@ marinier valley
Il est certain que la volonté de « débilisation » de la jeunesse se retrouve dans plusieurs aspects, et pas seulement dans le programme scolaire. Le but étant de créer un futur consommateur éternellement insatisfait, et qui sera obligé de travailler plus et faire de plus en plus de crédits pour consommer encore et toujours, sans jamais être vraiment satisfait, pour le bonheur du système bien sûr.
Les enfants ont souvent un choix malheureusement facile à faire : des heures d’amusements sur Xbox ou des cours lassants.
La déduction logique est donc que l’ingrédient « plaisir » manque cruellement dans l’éducation.
Et en cela, la méthode française (ou méthode globale) est bien à blâmer : ça se résume à de l’ingurgitation et vomissement de tout le programme scolaire. On n’explique jamais l’origine des choses, comment ce scientifique à imaginer cette formule. Au lieu de suivre un process constructif, qui va du simple au compliqué, la méthode française balance directement une formule qui fait un kilomètre de long, et c’est après qu’on essaie de la simplifier et de la comprendre par des cas spécifiques. Tout l’inverse du process de réflexion utilisé par le scientifique, ou de façon général, par le producteur de savoir.
Je n’oublierai jamais comment un professeur de mécanique des fluides (qui enseigne aussi au canada) nous avait expliqué un opérateur spatio-temporel : par un pêcheur dans sa barque qui se déplace le long d’une rivière, et qui compte le nombre de poissons qui passent sous ses pieds ! Un vrai plaisir pour la cervelle !
C’est ce qui nous manque, le plaisir de réfléchir !