Ah, l’armée, le citoyen-soldat, les montagnes truffées de canons, de fromages et de lingots !
Y’a du vrai et du faux :
L’ armée, jusqu’a la fin des années 80, fallait en effet pas trop venir la chatouiller. Chaque citoyen était un vrai combattant, bien formé, équipé, armes et munitions prêtes au combat à la maison, ré-entraîné chaque année durant presque toute sa vie, et un temps de mobilisation très court.
Aujourd’hui, ce qui me ferait plus souci c’est le côté « ventre mou » des citoyens (j’ai vu ça avec les jeunes appelés - « recrues » en bon romand -) qui ne supportent plus le moindre effort, la moindre contrainte pour réussir à atteindre collectivement un but. Mais ça, ça se voit aussi hors des casernes.