@ JPL, un jeu à somme nulle désigne une répartition : vous pouvez répartir comme vous voudrez des biens, la somme des avoirs restera constante. Autrement dit, ce n’est pas le mode de répartition qui crée de la richesse, mais ça c’est un truisme.
Dans un tel contexte, si la collectivitité décide d’économiser aujourd’hui pour investir dans le seul but d’en recueillir plus tard des bénéfices qui seront distribués aux citoyens, c’est faire payer aux citoyens d’aujourd’hui ce que ceux de demain recevront ! C’est demander aux hommes contemporains de lâcher la proie pour l’ombre qui sera donnée à ceux des générations futures.
Ne voyez-vous pas là quelque chose d’absurde et d’inique ? Absurde parce que ce n’est pas comme ça qu’on enrichit une nation, ça se saurait ; inique, mais si vous ne comprenez pas ça, je ne peux rien pour vous.
Et que dire, de cette proposition d’investir dans la finance aujourd’hui, autrement dit de s’endetter alors que le pays croule déjà nous dit-on, sous la dette ? Puisque ce que vous proposez - je parle de la constitution de ce fond de pension collectif - ce n’est rien d’autre qu’un endettement, non ?
Selon moi, vous êtes un idéologue de la retraite par capitalisation et vos conceptions relèvent de ce libéralisme qui pousse la confusion du « bon » et du « vrai » à son paroxysme.
Mais j’ai l’impression avec vous de parler à un mur, tant nos différences conceptuelles sont grandes : vos propositions sont absurdes, et comme vous le savez peut-être, seul l’absurde ne se laisse pas expliquer, c’est pourquoi il m’est si difficile de dialoguer avec vous.