Vous érigez le Japon en modèle, alors que le pays est un des premier à avoir eu sa note dégradée en 1998 sur les marchés... Aujourd’hui les perspectives pour le Japon sont mauvaises.
Sa population n’augmente plus et elle vieillit... De fait, la masse de l’épargne collective, dont se nourrit la dette n’augmente plus, hors les dépenses de l’Etat ne diminuent pas....
"L’aval donné par le Premier ministre Yukio Hatoyama à une réforme
controversée de la poste, souvent présentée comme la plus grande banque
du monde, devrait contribuer à maintenir l’état sous perfusion. En
doublant le plafond de dépôt dans cette institution réputée pour sa
sécurité, la masse des dépôts devrait automatiquement croître. Elle
nourrira en retour la soif de crédit étatique : ces dépôts étant
fréquemment réinvestis en bonds du Trésor japonais.«
Le très sérieux Financial Times tire la sonnette d’alarme. »Il est
difficile d’envisager une solution qui n’implique pas de hausse des
impôts, couplée à une nouvelle approche sur des questions sensibles
telles que l’immigration. Il est temps pour le Japon, tout comme pour la
Grèce, de revenir à la réalité" lit-on dans ses colonnes.
La différence au Japon, c’est qu’en cas de cessation de paiement, les citoyens seront directement ruinés, au lieu de l’être indirectement par effet de domino.
J’ai du mal à voir en quoi ce sort est profitable ?
Le mal originaire (que vous le désignez pourtant fort bien), c’est la dépense publique. Un jour il faut payer la note.