

        Freud n’a jamais défini l’inconscient comme « pervers » ontologiquement ; c’est une interprétation totalement aberrante de ce que Freud décrit dans la « perversité polymorphe » de l’enfant ; et il ne pose, à aucun moment, la « perversité » (rappelons que la perversion polymorphe de l’enfant est simplement un attachement libidinal à toutes les sortes de PLAISIR ; anal, oral, génital.... et que le sentiment de « perversion » vient du surmoi ; et du dogme social, et du schème parental),, comme un structurant de l’inconscient. global ; il distingue bien le ça (pulsionnel), le moi (identificatoire), et le surmoi (instance morale). 

        L’instance morale du surmoi est, par ailleurs, directement liée aux « normes » sociales, religieuses, familiales ; il se construit donc par un échange avec le milieu ; il n’existe pas « en-soi ». 

        Bizarre, d’ailleurs, de lire ce psychiatre italien (et l’auteur), présenter Freud comme un réactionnaire, et de ne fustiger, en critiques, que la « gauche » ; voire, comme il est écrit, la gauche « extrème » (houla, ça fait peur) ; alors que Freud, de son vivant, fut surtout victime de l’hostilité et du rejet de toute la société bourgeoise et religieuse....

        Décidément, le pappy Siggy fait vendre... et fait ventre....

        « Que ça dise reste toujours caché dans ce qui se dit, dans ce qui s’entend » disait Lacan...


      • sisyphe sisyphe 3 juin 2010 14:08

        Rigolo de voir mon message moinssé ........... mais sans la moindre réponse aux arguments évoqués...

        Allez, les spécialistes en inconscient ; un peit effort, au moins pour être crédibles...

         smiley smiley 


      • Elisa 3 juin 2010 14:57

        "Evidemment que Freud, neurologue viennois , n’était pas un révolutionnaire...D’ailleurs à l’époque ! ...."

        Je rappelle que Freud né en 1856 et mort en 1939 est le contemporain de la Commune de Paris , de la Révolution d’octobre et de Front Populaire en France. Il aurait eu tout le loisir d’opter pour un engagement révolutionnaire.

        Outre ce détail, je ne vois pas en quoi ses théories sont révolutionnaires dans la mesure où il a dans toute son oeuvre érigé en vérité définitive les modèles et tabous sexuels de la bourgeoisie viennoise. De plus ses théories sur la genèse de la sexualité, en particulier féminine, renvoie à une image de la femme ontologiquement (et non pas culturellement) diminuée de ne pas avoir un phallus et qui ne peut compenser que dans la maternité cette absence originelle.

        Comment a-t-on pu décoder l’oeuvre de Freud comme révolutionnaire si ce n’est qu’il fallait le défendre à tout prix.

        D’ailleurs les destins très hétéroclites de la psychanalyse dans différents pays (US, France, Argentine, etc.. ) montre que cette théorie est une véritable auberge espagnole d’où l’on a pu retenir tout et son contraire. Tantôt il s’agissait de culpabiliser des parents trop autoritaires dans le cadre du baby boom aux US avec la fortune de la chasse aux complexes, tantôt de rétablir une autorité parentale en danger post soixante- huitard avec Françoise Dolto parmi d’autres.

        Je n’oublie pas cependant combien l’oeuvre de Freud a pu parfois ouvrir la voie vers des relations de compréhension et d’aide tout-à-fait heureuses et efficaces. Mais ces bonheurs de la psychanalyse ne lui confèrent en aucun cas un statut thérapeutique rationnel.

        Freud a eu une intuition qu’il a transformé en une doctrine totalisante d’autant moins scientifique qu’elle prétend tout expliquer.


      • COVADONGA722 COVADONGA722 3 juin 2010 13:34


        ,« c’est seulement que j’ai lu Freud à partir des freudo- marxistes, je n’attachais pas d’importance à l’aspect scientifique de leur travail , mais à leur radicalité.
         »


        yep je me disais,aussi


      • Antmari Antmari 2 juin 2010 20:16

        J’ai l’impression qu’on n’a pas compris que ce qui compte ce n’est pas la critique qui fait M. Onfray, mais plutôt celle de M. Fagioli, qui est une véritable critique théorique et pas du potin !! smiley


        • nicolas 3 juin 2010 07:34

          Nous sommes un certain nombre a ne plus supporter ce contrôle de la parole par des freudiens qui se désignent seuls interprètes d’un inconscient qui nous animerait tous. Quand cet inconscient est remis en cause nous sommes tous fous et donc freud avait raison. En dehors de cette vérite point d’autre issue que de consulter le représentant local de la pythie qui va nous remettre dans le droit chemin : « Si tu regardes ailleurs que la direction que je t’indique tu prends le risque de soutenir le capital international, la peste brune et un millier de catastrophe t’attendent toi et ta famille pour des générations et des générations ». le freudisme n’est pas un rempart contre le fascisme et il est soluble dans l’idéologie gestionnaire. Des freudiens pur jus connus et moins connus ont adhérés aux fascisme locaux et aux courants fascistes et nazis historique.Ces exceptions confirment la perméabilité de cette pensée magique a l’autoritarisme le plus éloigne de la démocratie. Les dirigeants actuels de la psychiatrie sont des mandarins nantis qui ont usé jusqu’à la corde les ficelles freudiennes pour se maintenir au pouvoir et garder leur train de vie. Cette humanité dont nous avons tous l’expérience autour de nous m’autorise a parler et a contredire les aveugles qui ne souhaitent le rester. Si la démocratie est le seul rempart aux idéologues de la pensée libérale alors il est urgent de sortir des pesanteurs freudiennes pour au combattre,sans crainte de la censure. 


          • sisyphe sisyphe 3 juin 2010 11:52

            Ce ne sont que vos pauvres fantasmes et clichés moisis qui vous autorisent à parler. 

            Vous ne comprenez rien à ce dont vous parlez : allez en discuter au Balto du coin ; c’est le seul endroit où on ne décèlera pas votre ignorance. 


          • Alpo47 Alpo47 3 juin 2010 12:56

            Sisyphe, en d’autres circonstances et sur d’autres sujets, vous démontrez un bien plus grande ouverture et ... capacité d’analyse objective.
            Peut être, faut il vous poser (comme nous tous) la question : pourquoi ?


          • sisyphe sisyphe 3 juin 2010 14:23

            J’ai posté, plus haut, un certain nombre d’arguments, qui démontent entièrement la thèse de ce psychiatre italien, et.............. personne n’y a répondu. 

            Ce qui veut dire que tous ceux qui viennent ici pour démolir Freud, ne savent pas de quoi ils parlent. 

            C’est la tendance « déboulonnons les idoles », l’habituel complotisme, sans aucune argumentation théorique ; du vent, du blabla, des clichés, de la désinformation. 

            J’ai déjà dit que Freud n’avait aucune responsabilité dans les développements de la psychanalyse, de sa constitution en « église », avec ses schismes, ses dogmes, ses chapelles. 

            Or, tout le monde fait volontairement ou non, la confusion entre les deux ; et, du coup, les cririques formulées vis à vis de la psychanalyse (qui peuvent toujours être émises, et se discuter), se retrouvent destinées à Freud, dans un galimatias sans aucune référence ni argumentation théorique sèrieuse. 

            J’attends avec impatience une critique théorique fondée, de façon a pouvoir avoir une discussion productive ; hélas, je ne lis que des anathèmes, des contre-vérités, des clichés, des globalisations ; du coup, difficile de manifester un « esprit ouvert » avec des interlocuteurs qui ; soit ne savent pas de quoi ils parlent, soit en parlent avec l’esprit fermé. 

            Je vous retourne donc la critique ; avez-vous l’esprit assez ouvert pour vous renseigner un minimum, ne pas raisonner par clichés, et entamer une discussion sèrieuse, argumentée, sur les apports freudiens dans la connaissance deu fonctionnement du psychisme de l’homme occidental ? 


          • DIOGENE TONNEAU DIOGENE TONNEAU 8 octobre 2010 18:14

            Si les freudiens ont autant de pouvoir sur vous, je ne donne pas cher de votre santé mentale.


          • Alpo47 Alpo47 3 juin 2010 12:53

            Il est particulièrement réconfortant, de voir, enfin, quelqu’un qui avait souscrit à une « cure analytique », rester à même d’en faire une description claire, argumentée et autant objective que ce peut. Reconnaitre qu’on s’est « fait avoir » n’est pas si facile.

            Et comme vous le dites, il y a bien d’autres « icones » qu’il faudrait déboulonner et qui sont autant d’escroqueries intellectuelles ou scientifiques dans notre histoire.
            C’est très Français de vouloir mettre certains sur un piédestal et de ne plus pouvoir émettre la moindre critique sans se faire « incendier » par les thuriféraires.


          • coral 3 juin 2010 13:26

            100% d’accord avec ce que vous dites. On voit bien quel langage haineux, s’attaquant impitoyablement à ceux qui doutent, utilisent les freudiens (dont j’ai fait partie naguère). Cette attitude seule suffit à me faire suspecter leurs propos.


          • sisyphe sisyphe 3 juin 2010 14:14

            @ Musima 

            1/ On lit partout que Freud aurait « découvert » l’inconscient ! C’est absolument faux. Freud n’a fait que reprendre des compréhensions vieilles comme les civilisations antiques mais qui étaient nommées autrement ! (les civilisations antiques avaient déjà amplement compris que l’esprit humain se manifestait autrement que comme un moteur !).

            FAUX. Personne n’a jamais dit que Freud avait « découvert » l’inconscient. Il en a décrit les composantes ; ça, moi, surmoi. Vous avez de mauvaises lectures, ou.... vous interprétez mal.

            2/ Freud, vivant en pleine époque de « miracle » industriel et scientifique, n’a fait que mettre en équation (ça fait plus « science ») des hypothèses non vérifiées et toujours pas vérifiables aujourd’hui.

            Aucune « mise en équation » chez Freud ; vous confondez avec Poincaré ? 

            3/ le système de cure (divan + écoute « flottante ») correspond, au mieux, à un principe d’apaisement pour l’analysant, qui se produit surtout grâce au fait que l’on confie ses soucis, angoisses et inquiétudes. N’importe quelle personne qui cause avec son(sa) meilleur ami en totale confiance se sent toujours mieux après... même si, comme en cure, le malaise revient après !

            Ben voyons ! Et le phénomène de transfert se produit aussi avec son « meilleur ami » ? 

            Attention aux dégâts... smiley 


          • Radis Call 3 juin 2010 14:34

            Transfert égal entre autre contre coup pour les non initiés...

            Vous pouvez parler avec vos amis des doutes et angoisses qui vous assaillent ou les agresser violemment dans une discussion mais alors il faut une bonne réserve d’amis , car beaucoup vous échapperont...

            Naturellement , il ne s’agit pas de pronostiques pour un match de foot...


          • coral 3 juin 2010 20:48

            Reste donc à prouver que le maniement du transfert a un quelconque effet déterminant pour l’analysant...


          • COVADONGA722 COVADONGA722 4 juin 2010 07:26

            yep ! δί-λημμα freudien, hé hé une partie de la secte instruit le procés du « prophete »
            et les grands maitres de chaque lecture liturgique « onfray roudinesco » nous la joue aux savonaroles appelant à bruler leur hérétique.Le pompon freud représentatif du monde occidentale « l est pas le resultat d une secte vivant en marge de nos sociétés depuis le nuit des temps ? » .Yep j ai pas fait d étude moi mais ya gros à parier que derriere ce débat pour nantis et repus derriere ces discours sur le sexe des anges , ya rien que du bien humain hein ? du pouvoir d autorité morale et intellectuelle autoproclamée  !du pognon ’ ah chere analyse bien chere analyse« et puis et puis de la boursouflure d’égo donc probablement du cul comme n ous aurait vendu dit ce bon vieux fourgueur ambulant de »potion magique "Viennois .

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carlo


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