Vous dites : « Le truc, c’est que vous retournez complètement le problème à l’envers : personne ne cherche à *vous* obliger à travailler le dimanche, pour l’instant on empêche de le faire tout un tas de gens qui le voudraient - alors arrêtez vos cris d’orfraie parce que vous n’êtes pas en position d’agressé, ce sont ceux à qui on restreint leurs libertés (en l’occurence de travailler le dimanche) qui sont agressés. »
C’est vous qui ne semblez pas voir le problème ou il se trouve. Le jour où travailler le dimanche sera quelque chose de normal, quels seront encore les employés en mesure d’entretenir un rapport de force avec leur employeur qui les poussera à travailler le dimanche alors qu’ils ne le souhaitent pas ? Et cette question, je suis visiblement loin d’être le seul à la poser. Personne ne veut vous empêcher de travailler le dimanche dans l’absolu, mais nombreuses sont - et à juste titre - les personnes qui voient venir les dérives en cas de généralisation du travail le dimanche. Qu’on autorise à travailler les gens qui le souhaitent le dimanche, oui. Mais pas au prix d’une généralisation qui lèsera ceux qui tiennent au congé dominical.