Pour lutter contre la désinformation l’ article publié le 12 janvier 2008 sur :
http://www.contreinfo.info/article.php3?id_article=1569
La situation s’est aggravée après le
bombardement aérien de Gaza et l’offensive terrestre du 27 décembre 2008
au 18 janvier 2009.
ONU : la crise alimentaire provoquée par le blocus
israélien s’aggrave à Gaza
12 janvier 2008
A Gaza, les rations alimentaires distribuées par
l’ONU ne représentent que 61% des besoins quotidiens. 77% de la
population souffre d’anémie et les enfants présentent des troubles de
croissance. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas.
A Gaza, des centaines de milliers de palestiniens sont à court de
nourriture et une aide alimentaire d’urgence est requise pour prévenir
une crise humanitaire avertit l’agence du Programme Alimentaire Mondial
de l’ONU.
302 000 personnes, soit les deux tiers de la population
non compte tenu des réfugiés, ont besoin de nourriture à Gaza, a
déclaré Christiane Berthaume, la porte parole du PAM.
« La situation empire de jour en jour, » dit-elle.
Près de 70% des 1,5 millions d’habitants de Gaza vivent
avec moins de 170 euros par mois, et les dépenses d’alimentation
représentent 60% de leur budget.
Gaza fait l’objet de sanctions économiques, depuis que
le Hamas y a pris le pouvoir en juin, et Israël a diminué les livraisons
de nourriture et de carburant.
Depuis le début du blocus de Gaza, 77,5% de la
population souffre d’anémie, indique Mme Berthaume.
Le PAM a annoncé avoir réévalué son budget pour Gaza à
141 millions de dollars, en raison de l’accroissement des coûts de
transport et de la nourriture.
La responsable de l’agence des Nations Unies pour les
réfugiés palestiniens (UNWRA), a averti jeudi que le blocus de Gaza
provoquait la misère et encourageait l’extrémisme.
« Je souhaiterais que la terrible situation humanitaire à
Gaza soit reconnue et que l’on comprenne que seul un tiers des
habitants soutiennent le Hamas, » déclare Karen Aoning Abu Zayd, la
dirigeante de l’UNRWA.
« Nous constatons des problèmes de croissance chez les
enfants. Leur croissance ralentit car les rations ne sont que de 61% de
ce que les gens devraient recevoir, et elles doivent être augmentées, »
s’inquiète-t-elle.
Publication originale AFP, traduction Contre Info