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Commentaire de Free Palestine

sur Ankara-Gaza-Brasilia


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Free Palestine Free Palestine 4 juin 2010 11:56

@Shaytan
désinformation typique du sionisme criminel ,Israël a prétexté la fermeture du détroit de Tiran par Nasser pour mettre en exécution son plan d’attaque.

Chacun des protagonistes a renvoyé sur les autres, à l’époque, la responsabilité du déclenchement du conflit, les médias occidentaux - et notamment français - prenant alors fait et cause pour Israël face aux Arabes, comme pour David face à Goliath. La guerre de 1967 fut même présentée comme l’enchaînement d’une agression égyptienne et d’une foudroyante riposte israélienne. Aujourd’hui cette thèse n’est plus guère défendue. Des responsables israéliens de l’époque ont d’ailleurs, entre-temps, rectifié les versions de propagande données alors. Ainsi, le général Itzhak Rabin, qui était chef d’état-major de l’armée de l’époque : " Je ne pense pas que Nasser voulait la guerre. Les deux divisions qu’il envoya dans le Sinaï, le 14 mai, n’auraient pas suffi pour lancer une offensive contre Israël. Il le savait et nous le savions. « De même, le général Matityahou Peled : » La thèse selon laquelle le génocide était suspendu sur nos têtes en juin 1967, et qu’Israël combattait pour son existence physique, n’était qu’un bluff. "

Les hostilités se déclenchent, en revanche, au terme d’une réelle et inquiétante montée des tensions, où chacun redoute les intentions de l’autre. Le climat est plutôt calme lorsqu’en 1963 Israël décide de détourner unilatéralement les eaux du Jourdain. Riposte arabe, en janvier 1964 : le sommet du Caire entreprend, lui aussi, de détourner deux ou trois affluents du Jourdain ; parallèlement, il donne jour à l’Organisation de libération de la Palestine, qui se constituera effectivement en mai à Jérusalem, sous la présidence d’Ahmed Choukeyri. Janvier 1965 : le Fath envoie ses premiers commandos armés en Israël, via les lignes jordaniennes, mais avec l’aide syrienne. Israël réagit par des raids de représailles, contre les chantiers arabes de détournement du Jourdain, et contre les pays d’origine des infiltrations des hommes de Yasser Arafat. L’état-major prépare surtout - selon l’Égypte et la Syrie qui s’en inquiètent publiquement en avril - une opération d’envergure contre les pays arabes. L’inquiétude s’accroît le 15 mai 1967, avec le défilé militaire israélien à Jérusalem, contraire aux armistices. Alors Le Caire place, le 17, ses troupes en état d’alerte et, le 18, réclame le retrait des observateurs des Nations unies de Charm Al Cheik et de Gaza, dont les troupes égyptiennes prennent possession le 21. Le lendemain, le golfe d’Akaba est fermé aux bateaux israéliens ou transportant des matériaux stratégiques pour Israël. À Jérusalem, où Menahem Begin entre pour la première fois au gouvernement, on considère comme un casus belli le ralliement au pacte militaire égypto-syrien de la Jordanie (le 31 mai) et de l’Irak (le 4 juin).

L’« encerclement » ainsi parachevé entraîne, dès le lendemain, une attaque fulgurante : une fois l’aviation arabe anéantie (en une matinée), les troupes israéliennes s’emparent, en six jours, du Sinaï égyptien, de la Cisjordanie jordanienne et - au prix d’un refus, deux jours durant, du cessez-le-feu décrété par l’ONU et accepté par les belligérants arabes - du plateau syrien du Golan. Au bout de cinq mois de tractations, les Nations unies, avec la résolution 242 (voir annexe) du Conseil de sécurité, affirment la nécessité d’un retrait d’Israël des territoires arabes qu’il occupe, en échange de : la cessation de l’état de belligérance, la reconnaissance de tous les États de la région, la libre navigation sur le canal de Suez et dans le golfe d’Akaba ainsi que la création de zones démilitarisées.s


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