Le problème c’est une longue tradition de soumission aux mollahs dès qu’une journaliste française foule leur sol. On se souviendra du scandaleux interview à charge que la sinistre Ockrent a fait subir à à Hoveida, ancien ministre du Chah, dans sa geôle, peu avant son exécution.
Et le port du voile dans le cas présent intervient dans un pays où il ne s’agit guère de simple courtoisie, mais d’un règlement, imposé par la force aux femmes iraniennes.
De toute façon, Ferrari pourra parler d’information, or il n’y en a point. Que le rabachage du discours habituel du tyranneau de Téhéran. Rien de neuf, rien d’intéressant, mais, hélas, tout un symbole.
Quant aux styles vestimentaires, pour répondre à Internaute, personne n’oblige juridiquement les femmes françaises à s’habiller en garçons. Ni aux trentenaires de s’habiller en petits garçons de moins de dix ans dès les beaux jours. La destruction des normes vestimentaires (personnellement je regrette le complet-veston pour les hommes, robe pour les femmes) où la France était renommée pour son style, a laissé place à une tribalisation extrême des tenues. Diktats de la mode, déclinés selon tribus d’une société de l’entre-soi, mais diktats qui ne sont guère imposés sous peine d’amendes, de prison, ou de mauvais traitements.