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Commentaire de nada

sur Israël, Gaza, BHL et Finkielkraut : la mémoire vaine


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nada 11 juin 2010 21:39

Les historiens n’arrêtent pas d’écrire l’histoire.

Propagation de l’alphabet
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Chronologie
Géographie


Les araméens propagateurs de l’alphabet

Les plus anciens documents en écriture araméenne (IXe s. av. J.-C.) proviennent du nord de la Syrie. L’araméen, langue du Christ, parlée bien avant l’ère chrétienne, avait un alphabet consonantique dérivé du phénicien, qui servit à consigner de nombreuses autres langues.

Si les Araméens ne créèrent jamais de grand empire, en revanche leur langue et leur système d’écriture eurent une fortune remarquable ; leur alphabet concurrença et finit par remplacer le système cunéiforme. Son introduction dans les écoles, à partir du Ier millénaire av. J.-C., donna lieu à une spécialisation des scribes : les uns écrivaient en accadien sur tablettes d’argile, les autres en araméen sur parchemin ou papyrus.

D’où viennent les Araméens ?

Venus du nord et de l’est, des nomades sémites pénètrent pendant le IIe millénaire dans les terres des cités cananéennes ; parmi eux, les Araméens, dont les Hébreux sont un élément, fondent autour de la ville de Damas de petits royaumes. Les Cananéens, dont les Phéniciens sont une branche, serrés entre les Philistins, les Hébreux et les Araméens au nord, disparaissent peu à peu.

Pendant la dernière période de l’Empire assyrien (1000-600 av. J.-C.), l’araméen devint langue internationale à travers tout le Moyen-Orient. Elle fut la langue officielle de l’Empire perse (550-330 av. J.-C.).

À partir du IIIe s. av. J.-C., l’alphabet araméen explosa en diverses écritures, selon trois grandes branches :
- consonantique  : hébreu carré, nabatéen, palmyrénien, syriaque, arabe  ;

- vocalique  : grec, latin et alphabets dérivés  ;

- syllabique, en Asie centrale, Inde, puis Asie du Sud-Est.

En dehors du groupe des dérivées du phénicien et de l’araméen, figurent plusieurs écritures dont la plupart ont disparu (thamoudéen, dévanite, haséen, safaïtique) ; mais l’écriture éthiopienne est toujours en usage.


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