Eh oui, la violence est voulue et rien n’est fait pour l’endiguée au contraire... jusqu’à ce que la population menacée dans son intégrité se jette dans les bras du répressif.
Le but du jeu c’est de nous placer dans l’étau entre le flicage carcérale intempestif ou la délinquance nihiliste décérabralisée.
Faites vos jeux, rien ne va plus.
« Lorsqu’un peuple assoiffé de liberté se trouve des échansons qui
lui en verse autant qu’il souhaite, jusqu’à l’enivrer, il arrive qu’on
appelle des despotes les gouvernements empressés de satisfaire les
exigences de leurs sujets toujours plus exigeants. Il arrive que celui
qui se montre discipliné soit décrit en terme d’homme sans caractère et
de serviteur. Il arrive que le père effrayé finisse par traité ses fils
comme des pairs et qu’il ne soit plus respecté, que le maître n’ose plus
réprimander ses élèves et qu’ils se moquent de lui, que les jeunes
revendiquent les mêmes droits que les vieux, et que les vieux acceptent
de les leur accorder pour ne pas paraître trop sévères. Sous un tel
climat de liberté, au nom de celle-ci, il n’y a plus de respect ni
d’égard pour personne. Et au sein de cette licence pousse et se
développe une mauvaise herbe : la tyrannie« . République de Platon – livre
VIII.