Bonjour,
Les exemples que vous citez sont incontrôlables et franchement supprimer les feux et les protections pour piétons ,vous prenez les forumeurs pour des gogos ? sachant l’indiscipline qui caractérise nos concitoyens, non,non et non, dans des pays culturellement disciplinés comme l’Allemagne celà n’est même pas à l’ordre du jour !
Je vous accorde par contre l’anarchie et la trop grande multiplication des panneaux en Ville, j’ai répondu trop vite à votre article- méa Culpa.
« La circulation en milieu urbain évoque (...) trop souvent l’idée reçue que les accidents s’arrêtent en ville, ou en tout cas se limitent à un peu de tôle froissée. Il n’en est rien, »malheureusement." , la situation est différente concernant la situation des accidents en agglomérations, 1 739 décès en 2005.
Et celà concerne les utilisateurs les plus vulnérables, à savoir les piétons (+ 8 %) et les cyclomotoristes (+ 3,8 %) , qui constituent également, avec les cyclistes, la majorité des 74 190 blessés de l’année 2005.
Afin de sensibiliser la population française au danger des excès de vitesse en milieu urbain, un spot à rappellé la légitimité des 50km/h dans un spot où une voiture ne peut s’arrêter à temps devant piéton : « A 60km/h, il faut 8 mètres de plus pour s’arrêter ».En Ville, pour un trajet moyen de 7 kilomètres, à 80 km/heure au lieu de 50 km/heure,vous pouvez gagner 3 minutes ’’ ou mourir à vingt ans.Il suffit de quelques kilomètres-heure en moins pour sauver une vie.
Vous êtes irresponsable quand vous prenez l’exemple de quelques villes et que vous écrivez que les tests ( je vous cite « bizarrement » positifs) quand on traite d’un sujet aussi « sensible » on s’assure d’abord de ses sources avant de véhiculer n’importe quoi.
Dans le monde entier, les accidents de la route représentent un fléau que la plupart des pays n’ont pas réussi à maitriser et la première cause de mortalité et de morbidité des adolescents et des jeunes adultes .
Le respect, c’est d’abord celui des règles : s’arrêter au rouge, rouler à la bonne vitesse, mettre son clignotant. Parce que respecter les règles, c’est respecter les autres.
Sauf qu’avec 14 millions d’infractions et 400 000 délits, il ne semble pas dire que les respects (au pluriel) soient une préoccupation majeure. Tout le monde est pressé, et se fout des autres. Alors, il commence où le respect sur la route ? Aux limites qu’on se met ? A celles acceptables par les autres ? Par la loi ? Ou par un comportement citoyen ?
Pour beaucoup d’automobilistes, le code de la route, les limitations de vitesse et le taux d’alcoolémie sont surtout faits pour être respectés... par les autres.........
Quelques idées préconisées par la SR :
- La première urgence est de réaliser - sans crainte de se tromper - des zones 30 dans les quartiers scolaires, dans un rayon de 300 m environ autour de chaque école ou collège.
- Puis en deuxième urgence, des zones 30 dans les quartiers résidentiels et les quartiers de commerce.
- Quelques aménagements, surtout aux entrées, inciteront les usagers à ralentir : îlot central, chicanes, écluse, plateau surélevé en carrefour ou en section courante, coussins (ils sont bien adaptés à la circulation des bus), ralentisseurs dos d’âne (si le trafic est supérieur à 3.000 v/j, c’est le trafic qu’il convient de réduire plutôt que d’enlever le ralentisseur), priorités à droite en carrefour (contribue efficacement au ralentissement), pas de passage-piéton (droit de traverser partout), avancées de trottoir de temps en temps, en particulier en carrefour... Protection des trottoirs contre le stationnement .
- Sécuriser la traversée des piétons :
- Dans les voies de quartier . Réalisation d’avancées de trottoir en carrefour, sans marquage de passages-piétons car ils constitueraient dans ce type de rue une contrainte non crédible et dangereuse pour les piétons, et seraient de ce fait en leur totale défaveur. Protéger matériellement ces avancées par des potelets.
- Sur les voies artérielles :
- Réalisation d’avancées de trottoir au droit des passage-piétons jusqu’à cinq à dix mètres en amont. Protection matérielle de ces avancées par des potelets .
- Réalisation d’un refuge au milieu des passage-piétons. Au besoin interdire le stationnement sur une courte section pour disposer de la largeur nécessaire, afin de maintenir 4 m à 4,20 m de chaque côté pour une circulation sécuritaire des cyclistes.
- Comme dans la plupart des autres pays européens, neutraliser par une large ligne de peinture, un espace de cinq mètres avant les passages piétons, afin que le piéton qui traverse soit sécurisé et visible.
La vie des autres, ça se respecte même sur la route, peut-être que si l’on vous avait appris, que lorsqu’on brise une vie, même 20 ans, plus tard, il ne devrait plus être possible de vivre en paix avec sa conscience et que chaque année, 1 000 parents portent en terre leur enfant, parce que des automobilistes, des motocyclistes, des camionneurs ne maîtrisent pas leur véhicule.
Bien sûr, il y a la magie des mots « accident », « fatalité », « destin ». et aussi des explications perfides le verglas, le soleil dans les yeux, la pluie, la sortie de route, et même, la raison inconnue.
D’abord, ’il faut que chacun se sente responsable au volant, responsable de sa vie et de celle des autres. C’est là 90% de la réponse au problème de la sécurité sur la route".
Nous demandons que nos enfants, écrasés par des chauffards sur le bord des routes, ne soient plus considérés comme des « laissés pour compte’ ou des ’pertes et profits » que notre société accepte au nom du progrès ou de la fatalité.
Nous, demandons que cette injustice ne soit plus. Nous le demandons au nom de nos enfants morts, au nom d’une société civilisée et pour ceux qui, aujourd’hui vivent.
Cette aventure culturelle, c’est-à-dire la modification du comportement de ces conducteurs, ne pourra être cependant menée à bien, que si la Justice, pour sa part, est prête à défendre un système de valeurs détaché des mythes symboliques profondément enracinés dans l’opinion publique. Une telle rupture peut être déterminante pour l’essor d’un nouvel état d’esprit sur la route et dans nos rues.
A quoi sert il d’édicter des règles quand le premier soucis de certains est de ne pas en tenir compte ?