Bonjour, Gül, content de te retrouver.
Te voilà très pessimiste en ce jour du printemps et de Fête de la Musique qui devrait plutôt inciter à la détente. Mais tu as malheureusement raison : rien dans l’actualité n’incite à l’optimisme. Et ce ne sont pas les turpitudes de nos gouvernants, rivés à leurs postes malgré leurs pathétiques magouilles, qui remonteront le moral des classes populaires exposées à un serrage de vis qui n’affectera quasiment pas les grandes fortunes.
Sans doute faudrait-il donner un grand coup de pied dans cette fourmilière, histoire de voir paniquer nos insectes politiques. Le problème est qu’en effet on ne sait jamais sur quoi peut déboucher un soulèvement de quelque ampleur. On souhaite plus de justice sociale et l’on débarquer des Commissaires du Peuple ou un Comité de Salut Public.
Pas simple. Espérons quand même que nos concitoyens prendront conscience de la réalité des menaces que Sarkozy et ses amis font peser sur leurs acquis sociaux et sur les niveaux de vie, déjà très entamés, des plus modestes pour réagir et descendre en nombre dans la rue. Il arrive parfois que la peur de la foule (et la crainte d’une escalade vers la violence) suffise à faire reculer le pouvoir le plus arrogant. La rentrée automnale sera, à cet égard, particulièrement intéressante et marquera sans doute un tournant du quinquennat. Une sorte de « quitte ou double » dont il n’est pas encore écrit que Sarkozy sortira vainqueur !
Amitiés.