En fait il faut savoir plusieurs autres choses sur ces notations :
1) En fonction de la note , les banques qui pretent ou s’engagent avec une entité doivent engager plus ou moins de fonds propres en fonction de la notation.
Pour du AAA , par exemple, on doit avoir une couverture maximale de 8,5%.
1 $ de fond propre permet donc de jouer 12 fois sa valeur.
Si la note se degrade, cela peut monter au dessus de 50%.
Donc plus la note est faible, plus les entreprises preteuses doivent immobiliser de fonds propre pour assurer ce pret dans leurs comptes.
2) Cette couverture a un prix : le taux d’interet.
Plus la note est basse, moins le meme montant de fond propre peut garantir des prets : le taux d’interet demandé est donc considerablement plus grand.
L’exemple de la Grece est edifiant .
Au lieu de 2 à 5 % pour les Etats les mieux notés, certains n’hesitent pas a lui demander de 15 à 17%.....
Ce prix correspond a la rentabilité en fond propre qui se doit d’etre identique , du point de vue des actionnaires....
3) Les taux d’interets sont , de fait, de l’inflation.
Les obligations que nous impose l’Europe et la finance internationale sont de ne plus emprunter qu’aux banques privées et plus aux banques centrales.
Le droit de « battre monnaie » est donc tranferé de fait a des interets privés qui fixe eux memes leur remuneration en inflation sur le dos de ceux qui utilisent la monnaie....
Plus l’Etat est deficitaire , moins bien il est noté, plus les banques s’enrichissent....
4) Les 3 « notateurs » appartiennent aux memes interets que les grandes banques US :
Ces banques ont aussi, via les banques « regionales » US , la majorité à la Fed (et donc à l’emission de monnaie....)
Nous avons donc donné tous les pouvoirs a un systeme ou juges et partis sont entre les memes mains. De plus ces mains sont privées et hors de tout controle democratique.