La seule certitude est qu’à force de faire les cons on va finir par décrocher le jackpot...
On a plusieurs appréhensions légitimes : on ne connaît toujours pas le débit et la pression de sortie du mélange gaz/pétrole (gênant quand on prétend maîtriser des forages sous-marins à grande profondeur) et il semble que le débit augmente avec le temps (oildrum en parle).
On pense aussi qu’il existe au moins une deuxième fuite à 6/7 miles de celle qui fait la une. La cause pourrait être une avarie au tube à grande profondeur.
Le pétrole se répandrait dans le sous-sol marin (au-dessus de la nappe c’est imperméable mais si la conduite fuit dans une zone supérieure non étanche, on fracture/fissure le sous-sol marin (non étanche) et le tout migre via une ligne de fracture.
Le fait est qu’il semble y avoir trop de pétrole émis pour les débits qui ont été annoncés (surtout qu’une partie a été « dispersée » et est donc invisible).
Le gros soucis à court terme est que la saison des cyclones arrivent. Or, ils sont d’autant plus violents que la surface de la mer est chaude et une mer couverte de pétrole va chauffer.... Un cyclone particulièrement violent serait capable de napper des centaines de km de côtes, sans qu’on n’y puisse rien.
Or personne ne songe à un arrêt du flot avant la fin août (en étant optimiste).
Les volatils dont on parle seront libérés en mer, dilués dans la biosphère et photolysés en grande partie (sinon microbes). Lyndsey williams (un pasteur) est un « allumé » qui défend
la thèse (très fragile) du pétrole « abiotique ». On sait par la composition isotopique n’avoir pas (jusqu’ici) récupéré ce pétrole (s’il existe).