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Commentaire de EDARI

sur La France en Suisse !


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EDARI (---.---.12.222) 22 décembre 2006 16:43

Ceux qui critiquent Johnnny ne doivent pas payer beaucoup d’impôts sur le revenu, il y a + de 50 % de français qui ne le paie pas.

Je me souviens toujours que lorsque je me plaignais que je payais trop d’impôts un jour à des amis, ceux-ci m’ont répondu, c’est parceque je gagnais très bien ma vie et que c’était normal et qu’ils aimeraient bien en payer autant que moi.(nous travaillons ma femme et moi, donc deux salaires).

Lorsque ces mêmes amis, également tous deux salariés, ont eu des promotions et ont gagné autant que moi et ma femme, donc payé un montant d’impôts aussi élevé que nous, ils n’étaient plus d’accord avec le fisc, que c’était une honte de les ponctionner autant.

Je n’ai pas encore compris leur réaction, c’est vraiment de la mauvaise foi.

En France, si nous ne detenons pas le record des cotisations fiscales, leur pression est l’une des plus élevées des pays industrialisés.

Il part, grosso-modo, 350 français en Suisse, en Belgique, au Royaume-Uni par an, et personne n’en avait cure.

Si Johnny ne s’était pour déclaré pour Sarkozy, on en aurait pas fait un scandale, donc de ce fait, critiquer Johnny, c’est faire de l’antisarkosisme primaire.

Certains y sont installés depuis longtemps, et personne ne boycotte leurs chansons où leurs produits :

Artistes : Charles Aznavour, Patricia Kaas, Marie Laforêt, Michel Leeb, Michel Legrand, etc...etc...

Sportifs : Amélie Mauresmo, Arnaud Boetsh, Guy Forget, Laurent Jalabert, Richard Virenque, Jean Alési, Sébastien Loab, Alain Prost, etc...etc...

Hommes d’affaires : Antoine Zacharias (ex-patron de Vinci) Eric Peugeot, Philippe Hersant, Alain Afflelou, Gerard Wertheimer (Chanel), etc...etc...

La seule et unique question à se poser est : que faut-il faire pour qu’ils reviennent et que d’autres ne les imitent pas.

Egalement, comment ces pays où l’on est moins imposé qu’en France, font-ils pour s’en sortir.

Ils n’ont peut-être pas une dette de 1200 milliards d’euros dont les intérêts représentent, tous les ans, le montant de l’impôt sur le revenu, et ce n’est pas terminé, compte tenu du déficit annoncé des caisses de retraites, suite à l’arrivée des baby-boomers, à l’âge de la retraite.


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