La retraite par répartition est apparue pour des raisons historiques, liées à la nécessité d’inclure dans les pensionnés de retraite ceux qui n’avaient pas capitalisé.
Concernant la capitalisation, il faut reconnaître que le pouvoir souvent malveillant des fonds de pension étasuniens y est pour beaucoup dans le rejet d’une telle solution. Pourtant, si une telle masse de valeur d’investissement peut faire beaucoup de mal, elle peut aussi de par son volume investir sur des sujets à la fois à risque et au retour sur investissement tardif (start-up très en rupture), sans prendre de risque : en répartissant l’investissement sur des projets multiples, et sur une période longue, on peut assurer globalement un succès (loi des grands nombres).
Mais qui décidera des investissements ?
On a vu avec des structures comme Natexis, pourtant très « nationale », que la nature des fonds ne donnait pas de vertus particulières à la nature des investissements.
Vouloir associer une communauté nationale à des actifs qui rapportent des dividendes est un peu casse-gueule.
Ce n’est que mon humble avis, mais le meilleur moyen est de taxer davantage les successions, ce qui assure à la fois une bonne gestion (en « père de famille ») des actifs, des dividendes, et une meilleure redistribution des patrimoines.