@ Marc Gelone,
Bien entendu que le vivre ensemble a un sacré coup dans l’aile, depuis un moment déjà !
Il me semble que ce qui manque le plus de nos jours sont des notions basiques qui devraient être la fondation minimale de chaque individu.
Je parle de ces valeurs qui n’ont plus tellement le vent en poupe, qui se perdent au fur et à mesure d’« avancées » plus matérialistes et superficielles que jamais.
J’ai grandi en apprenant le respect des autres et plus particulièrement des plus âgés que moi, en sachant que des gestes aussi simples qu’un sourire à une vielle voisine esseulée pouvait éclairer sa journée, qu’il n’était jamais avilissant de faire une tâche même ingrate pour quelqu’un qui n’a pas la possibilité de l’accomplir...
Bref, on m’a enseigné que la vraie noblesse était celle du coeur avant celle du titre, en d’autres termes l’humilité.
Nous vivons dans une société qui n’a plus aucun sens de ces bases fondamentales pour vivre mieux et vivre... ensemble.
Et ceux qui devraient se comporter en modèles parce qu’ils sont censés être exemplaires, se trainent dans la pire fange qui soit sans le moindre honneur, la moindre dignité. Ce sont tous ceux qui ne transmettent pas, qui ne protègent pas l’essentiel qui sont (ou ont été) coupables de l’état catastrophique de notre civilisation.
La seule note optimiste que je peux avoir est qu’à un moment on ne peut descendre plus bas, la seule alternative est de remonter, renforcé d’une expérience qui devrait permettre d’éviter les mêmes erreurs. Mais bon, l’Homme a la mémoire courte....
@ Fergus,
Tu as une saison de retard mon ami ! Aujourd’hui c’est l’été ! Mouais, c’est vrai que le ciel fait plutôt penser au mois de mars....
Je ne suis pas pessimiste, j’essaie juste de rester lucide. Le coup de pied dans la fourmilière, s’il a lieu, ne se passera probablement pas sans heurts, les tensions se sont accumulées depuis trop longtemps maintenant.
Quant à la crainte éventuelle éprouvée par ces manants, ils font suffisamment tout ce qu’ils peuvent pour monter les gens les uns contre les autres, pour que je n’imagine pas un instant qu’ils puissent penser à autre chose que s’enfuir lâchement en protégeant leurs sacs d’or avant toute autre chose.
Je te contacte bientôt.