"...Les
restrictions limitant l’accès et les importations imposées par Israël
continuent d’asphyxier le secteur agricole de Gaza, ce qui contribue
directement à l’aggravation de l’insécurité alimentaire, a dit Philippe
Lazzarini, Coordinateur humanitaire par intérim pour les Territoires
palestiniens occupés (TPO), dans un communiqué commun
avec des organisations humanitaires et l’Association des agences de
développement international (AIDA), qui représente plus de 80
organisations non gouvernementales (ONG), à Gaza, le 25 mai.
Les aliments riches en protéines, comme la viande, sont particulièrement
difficiles à se procurer pour les Gazaouis. Les familles ont recours à
des mécanismes d’adaptation : ils empruntent de l’argent ou comptent sur
l’aide des organisations humanitaires œuvrant à Gaza, a dit Mme
Leppert.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’inquiète de la hausse des
indicateurs de malnutrition – augmentation des cas de retard de
croissance, d’émaciation et de déficit pondéral chez les enfants – et
des taux toujours élevés d’anémie chez les enfants et
les femmes enceintes.
Selon une enquête sur la pauvreté menée par l’Agence des
Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), le nombre de
réfugiés palestiniens sans accès à la nourriture et ne disposant pas des
moyens nécessaires pour acheter ne serait-ce que des biens de première
nécessité comme du savon, des fournitures scolaires et de l’eau potable a
triplé depuis le début du blocus, en juin 2007...."