Armand
Ce que Toten et ses copains rouges-bruns ne comprennent pas, c’est que ma défense d’Israël ne vient pas spécialement d’une quelconque sympathie culturelle ou religieuse, mais plutôt d’une profonde aversion pour ses ennemis. Toten cite une ribambelle de dictatures populistes, où le soutien d’un lumpen galvanisé à coup de subsides et de mots d’ordre nationalistes s’accompagne de la mise en accusation systématique d’un ennemi extérieur ou intérieur (de classe, de religion, de nationalité).
Cocasse de fustiger une « ribambelle de dictatures » qui pratiquent « l’accusation systématique d’un ennemi extérieur ou intérieur »,
et de faire, par ailleurs, d’une part : cet amalgame « rouge-bruns », c’est à dire dénoncer une collusion « d’ennemis intérieurs »
d’autre part de justifier la politique israelienne, qui est, justement fondée sur les « mots d’ordres nationalistes », et l’accusation systématique d’ennemis extérieurs (le Hamas, l’Iran et autres)
L’histoire classique de la paille et de la poutre....
En fait, se dissimule (très mal) derrière les discours des sionistes ultras soutiens de la politique d’Israël, leurs accusations de « pro-islamisme » envers tous ceux qui ne sont pas, comme eux : la bonne vieille dichotomie du tous ceux qui ne sont pas avec nous sont contre : le retour du stalinisme, du maoisme, de toutes les dictatures (Pinochet, Videla, etc...), justifiant tous les pires excès par la nécessité, justement, de combattre les ennemis intérieurs et extérieurs...
Le serpent qui se mord la queue...
Quant à citer Israël comme exemple, parce que c’est une démocratie, il me semble que les deux guerres mondiales, plus tous les conflits plus récents (guerres d’Irak, d’Afghanistan, j’en passe...) ont bien été déclenchées par les « démocraties ».... Non ?
Le fait d’être une démocratie n’a jamais été le moindre gage, sur le plan extérieur, d’une politique de paix et de non-agression ; Israël en est, après bien d’autres, la démonstration éclatante.