Le problème n’est pas l’enregistrement de conversations privées
dans le domicile privé d’une vieille dame.
Mais au fait que depuis 2009, Nestlé veut mettre la main sur
l’Oréal. Depuis l’absorption de la holding Gesperal en 2004, la
famille Bettencourt détient 27,5% de l’Oréal et Nestlé 26,4%.
L’accord d’absorption de 2004 stipulait que la famille Bettencourt
était tenue de ne pas céder sa part pendant 5 ans.
Nestlé veut maintenant cette part. Mme Bettencourt refuse, sa fille s’est
engagé à céder cette participation.
Si la fille met la main sur cette part, elle la cédera
immédiatement à Nestlé qui se se chargera de transférer en Suisse
les seules activités profitables de l’Oréal dont la Direction Générale et les services de recherche rejoindront la branche de recherche suisse de Nestlé.
La fille Bettencourt n’aura aucun intérêt à garder en France ni, le produit de cette
cession à Nestlé qui s’annonce déjà comme un des plus gros coups financiers, ni la fortune léguée par sa mère. et la fille se défiscalisera en
Suisse.
Donc, ce qui est « at stake », c’est la possible
délocalisation de l’Oréal et de la fortune Bettencourt.
Il s’agit au bas mot de 50 milliards perdus pour la France sans
compter les emplois et les impôts générés par l’entreprise.
C’est le scénario absolument catastrophique que l’Etat Français
cherche à éviter depuis quelques années.
Devinez qui a intérêt à ternir Mme Bettencourt mère et la
localisation de lOréal en France ?
Personnellement, je mets ma main au feu quand dans 1 an, l’Oréal
et la fille Bettencourt ne seront plus en France.
Quand tout cela sera perdu pour la France, L’Oréal et fortune
Bettencourt, Imhotep aura le cul propre, Nestlé pourra alors dire
merci à Mediapart et nous aurons tout gagné.
Mais, on s’en fout, il nous restera toujours les banlieues et les joueurs de foot pour nous faire vivre.