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Accueil du site > Tribune Libre > L’École fabrique des barbares, découvre amèrement un jeune (...)

L’École fabrique des barbares, découvre amèrement un jeune professeur

« Dernières nouvelles du front  » est un titre paradoxal pour un livre qui décrit « un système éducatif à la dérive  ». (1) Son auteur, Daniel Arnaud, choisit un registre guerrier inattendu. Et pourtant, l’École n’est-elle pas devenue un champ de bataille où ses responsables ne cessent de battre en retraite depuis plus de vingt ans ?

Mais devant quel ennemi ? objectera-t-on. C’est précisément la découverte progressive de l’auteur, quand, pour pouvoir financer une thèse de doctorat, il devient provisoirement professeur en lycée professionnel.

L’acte d’enseigner devenu impossible
 
Philosophe de formation, nourri du siècle des Lumières, qui doit à l’École sa propre émancipation, il n’a d’autre projet en tête, en entrant dans une classe, que d’offrir à la génération suivante ce qu’il a reçu de la précédente, et avec le même enthousiasme. Il doit vite déchanter : l’acte même d’enseigner, découvre-t-il à sa grande stupeur, est devenu quasiment impossible. Pourquoi ? L’IUFM, cet organe prétendu de formation des maîtres, n’y est pour rien, car il ne sert à rien ou, du moins, pas à rendre possible l’acte d’enseigner.
 
Dans le premier établissement où l’auteur est nommé, en revanche, tout le monde se satisfait d’une transgression systématique des règles de la classe par les élèves. Il ne vient même pas à l’idée des professeurs, du Bureau de la vie scolaire en charge de la discipline et de l’administration responsable de l’ordre dans l’établissement qu’un élève qui viole ces règles délibérément puisse être sanctionné. N’est-il pas évident que cet élève est avant tout « une victime de son milieu social » ? Il faut donc le comprendre, le pauvre chéri…
 
L’élève tyran
 
Et c’est ainsi que le jeune professeur découvre qu’il suffit d’un ou deux « élèves en difficulté » - appellation mélangeant abusivement élèves méritants et délinquants - pour qu’une classe entière soit privée toute l’année des conditions d’études normales auxquelles elle a droit. L’auteur nomme ces délinquants très justement des « tyrans » : ils imposent, en effet, à leurs camarades leurs caprices en toute impunité et ruinent la scolarité de tous avec la leur, ce dont ils auront le culot de venir se plaindre ensuite !
 
Mais ces tyrans ne sont aussi redoutables que parce que l’encadrement éducatif a démissionné en rase campagne et leur laisse le champ libre. Toute exclusion ponctuelle de la classe en cas de transgression des règles est interdite par l’administration, au mépris de la circulaire du 11 juillet 2000 qui l’autorise. C’est un moyen commode pour elle de s’exonérer de ses responsabilités et d’imputer celles du désordre à des professeurs qui, masochistes, y consentent : à vrai dire - mais il ne faut pas le répéter - c’est le prix qu’ils acceptent de payer pour faire carrière - devenir chef d’établissement ou inspecteur - ou obtenir quelques misérables faveurs - des classes choisies, un emploi du temps sur mesure, un avancement rémunérateur dans les échelons au « petit choix », au « grand choix » ou - qui sait ? - aux anchois, et non à l’ancienneté…
 
La fabrique du barbare
 
Toute transmission d’un savoir est ainsi compromise : les élèves sont certains de ne rien apprendre et de patauger toute leur vie dans ces préjugés combattus au temps du Siècle des Lumières. Les démagogues de tous bords peuvent se réjouir : il sort de l’école « un lumpenprolétariat » abruti, prêt à grossir les rangs des extrémismes de tous poils qui leur promettront la lune. C’est ainsi que meurt silencieusement une civilisation en ne sachant plus transmettre de génération en génération ses savoir-faire et ses valeurs. Le livre d’un autre professeur avait pour titre « La fabrique du crétin  ». Daniel Arnaud dénonce dans l’École une dérive plus grave encore qui en découle, « la fabrique du barbare  ».
 
Deux expériences comparables
 
On n’est pas surpris du diagnostic. Pour tout dire, on est même rassuré sur la fiabilité de sa propre vision puisqu’on était soi-même parvenu au même constat. Le parcours de l’auteur a beau être fort différent : son expérience est étonnamment proche de celle qu’on a soi-même vécue. Les mêmes méthodes d’une administration-voyou sont mises en œuvre sur tout le territoire et la même démission d’une large majorité de professeurs leur laissent libre cours, malgré « les grévinettes » rituelles de 24 heures qui donnent le change.
 
On a vécu par exemple un incident comparable en tout point à un détail capital près. L’auteur décide un jour de suspendre son cours après le lancement d’un projectile contre le tableau. Les élèves sont surpris. Ben quoi ! Ce n’est pas la première fois ! Les autres professeurs ne disent jamais rien ! On a soi-même réagi de la même manière … en avril 1986, mais après avoir trouvé sur la porte de sa classe une pancarte injurieuse : « Untel, t’es un âne !  ». On l’a raconté dans un livre « Cher collègue  » (2). Pas besoin d’être grand clerc pour observer que le registre suranné ou « surâné » de l’injure ne sortait pas de la bouche des élèves qui en ont un autre plus fleuri ! On avait aussi suspendu son cours pendant trois semaines, non pour avoir le nom du coupable - la délation ne doit pas être encouragée - , mais pour obtenir seulement un acte public et collectif de désaveu de toute la classe. Il n’est jamais venu.
 
On n’avait alors refusé de continuer à enseigner dans cette classe malgré les pressions sordides de la principal-voyou de ce collège d’Uzès dans le Gard, mais avec l’appui inattendu…de M. Vaudiaux, recteur d’académie de Montpellier à l’époque. Hommage public lui soit rendu ! On peut parfois rencontrer un recteur honnête et courageux qui comprend qu’un professeur n’a rien à dire à une classe refusant de désavouer une affiche anonyme injurieuse à son égard. Daniel Arnaud n’a pas eu la même chance, 20 ans plus tard : un inspecteur est descendu vite fait sur ordre pour le descendre de façon honteuse !
 
Ce qui est amusant dans ces deux cas de suspension de cours, c’est tout de même le souci du « programme » qu’ont aussitôt brandi les administrateurs-voyous en ameutant leur peuple courtisan : rendez-vous compte, ce professeur ne va pas "faire tout le programme" ! Il faut qu’un cours soit suspendu pour que ces individus méprisables se préoccupent enfin du programme dont ils se foutent à longueur d’année en tolérant que les cours soient perturbés par quelques tyranneaux d’élèves laissés libres d’imposer leur loi !
 
Le livre de Daniel Arnaud vient s’ajouter à la pile de ceux qui, depuis des années, racontent le désastre en cours dans l’Éducation nationale. Chacun d’eux est utile (3). Celui de Daniel Arnaud est précieux : il dit crûment la rage qui noue le ventre d’un jeune professeur enthousiaste cueilli à froid devant un gâchis aussi bien orchestré. Personne ne peut désormais nier l’ampleur de cette « dérive » d’un « système éducatif  » qui « fabrique des barbares  », sauf les démagogues à la François Bégaudeau, l’auteur de ce livre honteux de niaiserie, « Entre les murs », dont un film a été tiré et que les bobos de Cannes ont lamentablement palmé en 2008 (4). Il importe de savoir, cependant, que ce désastre est programmé depuis 1996 par un rapport de l’OCDE qui indique la voie à suivre pour préparer la privatisation du service public d’Éducation en le ruinant peu à peu discrètement sans susciter la révolte des usagers (5). Paul Villach
 
(1) Daniel Arnaud, « Dernières nouvelles du front – Choses vues dans un système éducatif à la dérive  », Éditions L’Harmattan, 2008.
(2) Pierre-Yves Chereul, « Cher Collègue  », Éditions Terradou, 1993
(3) Paul Villach,
- « Les infortunes du savoir sous la cravache du pouvoir  », Éditions Lacour, 2003 ;
- « Un blâme académique flatteur  », Éditions Lacour, 2008.
(4) Paul Villach,
- « La Palme d’or du Festival de Cannes : un blâme académique et une gifle pour les enseignants ? », Agoravox, 29 mai 2008 ;
- « Entre les murs : une opération politique réfléchie pour un exorcisme national ? », Agoravox, 29 septembre 2008.
- « « Entre les murs » vu du CNDP de l’Éducation nationale : un déni de la réalité tragique mais sans doute stratégique  », AgoraVox, 14 octobre 2008.
- « La curieuse présentation d’Anne Frank dans le film « Entre les murs » n’est-elle qu’« un détail » ?  », AgoraVox, 23 octobre 2008
 
(5) Paul Villach, « La casse du Service public d’Éducation est bien programmée depuis 1996 par l’OCDE  », AgoraVox, 28 mars 2008
 

Moyenne des avis sur cet article :  4.29/5   (73 votes)




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152 réactions à cet article    


  • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 10:07

    « Plus le maitre enseigne, moins l’élève apprend » - Confucius

    http://psyshowtic.blogspot.com/2010/06/plus-le-maitre-enseigne-moins-leleve.html

    • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 10:40

      Toutefois, il est certain qu’il vaut mieux un mauvais enseignement dans une de ces prisons dorée qu’il est coutume d’appeler classe d’école qu’un non-apprentissage pédagogique cauchemardesque car mal géré à la maison.


      Cela veut tout simplement dire qu’on ne s’improvise pas parent pédagogue, c un vrai boulot a effectuer avec sérieux et un minimum de disponibilité. 

      Alors, à quand des enseignants pour parents ?

       smiley

    • morice morice 7 juin 2010 11:17

      Alors, à quand des enseignants pour parents ?


      bien vu, car l’essentiel du problème est sur le manque de relais des parents !

    • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 11:28

      Merci Morice


      PS : d’ailleurs, ça me fait penser que je devrais remercier quand je suis content d’être soutenu dans ce combat permanent face aux con-vaincus de naissance ...

    • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 10:48

      Françoise Dolto prône qlq part les bienfait de l’enfance sauvage ?


      G du mal lire ... 

       smiley

    • morice morice 7 juin 2010 11:16

      Qui a mis en place cette déliquescence de l’Institution en pronant la méthode Dolto ou l’enfant est roi ?


      -d’abord, c’est ne rien avoir compris à Dolto
      -deuzio, l’élève ne sera jamais le maître en classe, contrairement à ce que vous pensez.

    • clostra 7 juin 2010 11:22

      Rien compris à Dolto, Calmos ! ni peut-être à l’école.

      Pour ce qui concerne les connaissances à acquérir, quelques mois suffisent amplement pour en faire le tour dans le primaire par exemple - c’est vrai également pour les autres étapes. De plus, « la culture est ce qui reste quand on a tout oublié ».

      Des connaissances, pour quoi faire ? « Mieux vaut une tête bien faite que bien pleine »

      Alors, allez dans les écoles qui enseignent « à la Dolto » - qui dit qu’on peut tout dire à un enfant, sauf n’importe quoi. Vous trouverez des enfants attelés à la vie quotidienne dont une grande partie concerne la satisfaction des besoins élémentaires et l’autre, la recherche de solutions pour la résolution des conflits. N’est-ce pas de l’humain, rien que de l’humain !

      Et ces enfants, parfois en grande difficulté ou sans difficultés particulières - malheureusement, les enfants dits « adaptés au système scolaire » ne fréquentent pas ces écoles ce qui compromet grandement leur avenir...- s’en sortent plutôt bien.

      Ils savent faire un budget (calcul, arithmétique...), faire la cuisine, parfois cultiver un potager, assurer les tâches ménagères, partager des tâches, découvrir leurs centres d’intérêt, les faire partager, trouver des informations etc

      Aucune école n’utilise cette pédagogie ! alors ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas ou de simulacres. Dolto ce n’est pas de la démission, bien au contraire !


    • Firedog Firedog 7 juin 2010 11:37

      @ Alchimie (ou comment changer l’or en plomb)

      « Mais qu’est une table de multiplication sinon du formatage ? »

      Cette phrase est tout simplement aberrante !


    • Shaytan666 Shaytan666 7 juin 2010 11:41

      Si la méthode Dolto consiste à faire des pitres polis comme une porte de prison à l’image de son fils Carlos, je me pose quand même des questions sur l’efficacité de la dite méthode !


    • Firedog Firedog 7 juin 2010 12:03

      @ Alchimie

      Scuze, j’étais parti sur la définition péjorative de « formater », mais avec un peu plus de réflexion( smiley
      J’ai compris ce que tu voulais dire !


    • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 12:08

      @alchimie
      >Faire apprendre une table par coeur c’est formatter un élève et c’est pour son bien.

      Vous pensez vraiment qu’un chien et un enfant se dresse de la même façon ?
      Je veux dire, vous pensez que leur environnement et leur mode de fonctionnement sont identiques ?

      >Mais si l’on donne le choix de l’apprendre, il ne l’apprendra pas (en général) ce qui est tout-à fait normal de sa part : il choisi la démarche la plus productive ... à court terme.

      Le problème, c que quand on ne donne pas le choix, il ne le retient pas ...
      Apprendre à choisir c justement toute la problématique du bon enseignement
       smiley

    • morice morice 7 juin 2010 12:10

      je dis que les éléves largués la dévoie sous les yeux attendris de parents doltoisés et omniprésents au sein meme des classes


      en classez défavorisées ils ne savent pas qui est Dolto...

    • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 12:24

      @alchimie
      >Ne vous auraient-ils pas un peu forcé la main les petits filous ?

      Vous savez ce que devient un bébé élevé sans amour ?
      Il meurt ...

      J’ai appris, non pas parce qu’on m’a forcé la main, mais parce que j’ai reçu de l’amour et que je savais que ce langage avait le même sens ...



    • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 12:31

      @Alchimie


      Vous avez un très joli pseudo, monsieur.

      Je ne crois pas que vous utilisiez un telle pseudo sans en connaitre le processus véritable : 

      Pensez vous que le travail de l’alchimiste est de « dresser » la matière ...

      L’alchimiste ne dresse pas, il se dresse lui-même, il est la matière même de son oeuvre smiley

    • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 12:47

      >Quand vous retirez le formattage, il reste ce que l’on appelle avec raison la loi de la jungle et c’est de cela dont parle le livre qui est en question ici.


      Le formatage, c’est le contraire de la liberté, c’est le dogme.

      Je formate/programme un appareil pour qu’il me donne ce que j’en attend. Cet appareil est MON outil.

      Formatez un homme - si seulement, c vraiment possible - et en lui otant de la liberté, vous perdez tout ce qui le distingue de l’animal, la capacité à s’adapter librement.

      Notre humanité, c’est justement d’avoir un outil évolutif et adaptable NON FORMATÉ à la naissance.

      Les hommes n’apprendront les bases du système que si celui ci les aime et leur fait sentir.

      Dans le cas contraire, vous aurez tout juste des animaux+, sur lesquels vous aurez bcp de mal à compter ET qui vous demanderont, comme tout animal qui se respecte de quoi être nourri, abrité et ... amusé !

    • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 13:24

      @Alchimie

      Monsieur, essayez de faire ce genre d’entrainement sans être convaincu (càd sans aimer ça passionément) et vous comprendrez la différence entre un Nadal et un con de programmé ...

    • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 13:45

      @Alchimie


      Croyez bien que je me garderais de donner un quelconque avis, si j’étais confronté à l’échec parental ...

      Le problème c justement que c ceux là même qui échouent dans leur métier qui voudraient s’ériger en modèle ...

    • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 13:58

      On va faire un truc espèce de lache :


      Vous mettez votre nom et prénom en ligne (je vous laisse votre adresse, je n’ai pas besoin de vous kc la gueule) et je vous offre tout ce vous avez rêvé de savoir sur le « looser » que je suis

       smiley

    • heliogabale boug14 7 juin 2010 14:05

      @ Shaytann :
      attendez, Carlos a sorti des blagues que vous n’auriez pas renié :

      Comment dit-on Alice aux pays des merveilles en arabe ? Fatima chez tati.

      Qu’est-ce qui sépare l’homme du singe ? La mer méditerranée.

      C’est quoi 14 homosexuels sur un canapé ? 7 sur 7...


    • repp_me 7 juin 2010 15:42

      @ Calmos
      Renseignez vous davantage sur Dolto et vous vous rendrez compte qu’elle n’a jamais prôné « l’enfant roi ». D’ailleurs ce concept est une perversion de ses propos et ne permet pas de comprendre sa pensée. Dolto a simplement dit qu’un enfant peut tout comprendre, et certainement pas qu’il sait tout sans avoir été éduqué auparavant : c’est « l’éducation qui humanise ».


    • Shaytan666 Shaytan666 7 juin 2010 17:28

      @Boug14
      Vous vous trompez bien fort, s’il y a bien une chose que je déteste c’est les « blagues » ethniques.
      Les plaisanteries plus que douteuses de Carlos ne font jamais fait rire par contre celles de Guy Montagné sont d’un autre calibre.


    • ZEN ZEN 7 juin 2010 17:46

      Astus, bonjour

      Bonne mise au point sur Dolto
      On peut ajouter l’excellent essai , de lecture facile,de Charles Melman : L’homme sans gravité , notamment le chapitre sur la question du retour à l’autorité, redéfinie à la lumière de l’expérience psychanalytique la plus large
      Les études psychosociales d’Alain Ehrenberg , notamment La fatigue d’être soi, sont aussi de bons éclairages pour le problème qui nous occupe
      Je n’ai pas le temps de développer
      A mettre entre toutes les mains...
      Cordialement


    • morice morice 7 juin 2010 18:22

      Et oui Mr Viot, un enfant ça se dresse, même si ça peut paraitre déplaisant.
      ça se dresse à ne pas chier sur le trottoir,


      visiblement vous vous êtes reproduit, mais ça a donné un clebs.....

    • Halman Halman 13 juin 2010 10:36

      Calmos, vous préfériez peut être cette époque où l’on prenait l’enfant pour un animal, ne lui parlant pas, ne le considérant pas pour un être humain, le rendant débile pour le reste de sa vie ?

      « Un gamin ça comprend que quand on le frappe ». Dixit certains anti Dolto aussi débiles que leurs ados.

      Résultat un gamin débile et névrosé et mal dans sa vie toute sa vie, en décalage permanent avec les autres.

      Mes parents étaient comme ça, et malgré que j’ai la lucidité de m’en rendre compte, ma vie en a été aux trois quarts gachée, malgré mon auto éducation que je me suis faite tout seul. Toutes ces années perdues pour des a prioris bestiaux !

      Le problème n’est pas Dolto, au contraire, mais comme d’habitude ce que les gens en font.

      On peut avoir lu Dolto et faire quand même de sa progéniture des tarés.

      Le vrai problème n’est pas l’éducation, mais la crise d’adolescence.

      Les hormones en délire pendant plus de 10 ans chez certains.

      Comment expliquez vous que Dolto ou pas certains deviennent quand même très bien équilibrés et quand même très bien éduqués, et d’autres de vrais cons encore en crise d’ados à 40 ans ?


    • Radis Call 13 juin 2010 11:08

      Incroyable de lire sous alchimie « un enfant ça se dresse ! »

      Peuchère , il y en a qui en sont encore là !

      Mais non ça s’éduque...Même les mammifères le font : la lionne ne dresse pas ses petits : elle leur apprend à chasser, à se cacher et quand ils ont acquis une certaine autonomie , elle les quitte...

      Notons que certains parents ne renoncent jamais à exercer un pouvoir ou un contrôle sur leurs enfants...Et entre en lutte avec les relais sociaux , comme les enseignants justement...


    • morice morice 7 juin 2010 11:14

      « On n’est pas surpris du diagnostic ».


      on est surtout surpris de l’incapacité visible de l’auteur de l’ouvrage à adapter sa pédagogie aux plus récalcitrants : pour moi c’est le constat d« un échec aussi d’enseignant....

      la notion de »programme« à respecter est un leurre complet !

       »t le désastre en cours dans l’Éducation nationale." tient à son inadaptation complète au marché du travail et à des programmes aberrants, coupés de la réalité. On bachote plus qu’on ne fait réfléchir !! 

      • bonsens 7 juin 2010 11:17

        Pourquoi ne laisse t’on pas les éléves qui ont envie de travailler prendre les deux ou trois perturbateurs , les tremper dans le goudron et les plumes , et les mettre dehors d’un lieu qui devrait rester respecté , presque à l’égard d’un lieu de culte


        • Shaytan666 Shaytan666 7 juin 2010 11:23

          Aïe ! aïe ! aïe ! Vous n’avez rien compris à la poltique de l’enseignement aussi bien en France qu’en Belgique francophone, c’est le nivellement par le bas, l’école de la réussite, c.a.d. faire réussir le plus grand nombre possible même s’ils n’en ont pas les capacités.


        • morice morice 7 juin 2010 12:11

          les pendre, ou les écarteler, tant qu’à faire...


        • bonsens 7 juin 2010 12:19

          @ morice : une simple « bite au cirage » à la mode potache devrait suffir , dans ce cas


        • bonsens 7 juin 2010 12:21

          @ shaytan mon interrogation était rhétorique , je pense que c’est en effet pour cela qu’on ne les laisse pas ......


        • morice morice 7 juin 2010 18:23

          coutume débile, celle des bizutages infamants...


        • Halman Halman 13 juin 2010 10:42

          Oui bonsens, aujourd’hui encore quand j’en croise dans la rue de ceux que j’ai connus, leur foutre une bastos entre les deux yeux pour en finir avec ces dégénérés destructeurs de prof et d’élèves.

          Mais pour trois la vie s’est chargée de me venger.

          Un est en hôpital psychiatrique, un autre fait des allers et retours en prison, un autre est clodo et s’en prend à la société au lieu de s’en prendre à lui même..


        • Firedog Firedog 7 juin 2010 11:19

          Bof... Diatribe partisane anti-profs... Rien de bien intéressant ni de bien nouveau !


          • mariner valley mariner valley 7 juin 2010 11:28


            L’école ira mieux, le jour ou les parents seront responsables et arrêteront de prendre l’école pour ce qu’elle n’est pas.

            Arrêteront de demande a l’école d’éduquer des morveux alors que cela devrait être fait par les parents.

            Le job de l’école c’est d’instruire, l’éducation vient en second plan en soutient de ce que « devraient » faire les parents.

            Si les parents s’en foutent, faut pas être surpris que les enfants fassent de même. Les enfants prennent exemple sur les adultes....L’éducation d’un gamin c’est comme celle d’un chiot, mal éduquer des le départ et après quelques annees c’est lui qui fait la loi a la maison...


            • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 11:36

              >L’école ira mieux, le jour ou les parents seront responsable.


              Ben si les parents attendent de l’école qu’elles éduquent à devenir responsable
              Et qu’l’école attend des parents qu’ils le soient (responsables).

              On a pas fini de se mordre la queue.

              À croire que certains y prennent du plaisir smiley

            • mariner valley mariner valley 7 juin 2010 11:41

              Mais c’est pourtant comme cela que ca se passe.

              Or l’ecole a raison de demander aux parents d’éduquer leurs enfants ce n’est pas le job des profs. Leur trucs c’est la transmission des savoirs.

              Il n’y a pas a ce mordre la queue. Les rôles doivent être respectes....c’est juste qu’ils ne le sont pas....


            • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 11:56

              Monsieur, la grosse erreur c’est de croire que l’employeur des enseignants est le vrai demandeur d’éducation.


              Or, pas du tout,

              L’employeur des enseignants est un simple intermédiaire entre des demandeurs d’éducation (les parents) et des personnes qui devraient à priori être capable de répondre à cette demande (les enseignants).

              Si vous pensez que le job de l’école c de faire un travail que les demandeurs ne lui demande pas, c’est que vous faites simplement que répondre à une demande c’est commencer par n’en rien entendre ...

            • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 12:03

              Correctif, DSL

              Si vous pensez que le job de l’école c de faire un travail que les demandeurs ne lui demandeNT pas, c’est que vous CROYEZ simplement que répondre à une demande c’est commencer par n’en rien entendre ...

            • mariner valley mariner valley 7 juin 2010 12:53

              Ce n’est pas l’école d’éduquer les enfants, bien que c’est ce qu’attendent les parents.

              Ils faut faire comprendre aux gens (aux parents) que l’école n’est pas une gigantesque garderie, pour enfants en mal d’amour......C’est triste mais c’est comme ca.

              L’école c’est apprendre les maths, les langues, la culture, la capacité de réfléchir par soit-même...bref de vous donner un maximum d’outils pour faire de vous un Homme intègre capable de se d’emmerder tout seul.

              Je n’ai jamais vraiment appris par plaisir (a part quelques matières), je l’ai principalement fait dans un objectif d’emploi ET pour pouvoir la différence entre les analphabètes obtus refusant toute forme de contraintes.

              Un enfant n’est pas en mesure de raisonner du pourquoi du comment il doit savoir, lire, ecrire, parler et compter, il n’en perçoit l’utilité que plus tard.....


            • mariner valley mariner valley 7 juin 2010 13:16

              Et je remercie mes parents de m’avoir forcer a apprendre les tables de multiplications, exercices en tous genres et autre babiole en me disant que plus tard cela me servira......


            • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 13:20

              @Mariner


              >L’école ira mieux, le jour ou les parents seront responsables et arrêteront ...

              B*, mais vous vous rendez-compte que vous comparez un parent qui n’a rien d’autre que ce qu’il est à un enseignant qui bénéficie de formation, de bagages et d’une structure conséquente ?

              >Arrêteront de demande a l’école d’éduquer des morveux

              Quand j’entends ce genre de « jugements » sur des enfants, j’ai envie de vous dire 
              « Ok, ben on va juste supprimer les moyens accordés à la classe d’age des »morveux« , comme vous dites, pour les affecter à une structure qui ne s’appelera plus école avec des gens qui aimeraient s’en occuper ... »


            • mariner valley mariner valley 7 juin 2010 13:56


              mais vous vous rendez-compte que vous comparez un parent qui n’a rien d’autre que ce qu’il est à un enseignant qui bénéficie de formation, de bagages et d’une structure conséquente ?

              Depuis quand il faut être barder de diplômes et de formations spécifiques pour être parents...........et réveillez-vous.............. smiley smiley

              Vous savez enseigner a son enfant, respect des parents et de l’autorité, civisme, politesse....ne nécessite aucun diplôme..... un minimum de savoir vivre en société, de bon sens sont amplement suffisant.

              Pour le savoir il y a l’école et c’est aux parents d’expliquer l’importance de l’école, de ce qu’elle apporte et de la chance qu’ils ont d’y avoir accès......Pour ca aussi le bon sens suffit, pas besoin de diplômes.

              Pour le soutient scolaire je reste persuader qu’il existe des structures de soutien scolaire abordables voire gratuites....


            • Dominitille 7 juin 2010 14:12

              Bonjour
              L’ article de M. Villach ne porte pas sur la mauvaise éducation donnée par les parents de ces élèves mais de l’ incurie totale de certains enseignants et de l’ administration à réagir face à ces problèmes récurents des sauvageons perturbant continuellement et en toute impunité la classe.
              Le rôle des parents est à la maison celui des professeurs est au sein de l’ éducation nationale.
              Bonne journée


            • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 14:24

              Monsieur, j’espère que vous n’êtes pas enseignant


              Parce qu’un enseignant qui juge la matière même de son travail comme de la raclure nasale n’est à mon sens pas digne d’enseigner.

              Je le comprendrais venant d’un parent qui n’a lui pas reçu d’éducation professionnelle et qui n’a que son « savoir-vivre » acquis.

              Cela dit et considérant donc, que vous n’êtes pas ce type de professionnel qui rejette sur sa matière sa propre incompétence à exercer et à s’organiser pour faire évoluer ladite incompétence, je dis que je trouve particulièrement « fort de café » de penser que bon sens et savoir-vivre serait des qualités innées à ne pas faire passer dans le cadre scolaire.

            • mariner valley mariner valley 7 juin 2010 14:34

              je dis que je trouve particulièrement « fort de café » de penser que bon sens et savoir-vivre serait des qualités innées à ne pas faire passer dans le cadre scolaire.

              Le bon sens et le savoir vivre je les ai principalement appris a la maison, désole : apprendre a dire merci quand on vous tend votre assiette....pardon dans un autre cas.....bref des trucs simples....certes l’école est venue consolider mais elle n’a jamais été a l’origine....


            • Dominitille 7 juin 2010 14:39

              je ne comprends pas trop ce que vous voulez dire.


            • Dominitille 7 juin 2010 14:40

              MOn commentaire s’ adresse à alchimie


            • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 14:51

              >mais elle n’a jamais été a l’origine....


              En quoi cela vous génerez que cela soit enseigné à l’école si personne ne vous obliger à le faire vous ! - Il peut très bien exister des spécialistes chargés d’apprendre ce genre de chose en cas pratiques et concrets.

              Vous savez, si on s’arrêtait au fait que des parents ont appris ou fait apprendre à leurs enfants à calculer ou à lire, avant l’existence de l’école elle n’existerait pas ...

            • Dominitille 7 juin 2010 15:03

              alchimie,
              Ce n’ est pas du tout ce que j’ ai écrit. 


            • Dominitille 7 juin 2010 15:28

              alchimie
              Posez la question directement à l’auteur, dans ce cas.
              je vous laisse le dernier bout de gras, apparemment vous aimez aussi chipoter.


            • morice morice 7 juin 2010 18:23

              Ce n’est pas l’école d’éduquer les enfants, bien que c’est ce qu’attendent les parents.



              c’est clair et NET en effet !

            • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 18:34
              T’as raison Morice - 

              Les plus meilleurs reflections comiques proviennent d’ignorants au quotidien pitoyable ...

            • mariner valley mariner valley 7 juin 2010 21:15

              Et oui les parents en voulant donner ce role a l’ecole (celui d’eduquer)  : 1- se trompent 2- de decharge de leurs responsabilites....


            • mariner valley mariner valley 7 juin 2010 21:17

              Les ecoles ont ete crees pour pouvoir transmettre des connaissances en premier lieu, pas pour se substituer aux parents...ca c’est de la garderie


            • foufouille foufouille 7 juin 2010 21:46

              "Les ecoles ont ete crees pour pouvoir transmettre des connaissances en premier lieu, pas pour se substituer aux parents...ca c’est de la garderie"
              il etait surtout question de parler la meme langue pour obeir aux ordres des officiers
              rien d’autre


            • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 22:11

              @foufouille

              À voir constater les besoins pédagogiques dans le cursus des formations enseignantes et l’importance donnée aux programmes on peut se demander si ce n’est pas prémédité.

            • asterix asterix 7 juin 2010 23:18

              Je te trouve un peu réducteur. L’auteur n’a pas abordé l’enseignement par une critique de la jeunesse en général, mais en dénonçant un fait évident : tous les jeunes sont victimes des deux ou trois imbéciles par classe qui se permettent tout et se plaignent encore de... relisez, relisez !
              Il dénonce la passivité des autorités supérieures, moins on en fait, moins on aura de problèmes. A mon avis, il doit être un excellent enseignant et c’est peut-être toi le mauvais élève.


            • Barrous Barrous 8 juin 2010 10:26

              @ mariner valley

              Pas du tout d’accord avec vous !!! L’enfant passe bcp plus de temps à l’école qu’avec ses parents. C’est le système ! Comment voulez-vous que des parents éduquent leurs enfants 3h par jour, après être rentrés le soir, crevés par le boulot !

              L’école doit aussi avoir un rôle d’éducation, sinon il faut changer tout le système : travailler 5 ou 6h par jour, pour pouvoir passer le reste de la journée en famille.

              La vraie source du problème est qu’on n’a pas arrêter, depuis quelque temps maintenant, de prêcher la « bonne » manière d’éduquer ses enfants : il ne faut pas les frapper, il ne faut pas leur donner de fessée........

              L’adolescence est l’âge de toutes les folies, où l’enfant entame un « jeu » de provocations et de défis pour s’affirmer et voir jusqu’où il peut aller ! Si en plus l’adolescent trouvent autour de lui un environnement passif, ayant même « peur » de le punir, il se permettra tout et n’importe quoi !

              @ l’auteur

              Tout à fait d’accord avec vous sur la conclusion. C’est bien l’ère de la privatisation des services publiques, car à ce qui paraît, l’état doit beaucoup à nos amis banquiers smiley


            • mariner valley mariner valley 8 juin 2010 10:35

              @barrous

              L’école doit aussi avoir un rôle d’éducation, sinon il faut changer tout le système : travailler 5 ou 6h par jour, pour pouvoir passer le reste de la journée en famille.

              mais oui une reforme complète du système est a revoir. Pourquoi pas travailler moins d’heures mais réduire les vacances pour faire le programme au complet et non allege


            • mariner valley mariner valley 8 juin 2010 10:37

              La vraie source du problème est qu’on n’a pas arrêter, depuis quelque temps maintenant, de prêcher la « bonne » manière d’éduquer ses enfants : il ne faut pas les frapper, il ne faut pas leur donner de fessée........

              Et oui c’est ce qu’on appele l’enfant Roi une idiotie sans nom


            • Barrous Barrous 8 juin 2010 12:12

              @ marinier valley

              Et pourquoi ne pas travailler moins et avoir les mêmes vacances ? smiley
              Après tout, on n’arrête pas de faire des progrès techniques, des robots qui travaillent à la place des hommes. Mais au lieu que tout le monde en profite, ce sont les investisseurs qui se réservent toute la marge de bénéfices, et ils vont même jusqu’à délocaliser les industries chez nos amis asiatiques pour que ça leur coûte encore moins cher : quelques bols de riz par jour !

              Cette réforme signifie priver le capitale de ses énormes avantages ! Mmmmm, ils vont pas se laisser faire.

              « Pourquoi pas travailler moins d’heures mais réduire les vacances pour faire le programme au complet et non allege » : je doute de la qualité de nos programmes scolaires ! Est-ce qu’ajourd’hui, avec un cartable de 10kg, nos enfants sont plus cultivés qu’il y a 30 ans ?
              J’en doute fort smiley


            • mariner valley mariner valley 8 juin 2010 12:21

              @Barrous

              La question n’est pas uniquement dans le poids du cartable.

              Mais plutôt une question de motivation de l’élève a travailler et a vouloir apprendre.....un élève d’aujourd’hui ou d’il y a 30ans non-motives finira mal.
              Or il y a 30 ans tout le monde ne pouvait pas aller a l’école pour diverses raisons ou finissait l’école très tôt .

              Aujourd’hui, il est relativement facile de poursuivre ses etudes assez longtemps.


            • mariner valley mariner valley 8 juin 2010 12:24

              Pourquoi y a-il autant d’échecs scolaire et d’élèves arrivant en seconde a sachant a peine lire et ecrire...


            • mariner valley mariner valley 8 juin 2010 12:25

              Mes parents n’ayant pratiquement pas de diplômes ont une orthographe bien meilleure que la mienne.
              Oui c’est une question de programme mais pas uniquement je pense


            • Barrous Barrous 8 juin 2010 12:57

              @ marinier valley

              Il est certain que la volonté de « débilisation » de la jeunesse se retrouve dans plusieurs aspects, et pas seulement dans le programme scolaire. Le but étant de créer un futur consommateur éternellement insatisfait, et qui sera obligé de travailler plus et faire de plus en plus de crédits pour consommer encore et toujours, sans jamais être vraiment satisfait, pour le bonheur du système bien sûr.

              Les enfants ont souvent un choix malheureusement facile à faire : des heures d’amusements sur Xbox ou des cours lassants.

              La déduction logique est donc que l’ingrédient « plaisir » manque cruellement dans l’éducation.
              Et en cela, la méthode française (ou méthode globale) est bien à blâmer : ça se résume à de l’ingurgitation et vomissement de tout le programme scolaire. On n’explique jamais l’origine des choses, comment ce scientifique à imaginer cette formule. Au lieu de suivre un process constructif, qui va du simple au compliqué, la méthode française balance directement une formule qui fait un kilomètre de long, et c’est après qu’on essaie de la simplifier et de la comprendre par des cas spécifiques. Tout l’inverse du process de réflexion utilisé par le scientifique, ou de façon général, par le producteur de savoir.

              Je n’oublierai jamais comment un professeur de mécanique des fluides (qui enseigne aussi au canada) nous avait expliqué un opérateur spatio-temporel : par un pêcheur dans sa barque qui se déplace le long d’une rivière, et qui compte le nombre de poissons qui passent sous ses pieds ! Un vrai plaisir pour la cervelle !

              C’est ce qui nous manque, le plaisir de réfléchir !


            • Halman Halman 13 juin 2010 10:18

              D’accord avec vous Mariner, mais la crise d’ado ne vient pas de l’éducation des chiares dès les premières années.

              On voit souvent des gamins des plus gentils devenir de vrais folles psychotiques à 13 ans et ne se calmer que vers 25 ans.

              C’est physiologique, ce n’est pas une question d’éducation.

              Certains ados sont bons pour l’asile et pas depuis il y a 25 ans mais cela a toujours été.

              Déjà dans les années 70 des profs de lycées professionnels où l’on se débarrassait de tous les cas dont les filières normales ne voulaient plus, se suicidaient à cause de leurs élèves. Ceux que l’on appelait les CPPN.

              Ces gamins irresponsables hystériques incontrôlables et psychopathes.

              Il était impossible pour les prof de faire cours avec ces malades mentaux là, les chaises, les vêtements, les cartables volaient par les fenêtres, etc.

              Le prof pouvait avoir une carrure à la Chabal ces psychopathes d’ados n’en avaient rien à faire et sortaient faire leur cirque ailleurs.

              Violer une fille en groupe dans une classe pendant la récré cela ne leur posait aucun problème moral, séquestrer l’infirmière ou le directeur de l’établissement, mais c’était trop rigolo pour eux. Souder ensemble une bouteille d’acétylène et d’oxygène au risque de faire exploser l’établissement, mais ça les fait rigoler. Organiser des batailles de rues entre bandes dans le Lycée, tant qu’on y est, Etc.

              J’ai vu en une année scolaire une jeune prof dont c’était la première année se suicider au gaz, un autre sauter du 7ème étage et un autre avoir un infarctus.

              L’éducation est totalement sans le moindre effet sur certains ados en furie. Au contraire, je le vois de plus en plus souvent dans le bus, quand des adultes leur font des réflexions, la morale, ce sont les moqueries, les insultes et les hurlements qui redoublent.

              Il faudrait leur faire de force tous les jours des piqures qui calment leurs hormones.

              Certains psychiatres le disent bien non officiellement, ils sont incapables de savoir si, quand un parent leur amène leur progéniture en crise de délire, de hurlements, d’insultes, de diagnostiquer une simple crise d’adolescence ou bien un véritable psychopathe.

              Pour ceux là ce ne sont pas les parents en cause, mais leurs hormones en furies de la crise d’ado.


            • Halman Halman 13 juin 2010 10:44

              Parce que pour vous Barrous, il faut expliquer aux gens qu’apprendre est un plaisir ? Alors que c’est tellement naturel.


            • Radis Call 13 juin 2010 10:53

              Halman votre ignorance et vos préjugés me font rire...

              Vous parlez de physiologie , je pense que vous voulez dire d’organicisme ...

              Mais de toutes façons l’éducation au sens large : familiale et environnementale ont tout à voir là dedans : ne deviennent pas psychopathes ou simplement déviants , des êtres programmés génétiquement pour...

              La psychopathie relève de graves carences à des ages très précoces :déficience , absence de la mère , violences familiales répétitives...

              Les déviants posent un problème plus complexe de société : carence d’autorité des parents , absence de ceux-ci : le travail , certains divorces , absence de rencontre avec des individus structurants sur le plan affectif et des repères , phénomènes de bandes et de drogue , et ce qu’on appelle pudiquement et fautivement « échec scolaire » la plupart du temps la conséquence

              Quant à la psychose (schizophrénie ), c’est un autre sujet que vous avez les moyens , rien que sur le net , d’aborder... .


            • Dzan 13 juin 2010 20:50

              Depuis quand il faut être barder de diplômes et de formations spécifiques pour être parents...........et réveillez-vous..............

              Depuis quand il faut être bardé...é et non er. ou alors il ne faut pas l’écrire en gros, on le verra moins.


            • non667 7 juin 2010 11:29

              à paul villach ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

              à daniel arnaud +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

              "professeurs qui, masochistes, y consentent : à vrai dire - mais il ne faut pas le répéter - c’est le prix qu’ils acceptent de payer pour faire carrière - devenir chef d’établissement ou inspecteur - ou obtenir quelques misérables faveurs - des classes choisies, un emploi du temps sur mesure, un avancement rémunérateur dans les échelons au « petit choix », au « grand choix » ou - qui sait ? - aux anchois, et non à l’ancienneté…« 
              vrai pour une petit minorité
              pour 90% c’est qu’en dehors de l’E.N. ils ne voient pour eux que du chaumage .
               »désastre est programmé depuis 1996" par l’ocde
              mais dès 1955 par ???? avec accéleration en mai 68
              j’ajoute

              tout ce qui arrive a l’éducation nationale ne doit rien rien rien au hazard :

              non non les ministres ,recteurs ,inspecteurs généraux ,inspecteur d’académie , prof d’ena ,d’iufm ne sont pas des imbéciles !

              par contre ils nous prennent (et à juste titre ,la preuve ) pour des imbéciles ça c’est sûr !

              but de toutes les réformes (math moderne,methode globale,notation par lettre .....distributeur de préservatif a l’entrée des collèges et lycées ...)qui ont suivi la transformation du ministère de l’instruction publique en ministère de l’éducation nationale =1°réforme( :
              pour la droite : demolir le public pour renfocer le privé , abrutir la vil populace en lui faisant croire que c’étaient des réformes progressistes
              pour la

              gauche (communiste ) pourrir l’éducation pour pourrir et faire échouer la société capitaliste française /l’urss .


              • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 11:59

                Evidemment, puisque dans le privé, l’État employeur fixe des règles identiques pour accorder des crédits : faire bouffer du programme plutôt que du bon sens ...


              • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 12:20

                >ce n’est pas un problème de crédit. Vous parlez de « demandeur » d’« employeur », mais le décideur aujourd’hui ... c’est l’élève (ou plutôt le groupe).

                L’élève décide ce qu’il veut apprendre mais il n’est demandeur d’autre chose que de choix utiles à ce qu’il perçoit de la vie.
                L’élève n’est pas conscient de l’intérêt de ce qu’il pourrait apprendre. Son intérêt pour les sujets évoluent en fonction d’une multitude de paramêtres. Et si aujourd’hui les « matières » enseignées n’intéressent pas certains élèves c’est qu’ils ont tout à fait conscience qu’elles ne sont pas leur priorité.
                C’est un peu comme enseigner « nos ancêtres les gaulois » aux peuples de nos anciennes colonies ...

                >Par ailleurs, contrairement à ce que vous pensez beaucoup de parents ne sont pas demandeurs d’éducation : ils sont demandeurs de garderie, de cantine et de « compréhension ».

                TOUS les parents à de très rares exceptions sont demandeurs d’outils permettant à leurs enfant de devenir ...

                TOUS

              • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 12:58

                @Alchimie


                TOUS à de rares exceptions

                Les seules véritables exceptions se situent chez ceux qui enfantent par intérêt ...

                Ceux là se rendent compte en général dès le premier enfant que les aspects négatifs compensent plus que largement les quelques maigres avantages.

                Et justement, ces parents là sont en général les plus formatés smiley

                Et vous savez, alchimie, même quand vous croyez faire un enfant par intérêt, au début, vous êtes rarement insensible complètement à son « charme » - un bébé est un des plus grands séducteur au monde (séduire les cons, c une question de survie pour un bébé - la loi de la jungle, vous connaissez - smiley

                Donc, quand il est en age de se rendre à l’école vous attendez même un tout petit peu qu’il ait des armes pour s’adapter (ne serait-ce que pour vous soutenir quand vous n’aurez plus les capacités pour le faire)

              • Gollum Gollum 7 juin 2010 13:03

                A alchimie : si le privé était comme le public on comprendrait mal les listes d’attente concernant ce secteur.. Le privé est encore relativement sanctuarisé mais il est clair qu’au train où vont les choses, cela ne durera pas longtemps...


                Quant aux incivilités et non-respect des élèves, le corps enseignant majoritairement de gôche et sympathisant des idées de 68 du genre : « il est interdit d’interdire » sont en grande partie responsables.. ils ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis..

              • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 13:41

                @ Alchimie
                Oui mr je-sais-tout ! Des parents d’élèves tels que vous qui expliquent aux profs que leur enfant est particulier, génial et incompris, il y en a largement assez.
                On comprends mieux le pourrissement


                Monsieur, g eu de parfaites relation avec tous les enseignants que g cotoyés.
                C’est une profession où les cons ont tendance à s’éliminer d’eux même et en général, ils sont ont même assez de métiers pour ne pas dévaloriser ou insulter des parents qui se contentent de donner leur avis.
                Mes enfants font un carrière excellentes et je les remercie d’avoir fait ce qu’ils ont pu avec les outils de « merde » passez moi l’expression dont ils disposaient ou qu’on leur imposaient d’utiliser.

                Je suis une fois tombé sur un congénétiquement modifié. J’ai changé d’école et tout est rentré dans l’ordre ...

              • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 14:12

                Comme je vous l’ai proposé précédemment, donnez moi votre identité et je me ferais un plaisir de vous révéler mon CV smiley


              • Pelmato 7 juin 2010 14:15

                Parents ! smiley smiley smiley


              • Pelmato 7 juin 2010 14:19

                La seule profession où il n’y a pas de con c’est : parents !!
                 smiley


              • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 14:30

                @Alchimie

                Alors, je vous explique l’informatique monsieur le mathématicien :
                Ce n’est pas parce que vous avez ces informations qui s’affichent quand vous êtes connectés vous-même que le plébéïen que je suis y a accès.

                Pour moi et pour le reste des lecteurs du site, vous êtes juste un anonyme ...

              • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 14:45

                >Bon alors je vous explique Viot, vous cliquez sur mon Pseudo et, oh miracle, vous des informations sur ma personne !


                Déconnecter vous de ce site et vous verrez bien que je ne peux pas connaitre votre identité.

                Un anonyme qui fait semblant de croire qu’il ne l’est pas et qui profite de son anonymat pour insulter, c juste un lâche ...

                Restez donc lâche (si vous ne voulez pas révéler votre identité) - ou idiot (si vous ne pouvez pas) monsieur. Il n’y a aucun mal à être l’un ou l’autre, c même très confortable parfois smiley

              • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 15:06

                Figurez vous que je n’aime pas faire étalage de mes « compétences ». C’est une question de principe. 


                Enfin, si ça vous fait plaisir, j’ai entre autre chose un DESCF (vous devez connaitre smiley ainsi qu’une formation généraliste en éco-biologie ...

                Le reste vous le saurez quand vous aurez révélé qui vous êtes - la transparence ça m’aide à respecter. smiley

              • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 15:22

                Ouaip, je fais peut-être étalage de mon incompétence, mais comment savoir que je ne suis pas jugé par un porc puisque ... vous garder votre anonymat smiley

              • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 16:10

                Dans la vie comme dans l’amour, le perdant c celui qui ne joue pas.


                Tu ne perds pas parce que tu me laisses le dernier mot, tu TE perds parce que tu crois que c’est important pour moi ...

                Tu perds parce que tu caches ce que tu es derrière un pseudo.

                Je n’ai rien à gagner à ce je là ...

                C’est toi qui à tout à y perdre, mec smiley

              • xbrossard 7 juin 2010 17:52

                @Marc Viot

                on voit à votre message que vous aimez beaucoup les enfants...dôù vos reflexions très éclairés sur la question...



                NB : c’est de l’humour


              • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 18:22

                @machinbidule


                Alchimie peut parfaitement jouer à cache cache, c juste qu’il faut qu’il sache à quel moment il est découvert, ça lui évite de continuer tout seul smiley

              • morice morice 7 juin 2010 18:25

                Eh oui Gollum, vous aussi vous êtes bien influencé par le discours ambiant : renseignez-vous mieux le privé n’est pas sanctuarisé.


                exactement il y a droit aussi, mais il vire davantage et écrème à l’entrée....

              • Paul Villach Paul Villach 13 juin 2010 12:30

                @ Ribagel Birtre

                Sans en avoir la vocation, cette passion de transmettre m’est venue en enseignant : le contact avec les élèves et les étudiants est vivifiant.

                Le problème est que j’ai été personnellement confronté à une véritable guerre où les incultes étaient soutenus par l’administration-voyou de l’Éducation nationale qui suivait le mode d’emploi du rapport de l’OCDE de 1996 !

                Il faut voir ce dont ils sont capables : ils détournent les pouvoirs disciplinaires pour diffamer et détruire leurs adversaires qui défendent une école de culture. Je l’ai raconté dans plusieurs livres : « Un blâme académique flatteur » est le dernier : inventer des fautes de service pour blâmer un professeur (du principal jusqu’au ministre !), il faut le faire ! Ce n’est pas moi qui le dit, mais le tribunal administratif de Nîmes qui l’a dénoncé le 7décembre 2006 en annulant ce « blâme académique » infligé, a-t-il constaté, sans raison (inexistence matérielle de motifs) !

                Des voyous pur sucre, je vous dis, ces administrateurs à gilet et cravate qui se sont avilis à commettre pareille vilénie ! Et ils n’ont pas été sanctionnés ! Ils sévissent toujours, sauf l’inspecteur d’académie qui est parti à la retraite avec les honneurs évidemment . Mais tout le monde s’en fout ! Paul Villach


              • Yakaa Yakaa 7 juin 2010 12:02

                La destruction progressive de l’école publique,
                au même titre que d’autres services publics
                est une vraie volonté politique.

                « Qui veut tuer son chien dit qu’il a la rage »


                • Massaliote 7 juin 2010 14:07

                  « La destruction progressive de l’école publique,au même titre que d’autres services publics est une vraie volonté politique. » Pas exactement, la volonté politique est la destruction de l’éducation nationale. Pas que de l’école publique. Un peuple d’ignares est tellement plus façile à mener. L’école privée est aussi gangrenée que la publique.

                  Récemment, à Marseille, un élève d’un établissement « catholique » très réputé a été exclu pour y avoir introduit une arme. La situation ne cesse de s’y dégrader. L’enseignement y est fait par des laïques dont une bonne majorité est très à gauche. Je me souviens d’une mère de famille outrée que des profs fassent leur petite propagande en classe et qu’un responsable qui la recevait soit visiblement plus intéressé par les postérieurs des élèves de première qui passaient devant son bureau que par ses propos. - :> La sélection par le fric en fait un repaire de racailles bling-bling. Les élèves qui y perdent une veste ou un blouson (de marque comme il se doit) ne se donnent même pas la peine de le chercher. Et cette engeance détiendra le pouvoir... smiley


                • Yohan Yohan 7 juin 2010 12:22

                  Comment voulez vous qu’il en soit autrement.
                   L’école française est faite pour ceux qui carburent au kérosène. Ceux qui ne peuvent suivre le rythme finissent mazoutés, donc ils font de la résistance et foutent le bordel.
                  Ceux qui parviennent à suivre le rythme sont bourrés d’angoisses, les profs et les parents faisant de leur mieux pour les enfoncer en mettant une pression terrible sur la réussite (choix de la bonne école face au chômage endémique, l’insécurité grandissante, conflits mondiaux, impossibles retraites).
                  Du coup, nos jeunes ne sont pas bien dans leur tête, c’est rien de le dire
                  D’un côté, les jeunes en échec scolaire et en errance, de l’autre des élèves brillants qui redoublent des prépas, la faute à des numérus clausus débiles, qui ne tiennent même pas compte des besoins de demain.
                  L’éduc Nat est anxiogène, malade et rongée par la paralysie.


                  • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 13:03

                    Le vrai problème des enseignants, c que l’Etat les payent à faire un sale boulot.


                    Un sale boulot, c’est un boulot qui fait les chier et que de moins en moins de gens leur demandent.

                  • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 13:53

                    Dites, vous pensez vraiment que le meilleur moyen d’exprimer votre frustration c d’essayer de m’en faire porter la responsabilité ?


                  • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 14:09

                    >Ah oui vous n’avez pas répondu


                    Càd que vous n’aviez pas vraiment posé la question. Je ne répond qu’aux questions directes, ça évite des malentendus smiley.

                    Donc, figurez vous que mon père a longtemps pourvu les écoles en matériel pédagogique de toute sorte.

                    Personne ne m’a forcé, je me suis baigné dans la pédagogie qd gt petit. Le matériel était là, mon père était au travail, j’utilisais les jeux ou j’en demandais l’utilité qd j’avais l’occasion de le croiser ...

                  • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 14:40

                    @Alchimie
                    >Donc votre père installait le matériel pendant que le professeur faisait cours, original !!

                    Euh il me semblait que le verbe « pourvoir » était suffisamment simple pour que son sens soit accessible à tous ...

                    Donc écoutez, monsieur le pseudo au sens pour le moins perverti, reprenez le contrôle de vous même et essayez d’être un peu plus objectif dans l’échange si vous vouliez qu’il soit constructif.

                    A moins ... que vous n’ayez pas particulièrement besoin de construire mais plutôt de vous protéger en justifiant par ce comportement pour le moins agressif .

                  • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 14:57

                    Il est vrai que si vous êtes persuadés que je veux imposer mon point de vue, vous aurez du mal à examiner mes remarques en pensant qu’elles pourraient être constructives.


                    Alors, pouvez vous parcourir rapidement mes observations en relevant juste celles qui n’ont pas de critères de jugement sur votre façon d’agir. IL me semble que c qd même la grande majorité.

                    Je n’ai pas l’intention de vous remettre en cause et je veux même penser que vous exercez votre métier en toute conscience professionnelle.

                     smiley

                  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 7 juin 2010 12:44

                    Jean-Yves Willmann, professeur des écoles démissionnaire a créé un site, état de droit, où il fait des propositions en matière d’éducation, mais aussi de justice et de société pour modifier cette dangereuse situation.


                    • Immyr Immyr 7 juin 2010 13:07

                      Est-ce Dolto qui est passé par là, ou le temps.

                      Comment peut-on comparer 2 temps qui sont incomparables.
                      Qu’y-a-t’il d’anxiogène ? L’éducation ou la société où cette éducation prend place ?
                      Qui fabrique cette anxiété d’avenir qui mène à la violence ? 
                      Je n’arrive pas à comparer l’éducation pendant les 30 glorieuses, où la croissance était le credo, le plein emploi la règle, un certain espoir dans l’avenir le moteur, avec l’éducation post-années 80, avec l’explosion du chômage, la mondialisation, la recherche de l’hypercompétitivité, la destruction de l’industrie pour une économie de services. C’est indéniable que nous n’avons pas tous le même corps, les mêmes familles, les mêmes situations professionnelles, les mêmes aspirations. En détruisant tout un pan de l’économie, toute une catégorie de la population dépendant de ce pan en question (industrie lourde, exploitation des matières premières, textile, etc...) se trouve désemparée. La perte de contrôle sur la vie de tous les jours, la perte de l’espoir dans l’avenir, se traduit par la perte de confiance dans le système qui gère la société.
                       C’est la violence économique qui crée la violence et la barbarie et non l’école qui en est juste le reflet à un certain niveau.
                       L’école reste l’école, et les enseignants que je rencontre tous les jours, ne sont ni pires, ni meilleurs que ceux que j’avaient dans ma jeunesse. Ce n’est pas l’école qui a changée. C’est la société. Comment peut-on demander à la seule école de compenser les failles de la société ?

                       Les enseignants ne sont que les reporters du front de la guerre économique de la société à l’école si vous me permettez l’expression. 

                      • Furax Furax 7 juin 2010 15:36

                        C’est tout à fait exact Immyr.
                        Deux époques incomparables.
                        Pour compléter, je reproduis ci-dessous un post que j’ai adressé récemment à Chalot.

                        « Notre système scolaire est à bout de souffle, chacun cherche à sauver les meubles pour ses propre enfants, c’est assez naturel. Pour ce qui est des causes, je crois qu’il faut aller chercher beaucoup plus loin.
                        Le point faible c’est le collège. Le collège unique depuis la réforme Haby en 1975. Ce n’était pas une mauvaise idée en soi. Remplacer les vieux CEG par des sortes de mini-lycées.
                        L’enseignement dans les Collège d’Enseignement Général était assuré par des instits chevronnés vaguement spécialisés en maths/ sciences ou en lettres. Nous sommes après 68, l’Université est reine. Dans les collèges uniques, on mettra des professeurs, venus de l’Université, un par matère. Des titulaires du CAPES ou même de l’agrégation. Exit les vieux instits.
                        Mais deux phénomènes vont se conjuguer à la mise en place de cette réforme : un accroissement considérable de effectifs et l’arrivée massive des enfanfs du »regroupement familial« .
                        Des jeunes profs très diplômés et complètement débordés.
                        J’ai fini ma carrière en ZEP. Excellent souvenir. Mais lorsque je voyais mes élèves quitter l’école primaire où ils étaient connus, choyés, suivis, dont nous connaissions les parents et les grands frères, pour un collège où ils allaient changer de salle et de prof toutes les heures...Le CEG avait du bon ! »

                        Mais il est bien vrai que l’école n’est que le symptome d’une société gravement malade.


                      • Immyr Immyr 7 juin 2010 15:50

                        @ Furax


                         vous savez mon cher Furax,

                         je vois au cours de mon exercice quotiden, des familles désemparées de devoir placer le grand père ou la grand-mère, en maison de retraite, complètement culpabilisées. Je leur dis toujours que ce n’est point leur faute mais c’est juste le changement de la société. Loin est le temps, où 2-3 générations vivaient ensemble sous le même toit, travaillant sur les mêmes terres ou dans les mêmes usines, où il y avait toujours quelqu’un de présent pour s’occuper de la santé des ancêtres ou des ancêtres présents pour s’occuper de l’éducation des plus jeunes. La vie « moderne » fait éclater les familles et les habitudes. Je ne suis pas « nostalgique » d’un passé révolu, mais le constat est là. 

                         Fast Food, Fast Society, Fast habits, Fast Family ??? smiley

                         amicalement.

                      • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 14:29

                        @Alchimie

                        Alors, je vous explique l’informatique monsieur le mathématicien :
                        Ce n’est pas parce que vous avez ces informations qui s’affichent quand vous êtes connectés vous-même que le plébéïen que je suis y a accès.

                        Pour moi et pour le reste des lecteurs du site, vous êtes juste un anonyme ...

                        • libellule 7 juin 2010 14:32

                          Le vrai problème qui nous touche depuis environ 30 ans c’est que sous prétexte d’une certaine « liberté » de l’enfant, et de la non-condanation de la culture de la rue par peur de racisme, les politiques se sont complètement déresponsabilisé. C’est un peu comme si on avait admis qu’il était normal qu’un élève réponde à un prof, ne fasse pas ses devoirs, ou réponde à un flic. Cette situation est particluièrement grave dans les quartiers avec la génération « nan nan » (merci Diams et les autres bourricots) qui ont inventé le concept « c’est la faute de la société » ... (merci la gauche bien pensante et les fils de pute de skyrock)

                          ce qu’il nous reste à faire (à la place de perdre du temps sur la burka ou d’envoyer nos hommes en afganhistan ....)

                          - TRIPLEMENT des effectifs de profs (2 profs par classe)
                          - DOUBLEMENT des effectifs de police
                          - DESCENTE de police pour CARSHERISER les grosses racaille.
                          ZERO TOLERANCE et utilisation de la force.
                          - CREATION de pénitencier pour les délinquants multi-réscidiviste (+ de 10 fois) avec la bonne vieille claque dans la gueule en cas de refus d’obéir
                          - CREATION de pénitencier « léger » pour les délinquant légèrement multi-réscidiviste (+3 fois) ou la discussion verbale sera un peu plus priviliégiée (car on peut encore les sauver ...)
                          - MISE en place d’un revenu MAXIMAL qui dépendra de plusieurs facteurs et limitera les privilège de certaines professions
                          - REDUCTION de l’immigration ET régularisation de tous les sans papiers actuels.
                          - AUGMENTATION IMPORTANTE du smic et mise en place du « TRAVAIL OBLIGATOIRE » qui permettre aux jeunes n’ayant pas assez de diplome de trouver un travail dans l’artisanat ou le batiment prenant la place des travailleurs immigrés (ou clandestin) anciennement sous payé
                          - LIMITATION des appartement/maison à 2 par famille et controle de la speculation immobilière pour que le logement devienne un droit avant d’etre un bien
                          - Construction d’un nouveau parc immobilier pour reloger ce qui ont en besoin et faire travailler les jeunes ayant peu de qualification tout en leur fournissant une formation dans le batiment
                          - FERMETURE DES ECOLE PRIVEE
                          - OBLIGATION D ALLER A L ECOLE avec des horaires ELARGIES (8 heures - 18 heures) incluant des activités physique, de la vraie culture (pas de rap de merde) et la mise en place de cours de soutiens avec la participation des meilleurs élèves afin d’augmenter la solidarité au sein de la classe
                          - CREATION d’écoles spécialisées avec 2 profs par classe pour un meilleur SUIVI et CONTROLE des élèves
                          - SANCTUARISATION de l’’école : uniforme, dicipline, et droit au respect du professeur qui pour prendre des sanctions LOURDES au moindre manquement et convocation immédiate des parents
                          - COUVRE FEU à partir de 20 heures pour les moins de 13 ans, 23 heures pour les moins de 15 ans ( environ)
                          - PERTE des allocations FAMILIALES si les 2 point précédents ne sont pas respectés

                          )J’ai fait ca en 10 minutes, soyez indulgent )

                          a+


                          • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 15:39

                            Le vrai problème, c’est plutôt que si nous savons à peu prêt là où nous devrions arriver, cela changerait tellement nos valeurs et remettrait tellement en cause nos façons de fonctionner que nous préférons attendre le point de rupture, quand l’inertie du système ne nous fera plus face.


                          • foufouille foufouille 7 juin 2010 15:53

                            une bonne grosse dictature et fabrique a soldats !
                             smiley


                          • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 16:25

                            Ce qui est important, ce n’est pas la règle, mais de recueillir l’adhésion de ceux qui y sont soumis ...


                          • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 16:38

                            Lol - Tant que tu adhères à la route smiley


                          • libellule 8 juin 2010 13:44

                            @foufouille,

                            Je suis désolé mais on en est arrivé à un tel point qu’il n’y a pas d’autre solution que des mesures de sanction et de controle étendues pour compenser la dérive des 30 dernières années.

                            Mais je ne veux ni dictature, ni fabrique de soldats.

                            Je suis sur que +60% de la population serait d’accord pour augmenter les effectifs de profs, de policiers, les horaires de cours ET la mise en place de couvre-feu


                          • Traroth Traroth 7 juin 2010 14:38

                            "Mais ces tyrans ne sont aussi redoutables que parce que l’encadrement éducatif a démissionné en rase campagne et leur laisse le champ libre«  : Voila la phrase la plus importante de l’article. Des cancres, des élèves agités, il y en a toujours eu, de même que des profs incapables dont la classe était une »pétaudière« (terme dont Pagnol fait abondamment usage dans le »Temps des secrets« , »Topaze« ou »Merlusse").
                            Ce qui a changé, c’est cette obligation faite aux professeurs d’accepter cette situation sans essayer d’y mettre bon ordre.


                            • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 17:05

                              Vous voulez me faire croire que cette mécanique administrative complexe aurait été monté alors qu’il suffit de savoir leur demander de le laisser dans un coin à l’entrée de la classe ?

                              Bon éviter le bavardage, c moins évident, vu que la bouche n’est pas détachable, mais un portable ? - pourquoi voulez vous confisquer un portable ?

                              Mais pourquoi les prof sont sélectionnés et formés sur leur connaissance en telle ou telle matière et si peu formé à susciter l’adhésion des élèves ?

                            • Graindesable Graindesable 7 juin 2010 17:14

                              Ça c’est de l’utopie. Certes la majorité des élèves le fera, ceux là qui ont appris à respecter leur professeur, mais il y aura toujours une minorité pour discuter et entrer dans des palabres qui prendront la moitié de l’heure de cours. Ouvrez les yeux, l’article le dit bien, une minorité de perturbateurs soutenus par des parents qui rappliquent pour contester la moindre punition, peuvent mettre en l’air toute une heure de cours. Croyez bien qu’au prochain cour l’enseignant ne prendra même pas la peine de tenter encore l’expérience.


                            • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 17:31

                              >mais il y aura toujours une minorité pour discuter et entrer dans des palabres qui prendront la moitié de l’heure de cours


                              Ok, bon, ben vous envoyer lesdits palabreurs palabrer avec un adulte prêt à échanger sur ce qu’ils ont à dire.

                              C utile de savoir palabrer respectueusement, C peut-être même LA compétence utile

                               smiley

                            • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 17:38

                              De l’utilité des « palabres »
                              http://fr.wikipedia.org/wiki/Palabre

                            • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 21:55

                              @alchimie


                              L’homme se construit dans la transgression. Le fait que des adolescents ou des pré-ado, adulte en construction transgressent n’est pas particulièrement étonnant.

                              Prenez vous, par exemple, vous transgressez, c’est évident et vous trouveriez certainement étonnant que je sois étonné de vos « transgressions ».

                              En fait, le problème pour une société ce n’est pas la transgression des règles par ses membres, mais la façon dont elle les utilise pour évoluer et ce qu’elle peut leur proposer de les utiliser pour évoluer en tant qu’individu.

                              Pourquoi transgresses-tu ? - Quels besoins cherches - tu à satisfaire ?

                              En quoi ta transgression m’est préjudiciable - Quelles besoins mon interdiction cherchent à satisfaire ?

                              Pouvons nous tenter au moins tenter de chercher un moyens pour satisfaire tes besoins individuels, et mes besoins collectifs ?

                              Et tout ceci dans l’échange, alchimie. C l’échange qui peut permettre la construction, là où la règle ne fixe que les bases de ladite construction.

                            • Graindesable Graindesable 8 juin 2010 11:35

                              Parler c’est bien, mais il y a des règles ! Or le règlement intérieur d’un établissement est voté par le conseil d’administration (pour le 2nd degré) ou le conseil d’école (pour le 1er degré), où les parents sont parties prenantes via les associations de parents d’élèves. Donc il doit être respecté d’autant que les parents le signent !
                              Si débat il doit y avoir, c’est en dehors des heures de cours !En attendant c’est une question de respect.


                            • Marc Viot Marc Viot 8 juin 2010 14:59

                              >Parler c’est bien, mais il y a des règles ! 


                              La règle, c qd les parties ne sont pas assez intelligents pour s’entendre d’eux même.

                              Si vous préférez, la règle est la solution ultime qd l’intelligence est dépassée ...

                            • Radis Call 7 juin 2010 15:49

                              Bof, bof....

                              Dans certains endroits c’est pas évident mais dans la majorité des cas ça se passe plutot bien...

                              Et histoire de constater que ce n’est pas nouveau :« le plus beau métier du monde » :
                              http://www.streamiz.com/video.php?id=7325


                              • Radis Call 7 juin 2010 18:00

                                @ alchimie : oui, il y a aussi « il faut sauver le soldat Ryan » !...

                                @ Zen : je recherche le nom de cette femme psychiatre et du livre qui en parle , qui dans un pays de l’est après guerre , RDA, Tchécoslovaquie ? avait créé un institut qui s’occupait de jeunes enfants orphelins : une de ses idées princeps est qu’il fallait adapter la structure des pièces et le mobilier pour permettre à l’enfant d’évoluer , de faire des expériences tout en veillant à ne pas le mettre en danger..

                                Par exemple un petit escalier qui le pousse à avancer , qui lui permet de faire l’apprentissage du déséquilibre la chute , mais sans gravité...

                                Son autre idée était la socialisation « horizontale » avec une présence modérée d’adultes attentifs.


                              • Radis Call 7 juin 2010 19:47

                                Suis-je sot !!!!

                                Au fait tu demanderas à léo.fr comment un générateur électrique qui a connu les bombardements de 2008 pourrait encore fonctionner ?

                                Pourquoi ne pas reprocher à la peuplade attardée de ne pas creuser suffisamment profond à la pelle pour récolter gaz et pétrole ?

                                Ca me rappelle le vieux discours impérialiste visant à faire croire que sans la colonisation les noirs tellement bêtes et fainéants n’auraient jamais survécu...

                                PS : je vous adore !  smiley



                              • foufouille foufouille 7 juin 2010 15:54

                                le but est
                                l’aprentissage des symboles et du SMS pour les pauvres
                                lire et ecrire pour les riches


                                • foufouille foufouille 7 juin 2010 16:01

                                  le futur but est .........
                                  ca y ressemble
                                  la connaissance est le pouvoir


                                • foufouille foufouille 7 juin 2010 16:28

                                  certains pauvres sont juste autodidacte


                                • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 16:37

                                  T’as raison foufouille, un pauvre, un vrai pauvre en fait, c celui qui sait n’apporter que lui vu qu’il s’est dépouillé de tout.


                                   smiley

                                • Graindesable Graindesable 7 juin 2010 16:12

                                  Je continue de croire en l’école et d’enseigner à mes enfants l’importance de celle-ci. Quel que soit le métier qu’ils voudront faire plus tard. Pour moi elle reste un ascenseur social à condition d’y croire encore. En tout cas pour moi cela a fonctionné et pourtant je fait partie des élèves post crise pétrolière. Rien n’y est parfait et beaucoup de choses sont à rectifier. Tout d’abord redonner aux professeurs leur autorité. Cela passe par une remise en cause des parents. Oui certaines punitions peuvent paraître injustes et votre enfant sincère quand il vous dit qu’il n’y est pour rien. Mais vous n’y étiez pas et donc ne pouvez juger en connaissance de cause. L’enfant doit accomplir sa punition mais vous pouvez éventuellement demandere à rencontrer professeur sur ce qui s’est vraiment passer. La plupart des enseignants sont vraiment des gens de bonne volonté. Le plus grave c’est de contester devant l’enfant la punition ! Cela enlève toute autorité au professeur ! N’oublions pas que pendant toute l’enfance la parole des parents reste parole d’évangile. 
                                  D’ailleurs même en tant que parent, que celui qui n’a jamais puni à tort son enfant lève la main.
                                  Il faut aussi donner aux professeurs une vraie formation pédagogique et ne pas les balancer à l’issu de leur concours tout seul dans la fosse avec pour seule bouée un tuteur qu’il ne voit qu’en dehors des heures de ses cours et une « formation » parallèle en IUFM. Le métier de professeur n’est pas un boulot alimentaire mais un métier de conviction.


                                  • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 17:52

                                    Imaginons qu’un gendarme vous verbalise (vous punisse) alors que vous êtes convaincu de l’injustice de la sanction.


                                    Quel va être l’utilité de ladite sanction ?

                                    Malgré toute la belle autorité du gendarme, vous allez payer l’amende ET surtout contracté un sentiment d’injustice ...

                                    Pourquoi voulez vous qu’un parent qui constate qu’un enseignant qui n’est pas capable de lui expliquer l’utilité de la punition appliquée à son enfant lui fasse confiance.

                                    Si l’utilité de la punition n’est pas comprise par le parent, l’enfant ne la comprendra pas non plus, c’est tout à fait logique.

                                    L’autorité, c’est d’abord instaurer la confiance entre un parent et l’enseignant. Et pour instaurer la confiance, il faut et cela prend évidemment un peu de temps que quelqu’un (l’enseignant ou un tiers) prenne le temps d’expliquer aux parents qui ne comprennent pas.

                                  • Graindesable Graindesable 8 juin 2010 11:30

                                    La parole de l’enfant n’est pas toujours de l’or. Tout ce que je dis et ce que je m’efforce de faire est de ne pas mettre en cause le professeur devant l’enfant et ainsi de discréditer son autorité. Mais il est tout à fait normal de le rencontrer afin d’en savoir plus et aussi d’apaiser le sentiment d’injustice de l’enfant. Il s’avère que dans la plupart des cas l’enfant n’est pas si blanc que ça et qu’il ne vous a pas tout raconté au final.
                                    Quand à la verbalisation par des policiers, il est vrai que nous sommes tous d’honnêtes citoyens respectueux du code de la route et des lois ! Jamais un petit excès de vitesse, jamais de transgressions !
                                    Bien entendu je ne balaye pas du revers de la main les abus d’autorité, mais j’ose croire que policiers, enseignants et parents n’en use pas. En tout cas, dans mon expérience personnelle je n’ai pas eu à en souffrir.


                                  • Marc Viot Marc Viot 8 juin 2010 18:27

                                    >l’enfant n’est pas si blanc que ça et qu’il ne vous a pas tout raconté au final.


                                    C justement pourquoi un échange entre adultes préalablement à une rencontre à 3 peut être constructive

                                  • Hanoho Hanoho 7 juin 2010 18:27

                                    Le désastre est programmé depuis 1996 par un rapport de l’OCDE qui indique la voie à suivre pour préparer la privatisation du service public d’Éducation en le ruinant peu à peu discrètement sans susciter la révolte des usagers

                                    tout est là.


                                    • morice morice 7 juin 2010 18:27

                                      L’éduc Nat est anxiogène, malade et rongée par la paralysie.


                                      ah, après les banlieues voilà l’école... décidément il a tout compris le pied lourd.. et encore il ne nous a pas parlé des arabes dans les écoles, mais ça ne saurait tarder....

                                      • docdory docdory 7 juin 2010 18:52

                                        Cher Paul Villach

                                        Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que , si je prends l’exemple du collège dans lequel vont mes enfants, lorsque mon fils est entré en sixième , dès la première semaine , il y a eu deux conseils de discipline pour des élèves perturbateurs, l’un suivi d’exclusion définitive, l’autre suivi d’une exclusion de trois jours. La sanction a rapidement été connue de tous les élèves du collège.
                                        Le résultat de cette fermeté de l’équipe éducative est des plus concluants : aucun désordre significatif dans ce collège, ambiance sympathique, élèves motivés et travailleurs.
                                        Ce qui a été obtenu dans ce collège devrait, avec un peu de motivation, pouvoir l’être dans n’importe quel collège de France.
                                        Les conseils de discipline, pour être efficaces, doivent être convoqués dès le début de l’année, ce qui marque les esprits. Attendre le milieu d’année pour exclure un perturbateur, et c’est la moitié de la classe qui devient composée de perturbateurs, l’autorité n’existe plus.


                                        • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 19:02
                                          Excellent sens de la répartie :

                                          Je dirais schizophrénie paranoïaque avec un bonne dose de mégalomanie.

                                          Sans déconner, ne vous emmerdez plus à jouer petit bras, faites un vrai truc, à votre mesure plutôt que de vous cantonner à ces amuse gueules ridicules et il faut le dire dévalorisante où très peu savent vous reconnaitre à votre juste valeur ...

                                          Enfin vous n’êtes pas timide que diable !

                                          Prenez votre diable par la queue et Assumez !



                                        • Paul Villach Paul Villach 7 juin 2010 19:32

                                          @ Cher Docdory

                                          Je partage votre point de vue.
                                          Mais pour faire respecter les règles, encore faut-il le vouloir.

                                          - Dans une perspective de privatisation, le désordre entretenu par une simple absence de volonté de faire respecter les règles et sous couvert d’un humanitarisme avec un coeur gros comme ça, permet de faire fuir les élèves vers le privé ou dans des établissements d’excellence...
                                          C’était simple, il fallait y penser !
                                          - Et quand la complaisance humanitaire est la seule façon pour des professeurs humiliés de se faire valoir, elle devient pour une administration-voyou une auxiliaire utile pour entretenir le désordre répulsif recherché. Paul Villach


                                        • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 21:37

                                          Ouah ... cool !


                                           smiley

                                        • foufouille foufouille 7 juin 2010 19:04

                                          on a plus besoin de soldats ni d’ouvrier
                                          il est donc utile que l’ecole fabrique des barbares
                                          quand ils seront trop dangereux et vraiment inutile, ils seront elimines
                                          blancs ou pas


                                          • Marc Viot Marc Viot 7 juin 2010 19:08

                                            Ça fait particulièrement cher le kg de merde, non ?


                                          • foufouille foufouille 7 juin 2010 19:23

                                            tout depend du but
                                            la terreur peut venir de l’interieur et servir le pouvoir

                                            400 gendarmeries vont etre fermes


                                          • frédéric lyon 7 juin 2010 21:05

                                            L’augmentation de la violence à l’école n’est que le reflet de l’augmentation de la violence dans la société française.


                                            Tout le monde connait la cause de l’une comme de l’autre.

                                            Allez, encore un petit effort vous l’avez sur le bout de la langue !

                                            • Pyrathome pyralene 7 juin 2010 22:19

                                              propos abject à l’odeur nauséabonde et excrémentielle ..... smiley
                                              c’est lamentable...


                                            • Pyrathome pyralene 7 juin 2010 22:13

                                              Il importe de savoir, cependant, que ce désastre est programmé depuis 1996 par un rapport de l’OCDE qui indique la voie à suivre pour préparer la privatisation du service public d’Éducation en le ruinant peu à peu discrètement sans susciter la révolte des usagers

                                              Tout se résume à ce dernier paragraphe......la stratégie du choc mais en douceur !
                                              Excellent papier merci.


                                              • L. D. T. L. D. T. 7 juin 2010 22:14

                                                Pour une fois très bel article Villach !
                                                J’aimerais bien savoir qui au juste est ce « on » dont vous nous parlez partout en fin de texte mais bon, je suppose que ce n’est pas très important. Vous m’avez presque rappelé mes années d’école. J’ai quitté toute forme d’éducation en structure publique(comprendre : je m’instruis seul avec livres et du temps libre) quand j’avais 16 ans, et honnêtement aujourd’hui encore je regrette de ne pas avoir pu le faire à l’entrée au collège à 10 ans. Je n’ai rien appris qui me soit resté utile, et les cours durant ces années étaient d’un ennui à s’en suicider. Heureusement que je préférais penser dans mon coin...enfin, l’école actuelle, pour y avoir été en banlieue ZEP, en milieu de petits-bourgeois et encore en ZEP dans les années 90 et 00, sont effectivement des « zones de regroupements d’enfants » puis « d’adolescents » ou l’on dispense des cours dont les élèves se dispensent sans hésitation. Entre les crétins qui ne veulent pas se fatiguer et les fouteurs de marde qui ne veulent rien faire non plus et passent le temps à empêcher les autres de travailler, on n’arrive à rien. J’applaudirais presque Finkielkraut.


                                                • Sinbuck Sinbuck 7 juin 2010 23:10

                                                  En effet, le système est à la dérive...


                                                  C’est peu de le dire, mais je ne parle pas de l’autorité nécessaire dans une classe que certains profs non pas... MAis le jury du CAPES ne regarde pas cette capacité psychologique qui consiste à comprendre l’autre, les adolescents.

                                                  Surveillant d’internat pendant 6 ans, prof de maths à l’armée (pour les officiers en reconversion), prof de physique dans le public puis dans le privé depuis 10 ans, mais toujours M.A (non titulaire) je peux vous dire que de nombreux profs veulent jeter l’éponge. Dans tous les cas, le prof doit garder son autorité : c’est une base non ?

                                                  Certes les parents ont abandonné leurs « sales gosses au (S) », en effet, la société de compétition suscite le désir d’écraser l’autre et les hautes sphères de l’éducation considèrent les profs comme des chiens....

                                                  J’ai demandé (au rectorat) des statistiques sur les profs titulaires et non titulaires... Deux mois plus tard, par voie hiérarchique la réponse (en substance) : « en tant qu’agent de l’état, vous n’êtes pas autorisé à poser des questions (d’ordre générale) à votre employeur qu’est l’état... »
                                                  Trouvez-vous cela normal ? Quel est l’état démocratique qui peut, exprimer (par écrit), cette forme de censure ?
                                                  Comment voulez-vous que le (S) fonctionne dans ces conditions ? Il n’y a aucun lien entre ceux qui sont sur le terrain et « les autres », ceux qui n’enseignent pas et qui disent comment faire ! 

                                                  • jexz jexz 8 juin 2010 07:59

                                                    Le système scolaire est totalement démuni face aux élèves rebelles, le professeur ne peut pas agir vu qu’on l’a désarmé totalement, l’école est devenu une corvée, les élèves y vont ils ne savent pas pourquoi, Pythagore pour acheter sa baguette on n’en a pas besoin ils disent.

                                                    Ce que l’ont leur apprend en les intéresse pas, ils n’y voient aucune utilité donc pourquoi ils écouteraient ? C’est tellement plus de reconnaissance au sein du groupe qu’est la classe que de faire le pitre, on est populaire, on fait rigoler les autres, celui qui écoute sera mit a l’écart avec sa grosse étiquette « INTELLO » sur le front, c’est une honte de savoir parce que cela signifie que l’on est l’ami d’un système « de naze » : on écoute le prof, on est un espèce de soumis qui fait tout ce qu’on lui dit, le nivellement est fait par le BAS dans nos collèges.

                                                    L’exemple réside en celui qui va tout braver et faire rigoler la galerie, c’est un véritable concours entre les classes, celui qui va faire « criser le prof », on vente les exploits de machin le lanceur de gommes à la récrée, c’est le héros.
                                                    C’est la dictature du dernier de la classe, c’est le monde à l’envers.
                                                    Après tout pythagore le dernier chanteur de RNB ne le connait pas non plus, ca montre bien qu’on en a pas besoin pour réussir sa vie.
                                                    j’ai tendance à exagérer mais bon c’est franchement ce qu’il se passait dans mon collège (j’ai 20 ans maintenant et je n’étais pas dans un « quartier difficile »)
                                                    On laissent beaucoup trop les enfants décider à un age ou on se projette dans l’avenir à très court terme (voir pas ?), on laissent certains aux mains de parents décallés de la réalité qui ne savent absolument pas comment se développe leur enfant et c’est bien dommage.

                                                    La solution serait peut être de faire réfléchir les bambins et les parents sur(chacun à son niveau) ce qu’est le fameux réussir sa vie qui se résume pour beaucoup à avoir une belle voiture comme je ne sais qui qui passe à la télé (c’est bien triste).


                                                    • jexz jexz 8 juin 2010 08:05

                                                      pardon pour l’atroce double qui (et d’autres) mais je ne sais pas comment éditer mon message (j’ai la mauvaise habitude de relire après le post)


                                                    • Serpico Serpico 8 juin 2010 09:08

                                                      C’est bizarre mais j’ai sous les yeux une école et des enseignants un peu différents.

                                                      J’ai cru, en lisant le titre de l’article, que l’auteur allait dénoncer exactement le contraire : une école devenue un commissariat, tolérance zéro et où on s’acharne à démontrer la justesse de ses « idées » qui ne sont rien d’autres que des préjugés et des stéréotypes taillés à la hache.

                                                      Je suis parent d’élève et j’ai constaté que le collège a réussi à transformer des gamins, de très bons éléments en gibier de potence à force de traquer la faute et de sévir pour le moindre pet de travers.

                                                      Ne vous aventurez pas à leur expliquer qu’ils poussent un peu trop : ils vous feront la leçon en articulant chaque mot comme si vous êtiez un demeuré.

                                                      Des élèves ont commencé leur collège en fanfare avec des moyennes de 15 et 16 pour finir dans le peloton des 10 de moyenne en classe de 3°. Tout au long de cette scolarité piégée, les professeurs jouent les détectives à la recherche du délinquant caché, du petit beur mal élevé malgré ses bonnes manières, du fils d’ouvrier qui est « quand même » un fils d’ouvrier et qui le restera.

                                                      Toute cette clique de psychologues du dimanche joue les espions. On interroge sournoisement le gamin sur la famille et on transforme ses réponses en « confidences », histoire de montrer qu’ils ont une « écoute ». Ils utilisent ces infos pour se faire une idée de l’environnement du gamin. En réalité, ils se bâtissent un mur autour de leurs préjugés qu’ils essaient ainsi de confirmer.

                                                      Ils sont capables même de réinterpréter, voire de déformer les propos des enfants pour les faire coller à leur « diagnostic ».

                                                      L’Ecole est devenu un commissariat : j’ai constaté que les récompenses n’étaient jamais au rendez-vous quand les élèves réussissaient, faisaient des efforts, redoublaient d’enthousiasme mais que les punitions étaient systématiques et disproportionnées pour le moindre chewing gum, le moindre chahut à la récré et au premier retard.

                                                      Et les profs maîtrisent parfaitement l’art de la dramatisation et même de la théatralisation : mélangeant discours pseudo-pédagogique et psychologie de bazar, n’importe quel enseignant débutant vous fait la leçon comme s’il s’adressait à un demeuré, au mieux à un « cas soc » et même à un « indigène ». Ces enseignants se prennent souvent pour des travailleurs sociaux.

                                                      Quand les parents se révolteront contre ces imposteurs qui s’offusquent qu’on ne fasse plus confiance à leurs déclarations et à leurs versions alors qu’ils abusent souvent de leur position, on reposera la question de savoir ce que signifie le mot éducation.

                                                      Quand je lis que les parents ne se soucient pas de l’éducation de leurs enfants, je me demande si les profs n’oublient pas un peu vite qu’ils ont un rôle à jouer eux aussi. Qu’ils cessent de manquer de respect aux enfants en ne les tutoyant plus, en n’utilisant plus un langage de charretier, en ne trichant pas sur les notes, en ne pratiquant plus le deux-poids deux-mesures, en ne passant pas sous silence les propos racistes sous prétexte qu’on a mal compris, etc.

                                                      Quand j’entends un prof reprendre un élève sur son langage « Surveille tes propos, Bordel ! » (et ce prof a eu le culot de soulever ce « grave » problème devant le conseil de classe), je me dis qu’il y a des claques qui se perdent.


                                                      • PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP 8 juin 2010 09:29

                                                        Si on prenait le sujet avec un peu de recul ?!
                                                        Question : pourquoi les têtes pensantes de nos gouvernements laissent-elles perdurer cette situation ?
                                                        Car force est de reconnaître que la « volonté politique » est la cause de bien des maux de notre société que ce soit par action ou par omission.
                                                        Sur les différents sujets sur la mondialisation et autre, nous sommes d’accord sur le fait que le fossé se creuse entre « l’élite » et le peuple, que la classe moyenne se paupérise et s’abrutie à vitesse grand V. Pour ceux qui en doutent , trouvez cinq gamins entre 15 et 20 ans et faites leur faire une dictée et un problème de baignoire à remplir, vous verrez le résultat.  Et que nous arrivons au final à un système d’ancien film de science fiction, où une poignée de parvenus dominent la planète en régnant sur une masse de sous hommes.
                                                        Alors d’après vous où commence le travail de sape destiné à abrutir les cerveaux et à rendre tout individu incapable d’utiliser sa matière grise pour favoriser son ascension sociale ?
                                                        BINGO : à l’école.

                                                         Demandez vous aussi pourquoi tous ceux qui ont en charge la maintenance du système éducatif se rabattent pour leur chère tête blondes sur des établissements privés .
                                                        La chose est claire , nous assistons à un nivellement par le bas. Créer des générations de décérébrés c’est créer de futurs troupeaux d’imbéciles dominables à souhaits où le moindre clampin connaissant sa table de multiplication par sept fera figure de génie . La disparition programmée de la classe moyenne est visible sur tous les graphiques de stats, ce n’est plus une simple vue de l’esprit de quelque conspirationiste en mal de sensations. Plus il y a de têtes pensantes dans une classe sociale , plus elle est a même de trouver dans ses rangs des leaders capables de mener à bien un action de style révolutionnaire et d’opposer à un pouvoir en place une résistance forte et efficace. Si ces intellos viennent à disparaître, il ne reste plus de meneur . L’instauration d’un gouvernement mondial demande la disparition de ceux qui sont  capables de réfléchir , comprendre et expliquer aux plus cons qu’eux qu’ils sont en train de faire baiser.




                                                        • raissa 8 juin 2010 13:34

                                                          si les cours captivaient les élèves, le problème n’existerait pas. Mais il faut bien reconnaître que la méthode est barbante. Susciter l’intérêt des enfants , leur enseigner de façon plus attrayante, c’est à dire mieux bosser les cours, les faire participer. Il y en a marre des cours magistraux, ou les mômes écrivent pendant 1 heure sans même comprendre ce qu’on leur raconte.
                                                          J’ai assisté récemment à un cours d’histoire et j’ai bien failli m’endormir. Je crois sincèrement que le problème est là.


                                                          • Luc Paul ROCHE Luc Paul ROCHE 9 juin 2010 10:37

                                                            @ raissa

                                                            et si ma tante en avait on l’appellerait mon oncle...

                                                             smiley


                                                          • Luc Paul ROCHE Luc Paul ROCHE 9 juin 2010 10:36

                                                            Excellent article que je vais m’empresser de diffuser autour de moi.
                                                             smiley


                                                            • jmcn 9 juin 2010 11:49

                                                              Quand les profs avaient le droit de taper, tout cela n’existait pas.
                                                              Une bonne tarte dans la gueule et après ça moufte plus.

                                                              Quand j’étais élève, je me suis retrouvé dans le bureau du dirlo un paquet de fois. Et je n’y faisait pas le malin.
                                                              J’ai été prof pendant deux mois et j’ai aussi réussi à me faire convoquer chez le dirlo parce que j’avais lancé une craie sur un petit con qui est allé se plaindre !!!

                                                              Quand j’étais élève, l’idée d’aller me plaindre au dirlo parce qu’un prof m’avait lancé une craie alors que je faisais le con ne m’aurait jamais traversé l’esprit.

                                                              Aujourd’hui l’élève est le roi, je ne pense pas que cela lui rende service. Une bonne tarte et un coup pied dans le derche seraient ce qu’il y a de mieux.

                                                              Ca fait des années qu’on marche sur la tête, il faudra une quinzaine d’années pour renverser la vapeur si les baffes commencent maintenant.


                                                              • pigripi pigripi 9 juin 2010 23:59

                                                                J’ai déjà été confrontée à cette leçon des profs : on est là pour enseigner, par pour éduquer. C’est irréaliste. Même si l’éducation est en premier lieu l’affaire des parents, c’est aussi l’affaire de tous.
                                                                L’éducation c’est l’apprentissage de la vie ensemble et on ne peut pas se contenter d’enseigner en ignorant cette nécessité.
                                                                Je pense que c’est cette séparation absurde qui est responsable du foutoir dans les écoles et des difficultés des profs à enseigner.

                                                                De même qu’il serait absurde de dire aux parents, ne vous m^élez pas du travail scolaire de vos enfants, c’est exclusivement l’affaire des profs.

                                                                La situation dramatique des établissements scolaires profite à l’enseignement prvié dont le taux de croissance est exponentiel. Les profs eux mêmes mettent leurs enfants dans le privé et s’il y a autant de « racaille » dans le public, c’est tout simplement parce que les autres enfants l’ont déserté.

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