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Commentaire de pigripi

sur Israël, entre déni et paranoïa


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pigripi pigripi 4 juin 2010 11:28

Pour ce qui est du déni et de la parano, les Israélos se sont formés à l’école du Coran de leurs frères sémites :

 : la taqiya ou mensonge stratégique

Source wikipediahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Taqiya

 Mahomet autorisait le mensonge pour trois cas : faire cesser une querelle entre deux parties, calmer sa femme, et à la guerre[11]. En conséquence, les ulémas des quatre écoles juridiques agréent sur la légitimité de la tromperie pendant la guerre, où le mensonge est compris comme une forme de l’art de la guerre[12]. Cette tromperie est assimilée à un acte de taqiya[13].
Le mensonge est une arme considérée comme honorable, son manque de noblesse étant plus que compensé par la gloire de l’hégémonie de la charia ; car cette hégémonie est vue comme favorable à tous – musulmans et non-musulmans – ainsi les moyens pour y arriver ont un but clairement altruiste aux yeux des islamistes[5].

  • Ibn al-’Arabi, sur les hadiths : « Dans les hadith, la pratique du mensonge à la guerre est bien décrite. D’ailleurs, il est présenté comme plus nécessaire que le courage »[14].
  • Ibn

    al-Munir (décédé en 1333) : « La guerre la plus complète et la plus parfaite qu’il soit possible de mener dans la guerre sainte est une guerre de tromperie et non d’affrontement, parce que celle-ci est intrinsèquement dangereuse et qu’il est possible d’atteindre la victoire par la tricherie sans subir soi-même de dommages »[14].

  • Ibn

    Hajar (décédé en 1448) : « Soyez très prudents à la guerre, tout en se lamentant et en pleurant [publiquement] afin de duper les infidèles »[14].

Selon la charia, les musulmans peuvent appliquer la taqiya en reniant leur parole pour dénoncer un traité s’ils pensent, avec ou sans preuves consistantes, que leurs adversaires vont incessamment le rompre. Selon cette même charia vue par certaines écoles juridiques islamiques (notamment celle des Hanafites), les musulmans ne doivent respecter les traités que si ces derniers sont avantageux pour l’Islam[13]. Cet aspect de la charia est basé sur certains hadiths canoniques tels que celui-ci : « Si vous prêtez un jour serment de faire quelque chose et découvrez par la suite que quelque chose d’autre est mieux, alors dénoncez votre serment et faites ce qui est mieux »[15].

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parmi les moins connus des « beaux noms » d’Allah, on trouve le nom de « El Maker », qui signifie « le Fourbe », ou « la ruse divine ».

La « machination divine » est la réponse du coran – adjointe à celle de l’istidraj, « l’action divine graduée » – au problème de la prospérité visible de ceux qui ne la méritent pas. Autrement dit, Dieu « trompe » les méchants en les laissant provisoirement prospérer[7].
Selon Ahmed Tijani[8],

« La ruse divine (El Makr) est la manifestation d’un bienfait sur un serviteur et son accroissement jusqu’à être entrainé à sa perdition à cause de ce même bienfait-là. »

— Djawahirou-l-Ma’ani, par Ali Harazim, page 180.


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