La psychiatrie totalitaire
La psychiatrie est dans son essence potentiellement totalitaire, et ses compromissions avec l’État et ses fidèles alliées Police et Justice sont nombreuses. Je rappelle pour les néophytes que la psychiatrie tout en étant une branche de la médecine, se situe à la marge de celle-ci et ne peut aucunement être considérée comme une science exacte, mais bien plus comme une science humaine, au même titre que la philosophie par exemple, et que ses fondements théoriques sont très largement approximatifs et régulièrement arbitraires. De fait, la connaissance de l’esprit humain est encore fort lacunaire.
Quand l’on songe que les psychiatres ont le pouvoir d’influer sur une cour de justice (voir l’affaire d’Outreau) et de contribuer à faire condamner ou innocenter des individus sur la foi de diagnostics qui bien souvent se contredisent les uns les autres, cela fait franchement froid dans le dos. Cette discipline possède des bases expérimentales très aléatoires, violentes et subjectives. Comme le disait Michel Foucault, le rôle de la psychiatrie consiste à surveiller, classifier, punir et ramener à la raison (cette dernière étant plutôt celle du capitalisme, de l’utilitarisme et de l’intégration soumise aux normes du régime en place).
En France, durant la Seconde Guerre mondiale, 40 000 patients sont morts dans les structures psychiatriques parce que négligés et privés de nourriture.
L’on passera sur les différentes techniques de « soins » à base d’électrochocs et autres joyeusetés qui ne sont rien moins que de la torture légalisée (ces électrochocs se pratiquent encore dans certains cas à notre époque), quant aux psychotropes types antidépresseurs et autres gammes de molécules destinés à réguler les divers troubles psychiques et comportementaux, ils réduisent la plupart du temps les patients à l’état de zombies et ne sont guère curatifs, se contentant d’anesthésier les consciences.
Mais le plus grave c’est que depuis l’arrivée du système Sarkozy en France, les réformes abondent dans ce secteur, et vont de plus en plus vers un tout répressif totalement aveugle et de nature clairement fascisante. Instrumentalisant des faits divers tragiques impliquant 1 % des malades mentaux, c’est à une véritable psychiatrisation généralisée des différents écarts de conduite à laquelle on assiste, et notamment l’explosion des HO (hospitalisations d’office). Avant même d’être élu, Mr Sarkozy avait parlé dans un entretien à Michel Onfray de sa conception eugéniste de l’être humain. Extrait du journal Philosophie Magazine
Michel Onfray : (...) on ne naît pas homosexuel, ni hétérosexuel, ni pédophile. Je pense que nous sommes façonnés, non pas par nos gènes, mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluons.
Nicolas Sarkozy : Je ne suis pas d’accord avec vous. J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie.
Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable.
Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est immense.
(...)
Ce type de positions annonçait clairement la couleur, et allait déjà dans le sens d’une psychiatrisation tous azimuts des comportements « déviants » de manière générale. Un projet de réforme des soins psychiatriques sans consentement a été soumis au Conseil des ministres le 5 mai dernier et devrait être adopté pour la fin 2010. Les internements d’office et mesures de soins imposés parfois à vie seront encore plus facilités par cette réforme. il faut savoir que les HO sont souvent utilisées pour éliminer un tiers (pour motifs divers et variés), un conjoint ou une conjointe dont on veut se débarrasser (avec perte de la garde des enfants) , un vieux embarrassant dont on veut capter l’héritage, le tout avec le soutien d’un médecin complaisant. Ou bien encore des faits de petite délinquance. Lire à ce sujet "Enfermez-les tous !" aux éditions Robert Laffont.
Bref, un individu épris de liberté ne peut qu’être soucieux devant ces multiples dérives. Sous le régime stalinien, tous les opposants étaient déclarés fous (c’est d’ailleurs un principe pratiqué par tous les régimes autoritaires). Ne l’oublions pas. Les psychiatres travaillent main dans la main avec les Préfets et la Police qui servent l’État.
Pour en savoir plus sur toutes ses dérives :
http://www.groupeinfoasiles.org/
Thomas Roussot
Photo : Valérie Valère, auteur de "Le Pavillon des enfants fous" (Le livre de poche).
69 réactions à cet article
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Que la psychiatrie en France soit en bien mauvaise santé, qu’un certain nombre de psychiatres ne donnent plus que dans le tout-pharma, que les prisons abritent trop de personnes qui seraient plus à leur place en HP (rénové, repensé, sans promiscuité et mélanges des genres), j’approuve tout à fait
Mediapart a produit une excellent série sur le problème,les dérives d’une certaine psychiatrie, en faisant appel à plusieurs praticiens
Mais je suis en désaccord, dès le début, avec vos affirmations péremptoires, vos généralisations abusives et votre essentialisme tendancieux : la psychiatrie est dans son essence , les psychiatres,etc...-
Mais voyons cher monsieur nous avons grandement besoin de nouveaux cobayes. Les inscriptions fantaisistes de nouvelles maladies que nous répertorions dans les DSM (dont l’édition 2012 sera gratinée) nous permettent, grandes âmes que nous sommes, de traiter un nombre chaque jour plus grand de malades qui s’ignorent. Inutile de préciser que c’est pour leur bien.
Vous ne voudriez tout de même pas que nous renoncions à toutes ces merveilleuses molécules que nos philanthropes de l’industrie pharmaceutique s’ingénient à nous concocter ?-
Et que les patients sont parfois les premiers à réclamer... Pour maigrir vite, par exemple, pour être en forme, pour dormir. Allez expliquer à quelqu’un qui veut absolument son somnifère qu’on ne peut pas vivre sans dormir !
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Article confus et imprécis, qui mélange tout , de vrais problèmes mais sans les détailler mélangés à une opposition radicale à la psychiatrie, plus un extrait d’entretien NS-Onfray. Du coup, tout ça reste très superficiel et dogmatique, simple opinion. C’est votre droit, mais il y aurait tant à redire qu’on ne sait quel point critiquer. Même le régime stalinien est appelé à la rescousse.
Ces dernières décennies, par exemple, les gens ont plutôt été davantage protégés contre l’internement abusif qu’autrefois, grâce à la nécessité de deux certificats, dont l’un par la psychiatre, qui peut contredire un éventuel « médecin complaisant » comme vous dites, et l’histoire de la captation d’héritage par internement, ça date un peu. Voyez dans l’actualité avec quelle pugnacité une mère richissime et sa fille se querellent à coups d’avocats depuis des années.
J’ai vu plusieurs fois des gens se plaindre qu’on embarquait pas un membre de la famille qui « pétait les plombs »...Les cas d’HO sont plus rares, ce sont des situations extrêmes ; vous dites que les HO sont de plus en plus fréquentes, où sont les chiffres ?
Sur l’empirisme, ce n’est pas une situation unique en médecine, ni d’ailleurs en science ; sur le cerveau terra incognita (bien moins depuis l’imagerie fonctionnelle, mais ça reste vrai), bien d’autres domaines médicaux demeurent mal connus, comme les maladies auto-immunes.
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Voici les statistiques détaillées appuyant mon affirmation.
Bien cordialement. -
http://ccdh.asso.fr/L-evolution-des-hospitalisations-d-office_a39.html
+65% pour les HO sur la période mentionnée qui se poursuit actuellement. -
Possible, mais avez-vous assisté de près à des situations entraînant des HO ? C’est pas la joie. Vous semblez nier l’existence même de maladies mentales et de crises ; certes, la notion de norme n’est pas facile à définir, mais par contre les troubles existent. Que proposez-vous devant des situations aigues ? Les mettre tous dans une île comme cela s’est fait en Italie je crois ?
"ils réduisent la plupart du temps les patients à l’état de zombies et ne sont guère curatifs, se contentant d’anesthésier les consciences."
Faux : certains patients sont stabilisés et peuvent même travailler grâce à leur traitement. Vous parlez là d’un traitement d’urgence, alors que l’essentiel (quantitatif) de la psychiatrie est du chronique, faute de guérison.
Par ailleurs, en-dehors de la psychitrie, de nombreux traitements ne sont pas curatifs, par exemple la très connue hypertension ; faut-il ne pas soigner parce que ce n’est pas curatif ? -
De fait, le psychiatre s’il se limite à sa formation de base, n’a quasiment rien d’autre à proposer à son patient que la camisole chimique.
Sauf évolution récente, dans son cursus, il y avait une vingtaine d’heures consacrées à l’étude de la psychothérapie. Ce temps, ridicule, était totalement utilisé pour étudier le travail de S.Freud.Prisonnier de sa formation, ou son absence, harcelé par les visiteurs médicaux de l’industrie pharmaceutique, il devient une sorte d’urgentiste des troubles de la personnalité. Et dans l’urgence, il aura recours à la facilité.
Il convient tout de même de dire qu’il y a un grand nombre de maladies « lourdes » ou comportements dangereux qui n’ont pas de solution psychothérapeutique.
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Assez d’accord ; la difficulté, c’est que les psychothérapies sont mal définies, donc difficiles à théoriser, à évaluer scientifiquement, et donc à enseigner.
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Le seul critère qui importe devrait être le résultat.
Si on prend comme exemple, un problème largement partagé, comme une phobie, les techniques de PNL, voire d’hypnose, permettent de le faire disparaitre en quelques séances (je l’ai fait des centaines de fois).
Hélas, pour la communauté scientifique, ces techniques sont largement rejetées (il y a des exceptions) parce non enseignées dans le cadre universitaire. -
Radis Call 14 juin 2010 12:03Article bidon, mélangeant le vrai et le faux
Mais dont le coté le plus tragique est de nier la maladie mentale , ses souffrances et ses dangers...
Quand vous dites que pendant la guerre 40 000 personnes sont mortes de faim , c’est parfaitement vrai , surtout dans les hôpitaux de grande ville et de banlieue...De même que la population française qui ne bénéficiait pas du marché noir a souffert .
Et puis c’était l’Etat Français ,collaborationniste , qui était aux manettes et que ne gênait pas l’univers concentrationnaire . C’est un euphémisme...
Il n’empêche que dans toute cette merde , beaucoup de psychiatres se sont battus , ont ^pris le risque de laisser sortir des malades ,qui travaillant dans des fermes ont pu s’alimenter et ravitailler les autres...Et cela explique en partie l’après guerre...
Car vous omettez d’ajouter que, indignés par ce fait et sous l’influence toujours du CNR , une rénovation humaniste de la psychiatrie a été conduite , et les bases de la« psychothérapie institutionnelle » ont été posées sous la responsabilité de grands psychiatres , à haute valeur morale...
Vous dites que les internements d’office se font pour satisfaire des intérêts de tiers, entendez querelles d’héritage....
Quel mensonge ! Il n’y a pas d’internement d’office sans interventions de plusieurs médecins différents et indépendants de la famille , sans demande de préfets ou de notables , et ces hospitalisations ne se décident que sur la base de dangerosité , pour autrui ou « pour lui même » , c’est à dire un risque suicidaire immense et parfois horrible ( immolation par le feu , se jeter sous un train ou un camion )
Vous oubliez de dire qu’il existe des dispositifs de contrôle judiciaire , sous l’autorité du procureur ,qui doit surveiller la justification de l’internement dans le temps et que nul soignant ne peut entraver tout courrier d’alerte en direction de la justice , de l’extérieur , ce qui constituerait un délit , et que chacun peur alerter de même la justice , s’il a un doute .
Aujourd’hui , la psychiatrie est mise à mal par ce gouvernement , par manque de moyens et idéologie .
Nombre de malades mentaux graves sont dans la rue , souffrent et ne bénéficient d’aucuns soins...Leur meilleur « chance » serait d’atterrir en prison où au moins ils seraient diagnostiqués et bénéficieraient de soins de base ,puis suivis à la sortie...
C’est dire là où on en est , là où se situent les véritables problèmes...
On a fermé des dizaines de milliers de lits , licencié des milliers d’infirmiers de secteur public et d’ailleurs il n’existe plus cette spécialisation : on préfère envoyer de jeunes infirmières de 22 ans affronter les souffrances et les violences auxquelles elles ne sont pas préparées et pour lesquelles elles ne sont pas faites.
Et quand je parle de violence , il ne s’agit pas des électrochocs que vous mentionnez qui ont fait la fortune des cliniques privées , et qui ont été remplacés petit à petit , par d’autres thérapies , dont la chimio, à partir de 1952 et la découverte par H. Laborit du largactil , le premier psychotrope , mais de crises de violence trés dures , de crises« clastiques » qu’un individu psychotique sous l’emprise d’hallucinations , de délires ou de drogues , et parfois armé de couteau, quand ils arrive à l’hôpital , peut présenter...
Ce n’est pas le premier article de cette sorte , présenté sous agx et je m’étonne qu’il laisse passer de telles choses qui sont de la désinformation pure .
Cela fera du buzz ?
Ecoeurant !
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Largement en accord avec Radis
Sans mise en perspective historique et politique, on ne peut faire une analyse sérieuseLes dernière réformes visent surtout le sécuritaire
Comme disait Camus« Une société se juge à l’état de ses prisons » ... et de ses hopitaux psychiatriques______________On assiste à un Formatage et management, qui dénature les objectifs de l’institution-De la fin de la guerre aux débuts des années 80, la psychiatrie française ETAIT pourtant la meilleure au monde
-"De plus en plus, nous sommes confrontés au « turn over », plus communément appelé « durée moyenne de séjour », accéléré des patients en raison de la diminution du nombre de lits en intra hospitalier. Ceci ayant pour corollaire des difficultés à poursuivre la prise en charge en extra hospitalier, ainsi que des rechutes rapides et donc plus de ré-hospitalisations lourdes, faisant ressentir un sentiment d’échec aussi bien pour les patients que pour les soignants. A ce niveau là, pouvons nous encore parler de qualité des soins ? C’est là une superbe illustration des dérives de cette logique du tout comptable évoquée plus haut. Sur quels critères faut-il évaluer le travail soignant ? Certainement pas uniquement sur la durée moyenne de séjour, mais bien sur le contenu et le sens que nous donnons aux soins que nous prodiguons. Là aussi, une approche éthique, centrée sur le sujet, s’impose."(Hervé Boyer)
-Etat inquiètant de la psychiatrie-
Les faits :Depuis plusieurs mois, des réformes concernant la psychiatrie sont en préparation, et se sont accélérées depuis le discours du Président de la République le 2 décembre 2008. La psychiatrie y est abordée sous le seul angle sécuritaire, sans aucun égard pour le soin ! Quelques semaines plus tard paraissait déjà la circulaire d’application de ces projets pas encore discutés avec les professionnels : la circulaire du 22 janvier 2009, qui attribue déjà les budgets par région pour la créations de chambres d’isolement supplémentaires, d’unités fermées, de vidéosurveillance, de bracelets électroniques. Depuis décembre également, les « évasions » de patients hospitalisés sont de plus en plus médiatisées, virant même à la chasse à l’homme à grand renforts d’hélicoptères (Hôpital de St Avé) ! Des hôpitaux psychiatriques sont « sécurisés » avec bareaux aux fenêtres, interdictions de promenades dans les parcs, annulation arbitraires de sortie à l’essai pour des patients en HO… -
Excellent commentaire, Radis Call, j’ai eu la flemme de détailler tout ce que vous avez bien expliqué à l’auteur.
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"Mais dont le coté le plus tragique est de nier la maladie mentale , ses souffrances et ses dangers..".
Il ne s’agit pas de nier les souffrances et dangers mais de remettre en cause le tratitement adopté pour les traiter.
"Quand vous dites que pendant la guerre 40 000 personnes sont mortes de faim , c’est parfaitement vrai , surtout dans les hôpitaux de grande ville et de banlieue...«
Merci !
»Il n’empêche que dans toute cette merde , beaucoup de psychiatres se sont battus , ont ^pris le risque de laisser sortir des malades ,qui travaillant dans des fermes ont pu s’alimenter et ravitailler les autres...Et cela explique en partie l’après guerre...
Car vous omettez d’ajouter que, indignés par ce fait et sous l’influence toujours du CNR , une rénovation humaniste de la psychiatrie a été conduite , et les bases de la« psychothérapie institutionnelle » ont été posées sous la responsabilité de grands psychiatres , à haute valeur morale..."
Que des évolutions soient apparues, nul ne le conteste, elles n’enlèvenrt rien à l’inhumanité fondamentale de cet univers carcéral.
"Vous dites que les internements d’office se font pour satisfaire des intérêts de tiers, entendez querelles d’héritage...."
C’est un exemple parmi des centaines d’autres, renseignez-vous.
"Vous oubliez de dire qu’il existe des dispositifs de contrôle judiciaire , sous l’autorité du procureur ,qui doit surveiller la justification de l’internement dans le temps et que nul soignant ne peut entraver tout courrier d’alerte en direction de la justice , de l’extérieur , ce qui constituerait un délit , et que chacun peur alerter de même la justice , s’il a un doute ."
Des délits de ce type ont lieu quotidiennement
"Aujourd’hui , la psychiatrie est mise à mal par ce gouvernement , par manque de moyens et idéologie ."
Le manque de moyens est patent, il n’explique pas tout.
"Nombre de malades mentaux graves sont dans la rue , souffrent et ne bénéficient d’aucuns soins...Leur meilleur « chance » serait d’atterrir en prison où au moins ils seraient diagnostiqués et bénéficieraient de soins de base ,puis suivis à la sortie..."
Pour nombre d’entre eux ils sont déjà en prison.
Ce n’est pas le premier article de cette sorte , présenté sous agx et je m’étonne qu’il laisse passer de telles choses qui sont de la désinformation pure .
La désinformation, c’est de nier le caractère très souvent arbitraire, illégal, violent et dégradant de l’univers psychiatrique.
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"Nombre de malades mentaux graves sont dans la rue , souffrent et ne bénéficient d’aucuns soins...Leur meilleur « chance » serait d’atterrir en prison où au moins ils seraient diagnostiqués et bénéficieraient de soins de base ,puis suivis à la sortie..."
30 min par mois/sem pour les pedophiles 0 a la sortie -
La psychiatrie ne se résume pas aux services fermés, loin de là, certains sont à domicile, d’autres travaillent.
Par ailleurs, la pression sociale en faveur de l’enfermement est plus forte que les souhaits thérapeutiques des psychiatres ! De même qu’aux USA on voudrait et on croit popuvoir dépister à l’école les futurs criminels. -
@Radis Call
J’approuve à 100% votre commentaire, oui cet article mélange tout et raconte n’importe quoi.
Par exemple, « la psychiatrie n’est pas une science exacte », pas plus que la médecine en général et ce sont les toubibs eux-mêmes qui le disent. Parce que si on ne connait pas parfaitement la physiologie du cerveau, on ne connait pas mieux la physiologie du corps dans son ensemble.
Mélanger les pratiques d’un autre âge avec celles d’aujourd’hui, comme les internements d’office style Camille Claudel, avec toutes les mesures visant à protéger les patients d’eux-mêmes comme à protéger la société de certains patients, c’est complètement ignare.
Citer Foucault qui a écrit dans les années 60-70 mais ne pas parler de ceux qui dans la foulée comme OUry et Basaglia -entre autres-pour ouvrir les HP et mettre en place des traitements ambulatoires, c’est une hérésie.
Comme dans toute la médecine, il y a des psychiatres compétents et d’autres qui ne le sont pas. Mais les psychiatres et autres « réducteurs de têtes » ont le don de déchainer la parano parce qu’ils doivent traiter les problèmes de comportement.
Quant aux électrochocs d’aujourd’hui, ils n’ont rien à voir avec ceux qui se faisaient à haute dose, sans protections ni anesthésie, et cassaient les membres et les dents de ceux qui les subissaient. Il est faux de dire qu’ils sont utilisés sans discernement car ils ne sont qu’une infime solution parmi des milliers d’autres qui ne cessent de progresser avec des découvertes médicales qui succèdent les unes aux autres.
Il est stupide de faire des généralités. Par ex le Prozac, lorsqu’il est apparu on a crié au miracle parce qu’il était une solution pour des gens qui souffraient. Puis on s’est aperçu à l’usage qu’il pouvait avoir des effets désastreux sur certains sujets, que ce n’était pas une panacée. Aujourd’hui, les psychiatres savent qu’ils doivent l’administrer avec circonspection. Comme la pénicilline qui a constitué en son temps une révolution puis on a découvert qu’elle pouvait avoir aussi des inconvénients, par ex des allergies.
La seule chose réelle dans cet article est le manque de moyens des psychiatres et des HP.
Et il est vrai que beaucoup de détenus seraient mieux à l’hôpital avec des soins dignes de ce nom que dans les prisons neuro assommoirs. On dirait qu’il y a plus de places dans les prisons que dans les HP.
Prenez le cas de l’ethnopsychiatrie. Combien de centres en France ? Combien de psys spécialisés ? Et pourtant, comment comprendre la pathologie des immigrés sans avoir des notions d’ethnopsychiatrie.
Qui prend au sérieux les gens qui commettent crimes et délits au nom de leur conviction d’être maraboutés alors qu’ils ont des sensations réelles et des problèmes de comportement très spécifiques.
Depuis les Maitres fous de Jean Rouch et Georges Devereux, quels progrès ? Quelle prise en charge ?
Bref, vaste sujet.... -
Radis Call 14 juin 2010 20:35Et beh ,jourd’hui est un grand jour : voilà t’y pas que j’suis d’accord avec Pigripi !!!
Y’aurait tant à ajouter , y compris sur la pénicilline...
J’ai abordé le problème de l’ethnopsychiatrie dans un autre article , je crois un Freud / Onfray (ce qu’on peut )...
Mais là , c’ est leurre de jouer en ligne , de prendre ma tisane de mille pertuis , n’y voyez pas malice /-) , de réchauffer mon cassoulet , et de regarder la TV..
A la revoyure !
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- Je vous invite à quelques lectures qui enrichiront votre approche quelque peu compuslive du sujet.
- Franco Basaglia, L’institution en négation, Seuil, 1970
- Lucien Bonnafé, Dans cette nuit peuplée, Éditions sociales, 1977
- Lucien Bonnafé, Psychiatrie populaire, par qui ? Pour quoi ?, Éditions du Scarabée, 1981
- Giuseppe Bucalo, Dictionnaire antipsychiatrique, 1997 (extraits)
- David Cooper, Mort de la famille, Seuil, 1972
- David Cooper, Psychiatrie et antipsychiatrie, Seuil, 1978
- David Cooper, Le langage de la folie, Seuil, 1978
- Gilles Deleuze et Félix Guattari, L’Anti-Œdipe, Minuit, 1972.
- Mony Elkaïm, Réseau Alternative à la psychiatrie, UGE, 1977
- Michel Foucault, Histoire de la folie à l’âge classique, Gallimard, 1972
- Harold Heyward/Mireille Varigas, « Une Antipsychiatrie ? La Folie En Questions », Psychothèque, 1971
- Ronald Laing, La politique de la famille, Stock, 1972
- Louis Le Guillant, Quelle psychiatrie pour notre temps ?, Erès, 1984
- Thomas S. Szasz, Le mythe de la maladie mentale, Payot, 1975
- Thomas S. Szasz, Le mythe de la psychanalyse, Payot, 1976
- Thomas S. Szasz, Karl Kraus et les docteurs de l’âme, Hachette, 1985
- Laurent Louis, Le Fou du Roi, Les Joueurs d’Astres, 2008
- Christian Delacampagne, ANTIPSYCHIATRIE Les voies du sacré, Grasset, 1974
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On ’psychiatrise’ de nombreux conflits qui ne sont pas du ressort médical, cette confusion entre judiciarisation et psychiatrie est de plus en plus marquée sous le régime politique en place actuellement
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@ l’auteur : des précisions, svp, ce n’est pas forcément faux, mais quels conflits sont abusivement psychiatrisés ?
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On ’psychiatrise’ de nombreux conflits qui ne sont pas du ressort médical,
Bien sûr, mais vous ne répondez pas à l’essentiel...-
Vous axez votre propos sur le manque de moyens qui est réel mais moi j’accuse la légitimité même de la sphère psychiatrique dans ses pratiques, ses procédures et finalités.
La plupart des internements d’office sont purement et simplement illégaux, les droits des personnes sont bafoués, les intéressés ne sont pas entendus mais emmenés de force dans la plupart des cas.
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Les contester si vous voulez, mais les prétendre illégaux, c’est absurde !
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La Cour Administrative d’Appel de Lyon à fait jurisprudence : les arrêtés préfectoraux d’hospitalisation d’office ne peuvent être pris qu’après que l’intéressé a été mis à même de faire valoir ses observations, ou qu’a été constatée l’impossibilité de les recueillir. Lire l’arrêt du 09/07/09.
Or le respect de cet arrêté est dans les faits rarissimes rendant caduques une majorité d’HO.
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Cher Kroko, Médecin généraliste, "qui s’intéresse à tous les sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence", vous faites très fort cette fois ^^
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Ce n’est pas une loi, simplement une et une seule jurisprudence. Pour pondre des décisions qui compliquent tout sur le terrain, limite inapplicables, les magistrats et les législateurs sont forts... On est les champions des lois non appliquées, des lois sans décrets d’application qui s’accumulent les unes sur les autres.
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Parfois au contraire, on entend les intéressés dans tout le quartier !
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les internements d’office ne se font pas comme ça !...
c’est uniquement sur décision d’un representant de l’ordre ou d’un officier de l’état civil ..
maires, préfets,commissaires de police et commandants de gendarmerie,suivant la demande d’une famille faite par dossier constitué délivré dans les commissariats ou dans les gendarmeries ,puis accord d’un médecin dans le cas d’une personne représentant un danger pour son entourage ou pour elle même ..
pour info,un de mes beaux frères est schizophrène,et traité lorsque le médecin le demande et avec l’accord du patient ! en structure psychiatrique soit hospitalière,soit en clinique agrée par les mutuelles ...
pas d’électrochoc,mais un suivi total par des psys,et bien entendu médication ...
il y a tout de même des chambres closes et capitonnées pour les malades dangereux en crise ..
sinon les pensionnaires sont en chambre individuelle ou à deux lits maximum avec confort,télé,sanitaires,téléphone et connection pour le net ...les malades peuvent se promener dans le parc,et participer à tout un tas d’activités ,jeux, sports,atelier ,musique etc....
un cadre de vie agréable en général dans ces établissement ...
le seule contrainte,c’est d’être ponctuels aux soins,au repas,à la distribution de médicaments et aux horaires du lever et du coucher,et prises de repas en commun .
rien à voir avec les méthodes de goulags que décrit l’auteur ...
ceci dit,il existe peut être des établissement plus ou moins bien corrects,mais la DDass exerce des contrôles surprises lors de plaintes émanant soit de malades soit des familles,ou d’un membre du personnel hospitalier qui constate des manquements graves ..
perso,je peux témoigner qu’en presque 40 ans que je connais de beau-frère ( que j’aide d’ailleurs aux maximum qu’il m’est possible de la faire ) que je n’ai jamais vu de tels établissements ou les malades sont traités comme dans les pires camps de l’ex- URSS !-
tu parles de ton experience
rien d’autre
pas celle des autres -
Les décisions des représentants de l’ordre ou des officiers de l’état civil, des maires, préfets,commissaires de police et commandants de gendarmerie sont très régulièrement entachées d’irrégularités procédurales.
Très heureux que votre beau frère soit bien traité, sachez que c’est loin d’être le cas partout, de nombreux reportages récents l’ont démontré, les maltraitances sont régulières et les conditions d’hygiène sont souvent déplorables dans les HP français.-
Pour ajouter encore à la confusion, voilà que vous parlez des conditions matérielles des HP. C’est vrai que baisser les retraites des députés et augmenter les moyens de la justice et de la psychiatrie, ça ne serait pas du luxe. Pourquoi ne pas traiter chaque aspect de la question séparément ?
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Bonjour TR, je le dis d’entrée, ce sujet ne me concerne absolument pas puisque je suis moi même parfaitement sein d’esprit... ! Plus sérieusement, c’est un vaste sujet que vous ne pourrez aborder sans lacunes mais qui mérite absolument d’être approché.
Pour l’anecdote, j’étais gardien de barrière de l’hôpital de Maison Blanche en 73. J’ai vu arriver un type qui avait pété lez plombs dans la rue pour une raison qui peut arriver à tout le monde. Il a été interné pour mesure de dégrisement. J’ai eu à intervenir dix jours après pour insubordination et mise en danger du personnel. C’était le même que dix jours plus tôt, mais à l’état de légume décati...Cela m’a beaucoup renseigné sur les méthodes utilisées dans les hôpitaux camps établis sur le schéma hitlérien.
Malgré la disparition de ces structures, le monde médical tente encore d’être utilisé comme régulateur social au service de l’autorité. C’est d’ailleurs l’épine doxale à la base du combat de Ron Hubbard avant que sa science ne tombe dans les travers scientologue, la lutte contre les méthodes officielles psychiatriques, électrochocs et psychotropes.
en résumé, si nos sociétés sombrent dans la folie, c’est parce qu’il y manque un ingrédient primordial, l’amour. C’est le moteur principal des vocations religieuses que l’on cherche à salir aujourd’hui par tous les moyens. Déjà, l’amour qui est l’ingrédient principal de la chanson de divertissement n’est il pas vulgairement travesti par le commerce et formaté par le marché. Dans ces conditions, la dérive s’accentue de jours en jours et les institutions ne savent plus comment rétablir la situation, comme un bateau qui n’a plus de moteur et donc plus d’inertie.
Le pire qui pourrait arriver serait que nous soyons dirigés par l’un d’eux, maitre en matière de législation...
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Lisa Sion et l’auteur, nos sociétés sont effectivement anxiogènes, voire névrotiques, mais la maladie mentale existe dans toutes les civilisations, du moins cela a-t-il été prouvé pour la schizophrénie par une grande enquête de l’OMS, justement pour faire la part de l’inné et de l’acquis, et du culturel. Même pourcentage, mêmes symptômes, mais une définition et une prise en charge différentes.
Je suis tout à fait d’accord avec certains points soulevés par l’auteur, comme la légèreté de certaines expertises psych., l’un d’eux était même surnommé « psy express » ou quelque chose comme ça, mais je trouve que cet article est très confus et mélange de nombreux aspects du sujet, tout en les traitant superficiellement, ce qui est stérile.
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Regardez comment l’on enferme et comment les gens sont bien traités, et parlez ensuite.
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http://www.hospitalisationsansconsentement.org/videos
Lien évocateur.
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Les « expertises » sont parfois réalisées en 5 minutes pour balancer quelqu’un des mois dans ces lieux de mort.
Je ne pouvais pas traiter tous les aspects de ce sujet en un article, il y en aura d’autres.-
Radis Call 14 juin 2010 23:45« Ecoute petit homme » (W.Reich) : dénoncer c’est bien mais déplace toi aux urgences de Sainte Anne par exemple, et ouvre tes mirettes...Et tu comprendras que ce n’est pas si simple .
Ton dernier lien qui renvoie à une émission de Pujadas « les infiltrés » est intéressant...
Je l’ai regardée cette émission et j’ai été choqué...Effectivement c’est très moche , mais une chose m’est restée : dans ce chaos le nombre de soignants est inexistant et a subi le traumatisme d’une mort dans le service...Ce n’est pas généralisable .
Alors si tu veux faire passer tous les soignants pour des gestapistes, libre à toi...
Beaucoup d’agents de la santé luttent pour obtenir les moyens minimaux et c’est moins facile que de raconter des salades sur agoravox...cf le lien d’Astus (merci)
Je pourrais te raconter des souvenirs pendant des heures , non en curieux ou en moraliste , mais en acteur de la santé mentale...
Mais avant de prendre congé, je voudrais te dire une évidence : la plupart du temps les gens internés le sont au décours d’une crise :comme je te l’ai expliqué , ils sont la proie d’hallucinations , d’un délire , dans un état « dédoublé »...
Une fois la crise passée et en général c’est pas du gâteau , ils n’ont aucune conscience de ce qui s’est passé . On leur raconte : ils ne le croient pas et c’est ainsi que beaucoup d’entre eux se lancent dans des démarches procédurales ou entrent dans des associations d’internés victimes d’internement « abusif » .
Les psy et les autorités connaissent le phénomène mais après enquête il n’est rien retenu d’abusif dans 99 % des cas , le 1 % étant limite l...
D’autre part , cette contestation rétroactive aide souvent le malade à se reconstruire..Souvent mais pas toujours , car le propre d’un malade psychotique est de ne pas être conscient de ses troubles.
Et c’est ce qui pose problème par rapport à la dangerosité potentielle (car si le malade tue ,ou se suicide , l’opinion publique sera immédiatement dirigée contre le médecin qui a pris la décision de sortie et qui sera montré du doigt , voire attaqué en justice par les parents de la victime ou les proches du malade )
Et par rapport au suivi :le malade n’étant pas conscient de ses troubles décidera d’arrêter rapidement tout traitement et replongera .
Pour faire un mauvais parallèle : on doit déplorer l’état de nos prisons et du manque de gardiens...Mais doit on en déduire qu’il faut laisser les individus jugés criminels libres ?
Si vraiment le sujet te tient à coeur , informe toi bien , et lutte avec ceux qui veulent améliorer les choses .
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Beaucoup d’autres ont déjà dit ce qu’il y avait à dire. Cet article est très douteux sur le plan intellectuel et moral, l’auteur faisant preuve d’une incapacité manifeste à entendre des infos et des arguments rationnels, déniant en fait l’existence des maladies mentales et ayant une mythologie essentialiste sur la psychiatrie.
Sa bibliographie présentée est pour le moins étrange : Il écrit sur la pensée des Grands Leaders Spirituels, ce qui témoigne d’une tendance occulto_mystique peu rassurante et FORT VAGUE, il préface un papier sur la vision d’Osiris .... et quoi encore ? Je tiens à rappeler que L’Eglise de Scientologie, secte de manipulateurs célèbres et ayant fait fortune comme son fondateur ( son nom m’échappe ce soir, Ron Hubbard, je crois) fait d’une dénonciation violente et essentialiste de toute la psychiatrie son cheval de bataille pour conquérir de nouveaux adeptes parmi les esprits fragiles ou souffrant de solitude. Je présume que pour l’auteur Ron Hubbard est « un Grand Leader Spirituel » ?? ET peut -être même est-il membre caché de l’Eglise de Scientologie, infiltré au GIA.
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Radis Call 15 juin 2010 07:49Bien vu !
Et bon article
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/philippe-val-prend-il-du-service-a-9519
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@ Elie Carasso : Je ne rentrerai pas dans le débat de la Scientologie, mais je tiens à souligner, que la Dianétique ouvrage de Ron Hubbard paru en 1950, (que j’ai lu je ne m’en cache pas), souligne que la psychiatrie est inefficace.
Pour mémoire, Hubbard avait offert ses réflexions sur le mental humain aux psychiatres qui bien sur n’en n’ont pas voulu. Ils préféraient les chocs électriques, lobotomie, leucotomie, chocs à l’insuline, bref toute la panoplie des traitements barbares. Si vous êtes preneur, pas moi. -
Radis Call 15 juin 2010 08:44Ben voyons ! On attendait la scientologie pour régler le problème de la maladie mentale !
Au fait vos cures de Sackel n’existent plus depuis longtemps , depuis l’apparition des neuroleptiques...
Par contre la lobotomie a perduré pendant longtemps , mais là il s’agissait de l’opposition entre les tenants de l’organicisme et de « l’environnementalisme ».
Toutes les sectes ont pour proie les esprits fragiles et les individus friqués , les prosélytes étant pour la plupart manipulés .
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@ Radis call : Vous avouez le fait que les chiatres ont fait des lobotomies à tout de bras, donc bousillé un grand nombre de gens qui ne demanderaient rien et vous osez comparer avec une soi disante emprise des « sectes ». C’est l’hôpital qui se fout de la charité.
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@ Roussot : Quand je m’exprime sur mes positions anti psychiatres, cela n’engage que moi. Ce n’est pas la Scientologie qui surfe sur le sujet. Simplement je recadre le débat sur Ron Hubbard puisqu’un internaute l’a cité, sur le fait que dans son ouvrage de 1950 la Dianétique, l’auteur exprime sa position sur la psychiatrie. C’est tout. Pour le reste, je connais malheureusement le sujet de la psychiatrie puisqu’un de de mes parent proche a été victime de cette soi disant science, et bien sur, je ne manque pas une occasion de crier mon indignation face à cette arnaque du 20ème siècle (et même avant).
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Je partage votre indignation, mais cet auteur prête vraiment à caution, il y en a beaucoup d’autres nettement plus crédibles qui ont dénoncé avant moi la psychiatrie totalitaire.
Bien cordialement. -
Les médecins ont aussi fait des saignées à la pelle, et sans stériliser leurs instruments, et pendant au moins un siècle, est-ce que cela condamne la médecine ?
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@ Krokodilo : Bien sur je ne vais pas condamner la médecine parce qu’elle faisait des saignées avant. Par contre, je trouve inadmissible qu’au 20ème siècle une soi disant science appellée psychiatrie pratiquait les lobotomies, leucotomis, chocs à l’insuline et autre « joyeusetées » à tour de bras. Faut pas pousser. Quand ils voyaient que le patient/cobaye était devenu un légume, ils ne s’interrogeaient pas ??? Ca ne les dérangeaient pas ??? Sans compter les viols pratiqués sur des patientes par des infirmiers psychiatres, car ca aussi c’est vrai. Désolé, mais la psychiatrie est une branche pourrie de la médecine, qui devrait être éradiquée de la planète.
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@Elie Carasso
Bien vu le lien entre la parano anti psychiatrie et la Scientologie comme toutes les sectes d’ailleurs
Quand on touche au mental les fragiles mentaux se déchainent, c’est une évidence et je crains que l’auteur de cet article ne soit lui-même d’une grande fragilité comme le sont sur Gagavox tous ceux qui viennent déballer leur délires conspirationnistes.
Dommage que la psychiatrie soit abordée ici de manière aussi délirante alors qu’il y a tant à dire sur les dérives de notre système de soins en général et de la psychiatrie en particulier...
J’avais d’ailleurs écris un article à ce sujet.-
Article courageux car la Pyschiatrie est un sujet défendu par certains et peu connu par beaucoup. Ce qui veut dire que les Psychiatres ont le champ libre. Personne n’a envie de s’occuper des dérangements mentaux, car c’est difficile à confronter. Donc, les psychiatres ont le champ libre.
Mais voilà, au lieu de chercher dans le bonne direction, ils se sont contentés et se contentent toujours de traitements de chocs, et de médocs à outrance. Pour le reste, rien.
Un mec qui pète les plombs dans le rue ou ailleurs doit être mis sous contrôle, et pour cela une piqûre de tranquillisant va le calmer. Mais c’est tout ce qui devrait être fait. Ces gens là on besoin d’un environnement calme, sans violence, d’une bonne nourriture équilibrée, de compléments alimentaires et d’un check up complet pour voir q’il n’y a pas un problème physique non résolu. Et en général, il y a quelque chose non soigné qui plombe la personne.
Mais voilà ce genre de thérapie ne ramène rien aux labos, dont beaucoup de psychiatres sont actionnaires, donc....
Pour le reste, oui vous avez raison d’alerter sur le projet de nouvelle loi que Bachelot veut nous faire passer. Les HO seront encore plus faciles, donc porte ouverte à toutes les dérives.-
Radis Call 15 juin 2010 09:01Bel exemple de désinformation masquée !
« Pour le reste rien ! »
Pour le reste vous n’y connaissez rien...
Vous êtes un propagandiste , un laveur de cerveaux .
Je ne soutiendrai pas que la psychiatrie n’est pas critiquable : certains patrons sont assez bornés , ( en particulier les tenants de la psychiatrie américaine , les apôtres des DSM , et leurs méthodes de déconditionnement et suggestion ) mais la plupart ont l’esprit ouvert et ne sont pas hostiles à la psychanalyse...
Comme quoi tout se tient !
De toutes façons cette secte ne s’intéresse pas aux grands psychotiques , pas folle la guêpe !
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@ radis
et quand les psy considerent les chomeurs comme malade ?
c’est pas une derive ? -
@ Radis call : Ne me faites pas rire avec les poncifs du genre "les bons psychiatres qui font plus de la pyschanalyse et bla bla bla. C’est du bidon. J’ai personnellement rencontré un bon nombres de psychiatres et 1 seul, seulement, avait ce discours. Alors laissez tomber. Je connais le sujet bien plus que vous l’imaginez, et par contre j’ai rencontré beaucoup de psychiatres fervent adeptes des psychotropes et électrochocs.
La psychiatrie est une imposture. -
Merci de tes conseils petit homme, je lutte, je milite (et n’ai pas à préciser comment), et j’ai assisté et plus qu’assisté aux scènes que tu décris.
Bien cordialement.-
Le pouvoir que la psychiatrie tente de prendre sur l’ensemble des citoyens sous des prétextes les plus divers m’inquiète beaucoup. Aussi merci à Thomas Roussot pour son article lucide et bien vu.
Les exemples autour de moi ne sont pas reluisant : un mari dont la femme est sous « traitement psychiatrique » depuis 18 ans, sans améliorations ; un collègue de travail « sous soins psychiatriques » depuis de nombreuses années, jamais guéri, décédé de crise cardiaque à 45 ans à force d’engloutir une médicamentation aux effets radicaux ; un fils un peu dépressif qui va chercher de l’aide en psychiatrie, debout, sac au dos et qui en ressort, mort, quelques jours plus tard ; les malades de l’hôpital psychiatrique de Privas que l’on voit déambuler dans la rue, le corps déformé, ayant perdu leurs dents, avec des difficultés d’élocution. Qui aimerait se retrouver dans cet état créé de toute pièce par les méthodes psychiatriques ?-
Il faut le dire, l’on TUE dans les HP. Et c’est couvert par la Justice le plus souvent.
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J’ai même entendu dire qu’on mangeait des coeurs pendant des rituels sataniques nocturnes.
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L’hypertension non plus ne se guérit pas, de même que de nombreuses maladies traitées pendants « 18 ans » ou plus.
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Il y a des viols et de la torture également.
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J’ai par exemple une amie qui a confié à son psychiatre : « j’ai vu une lumière dans le ciel, j’ai eu l’impression de voir le Divin ». Dans une autre société, ce propos passerait comme une lettre à la poste. Elle a été jugée victime de délire hallucinatoire et a fait 6 mois de détention psychiatrique.
C’est cela le totalitarisme psychiatrique.-
Y aurait pas de la « Commission des citoyens pour les droits de l’homme », là dessous, le faux nez de la Scientologie ? Selon le Canard enchaîné d’aujourd’hui, ils refont parler d’eux...
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Souffrez-vous de paranoïa docteur ?^^
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Par ailleurs, recevoir des leçons d’éthique d’un gus qui se réclame de l’imposteur Wilhelm Reich, sa théorie des frustrations sexuelles expliquant selon lui la puissance des pouvoirs totalitaires est grotesque. Ca baisait à fond sous les régimes fascistes et nazis.
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Heu, à qui vous parlez, là, y aurait pas confusion ?
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Cher docteur, je parlais à Radis Call.
Bien à vous.-
Radis Call 25 juin 2010 07:42@ Thomas Roussot :Inutile de me répondre : vous avez obtenu le retrait de mon commentaire où je soulignais que vous confondez tout : vous utilisez le terme de juger au lieu de diagnostiquer , de plus comme le souligne aussi Krokodilo , vous semblez avancer masqué , l’offensive de l’église de scientologie sur la psychiatrie !
Qu’agx vous donne tribune , ça le regarde mais ne le grandit pas !
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J’ai employé à dessein le terme de jugement en lieu et place de diagnostic, car de nombreux diagnostics ne sont que de simples jugements interprétatifs, parfaitement aléatoires et subjectifs.
Et je le redis une dernière fois pour vous éviter une nouvelle crise de paranoïa, je n’ai aucun lien avec la scientologie, ses théories et son instrumentalisation de ce sujet. Votre commentaire n’était qu’un tissus d’insultes et non une contestation sémantique. Avez-vous des intérêts à défendre, rapport à ce milieu pour faire preuve de tant d’acrimonie ?...-
Par ailleurs, il n’est pas utile de se reporter à cette commission dont les origines sont en effet discutables (bien que Thomas S. Szasz en soit cofondateur et soit un honnête homme) pour constater l’effarante confusion entre justice, politique et psychiatrie.
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Un droit fondamental est régulièrement bafoué concernant les internés, le droit à consulter à un avocat qui ne leur est quasiment jamais signifié.
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