C’est pénible de voir un intervenant répéter les mêmes inepties à longueur de fil. JP Llabrès écrit, je cite : « Par dividende universel », j’entends des revenus provenant des profits issus de capitaux (préalablement épargnés) investis dans l’économie réelle de marché ; donc, sans impôts ni taxes.«
Il y a un truc que JPL semble ne pas comprendre, je vais essayer de lui expliquer. De deux choses, l’une : ou bien ce « fond de pension national » exploiterait les travailleurs du monde entier, ou bien il ne le ferait pas. Dans le premier cas ce ne serait ni plus ni moins que du néo-colonialisme, et je me refuse à discuter de la faisabilité d’un tel système condamnable par principe. Dans le second cas, et puisqu’on serait alors dans un jeu à somme nulle, je ne vois comment ce « fond de pension national » pourrait être efficace et équitable.
Faut-il être ignorant pour ne pas voir que »des revenus provenant des profits issus de capitaux (préalablement épargnés)« et » un dividende universel« sont deux concepts antinomiques et qui s’excluent mutuellement ? Le propre d’un capital épargné et investi, c’est précisément qu’il est individuel et constitue un avantage économique sur lequel ceux qui n’ont pas investi ne peuvent pas compter. Dit autrement, ce que propose JPL se résume à ceci : »Demain on rase gratuit" signé Madoff.
Ceci vaut pour démonstration de ce que le « dividende universel » tels que défini par JPL n’est qu’un miroir aux alouettes, un fantasme.