Seriez-vous assez fainéant pour ne pas écouter le son ? dans cette interview, publique et radiodiffusée, Bayrou répète qu’il combat le pouvoir actuel, qu’il a rencontré Sarkozy à propos de la crise et qu’il est pour l’indépendance de son mouvement.
Ca c’est public (le
Figaro) et cela date du 30 mai 2010 :
Le président du MoDem François Bayrou s’est déclaré aujourd’hui prêt à jouer un « rôle » au centre, et a laissé planer le doute sur sa candidature à la présidentielle de 2012.
« Le centre, c’est une famille politique », et « un jour elle se reconstituera parce qu’elle n’a pas le rôle qu’elle devrait avoir », a-t-il déclaré au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, promettant de mettre « toutes les forces au service de cette construction ».
« Chaque fois que le président de la République [...] ou le premier ministre demandera à me voir pour parler de ces sujets je répondrai ’oui’ », a-t-il dit. «
Chaque fois que les dirigeants du PS - et ça arrive sans que j’en fasse de la publicité - demanderont à me voir pour parler de ces sujets je répondrai ’oui’ », a-t-il répété.
« Je considère que nous sommes co-responsables de l’avenir du pays et j’exerce cette responsabilité », a-t-il poursuivi, affirmant ne pas avoir d’« arrière-pensée ».
et ça aussi c’est
public toujours du 30 mai 2010 :
Il en est persuadé : la crise, qui secoue la France et l’Europe, impose de prendre un « choix fondamental » de société. Et le répète : « La France a besoin d’un projet politique qui n’est pas celui qui est mené actuellement en France ni celui qui, hélas, se forme à gauche. »
En attendant, si le leader centriste estime la réforme des retraites nécessaire et se dit, au même titre que l’ensemble de la classe politique, « coresponsable » face à la crise et aux solutions à y apporter, il refuse toujours d’évoquer tout éventuel rapprochement avec les centristes de la majorité comme par exemple Jean-Louis Borloo, ou encore Hervé Morin. « Tout cela ferait reconstitution de ligue dissoute », observe avec ironie le président du MoDem .
François Bayrou n’en démord pas. Pour lui, « le centre doit être plus ouvert et plus indépendant », même s’il reconnaît, aujourd’hui, que sa famille politique « ne joue pas son rôle, parce que divisée et soumise ».
Alors si cela ne vous suffit pas, c’est que vous êtes d’une parfaite mauvaise foi.