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Commentaire de ZEN

sur Rachat du journal le Monde : les bidonneurs aux premiers postes


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ZEN ZEN 10 juin 2010 14:49

Pas tout compris, pas tout suivi....

Une analyse intéressante aujourd’hui sur Médiapart (extrait) :

"....Le Monde arrive au terme d’un processus qu’il faut faire remonter bien avant le début de la crise actuelle. Ses journalistes n’ont que très rarement exercé les prérogatives dont ils se prévalent aujourd’hui. Ils n’ont ainsi pu élire que deux fois le directeur, en 1994 et en 2001 ; c’était Jean-Marie Colombani et ils l’ont eux-mêmes fait tomber en 2007. En revanche, depuis 1978, la Société des rédacteurs du Monde est cogestionnaire de l’entreprise sans avoir ni la lecture comptable ni la main sur la stratégie de long terme. Elle ne se prononce que par à-coups, à chaque fois pour entériner des réformes qu’elle n’a pas décidées ou les rejeter tout aussi brutalement et plonger le journal dans la crise.

Quand on est journaliste au Monde, on est collectivement actionnaire, individuellement salarié et déontologue par fonction. Ça ne peut pas marcher. L’actionnaire décide de geler les salaires, d’organiser des plans de licenciements ; le salarié souhaite évidemment le contraire et le déontologue empêche l’actionnaire d’aller chercher l’argent où il est.

La majorité dont disposent les journalistes leur permet quand même de peser sur les décisions...

C’est un vieux fantasme des journalistes : ils seraient indépendants parce qu’ils sont dans le capital. En réalité, Hubert Beuve-Méry (1902-1989) a toujours été un patron de droit divin, nommé par le pouvoir et nommant ses successeurs !..." (P.Eveno)

etc...


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