"Mais dont le coté le plus tragique est de nier la maladie mentale ,
ses souffrances et ses dangers..".
Il ne s’agit pas de nier les souffrances et dangers mais de remettre en cause le tratitement adopté pour les traiter.
"Quand vous dites que pendant la guerre 40 000 personnes sont mortes
de faim , c’est parfaitement vrai , surtout dans les hôpitaux de grande
ville et de banlieue...«
Merci !
»Il n’empêche que dans toute cette merde , beaucoup de psychiatres se
sont battus , ont ^pris le risque de laisser sortir des malades ,qui
travaillant dans des fermes ont pu s’alimenter et ravitailler les
autres...Et cela explique en partie l’après guerre...
Car vous omettez d’ajouter que, indignés par ce fait et sous
l’influence toujours du CNR , une rénovation humaniste de la psychiatrie
a été conduite , et les bases de la« psychothérapie institutionnelle »
ont été posées sous la responsabilité de grands psychiatres , à haute
valeur morale..."
Que des évolutions soient apparues, nul ne le conteste, elles n’enlèvenrt rien à l’inhumanité fondamentale de cet univers carcéral.
"Vous dites que les internements d’office se font pour satisfaire des
intérêts de tiers, entendez querelles d’héritage...."
C’est un exemple parmi des centaines d’autres, renseignez-vous.
"Vous oubliez de dire qu’il existe des dispositifs de contrôle
judiciaire , sous l’autorité du procureur ,qui doit surveiller la
justification de l’internement dans le temps et que nul soignant ne peut
entraver tout courrier d’alerte en direction de la justice , de
l’extérieur , ce qui constituerait un délit , et que chacun peur alerter
de même la justice , s’il a un doute ."
Des délits de ce type ont lieu quotidiennement
"Aujourd’hui , la psychiatrie est mise à mal par ce gouvernement , par
manque de moyens et idéologie ."
Le manque de moyens est patent, il n’explique pas tout.
"Nombre de malades mentaux graves sont dans la rue , souffrent et ne
bénéficient d’aucuns soins...Leur meilleur « chance » serait d’atterrir
en prison où au moins ils seraient diagnostiqués et bénéficieraient de
soins de base ,puis suivis à la sortie..."
Pour nombre d’entre eux ils sont déjà en prison.
Ce n’est pas le premier article de cette sorte , présenté sous agx et
je m’étonne qu’il laisse passer de telles choses qui sont de la
désinformation pure .
La désinformation, c’est de nier le caractère très souvent arbitraire, illégal, violent et dégradant de l’univers psychiatrique.