Il est cependant aussi opportun qu’urgent de tirer toutes les leçons que
l’histoire nous prodigue
Le problème c’est que nous vivons une première dans l’histoire : on fait la guerre non pas pour la gagner mais parce que c’est plus rentable que la paix.
On connaissait l’histoire du vendeur de pansement qui investit dans les rappes à fromage. On connaissait aussi les intérêts financiers qui vendent à tous les camps sans qu’il n’y ai jamais de vainqueur (du genre guerre Irak-Iran). Mais cela restait cantonné à une minorité. La vaste majorité des financiers voyant les troubles guerriers d’un mauvais oeil pour leurs affaires. Mais le marché de la guerre s’est étendu. Maintenant le mieux c’est encore qu’il n’y est pas de camp identifiable, que chacun soit susceptible d’appartenir à un camp belligérant... et voilà le boum des produits de contrôle et d’espionnage des états policiers... Et puis il y a aussi aussi les boites de reconstruction comme Halliburton qui fait fortune en Irak. Détruire pour reconstruire (The value of Federal
contracts for construction and security in
Iraq
has grown by half from $11 billion in 2004
to $25
billion in 2006.)... pour détruire et reconstruire... les intérêts à court terme sont exponentiels !
En fait le virement de majorité (intérêts financiers pour ou contre la guerre) c’est effectué lors des attentats de Bombay... En effet, le marché boursier pour la première fois a accueilli favorablement les attentats en cloturant en hausse... C’était le signe du changement de paradigme.