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Commentaire de T.B.

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T.B. T.B. 23 décembre 2006 02:01

Vive la Ré « En 40 ans d’exploitation en France, les déchets hautement radioactif tiennent tous sur un terrain de foot sur 50 cm de hauteur ». Sachant qu’un terrain de foot couvre environ 1 hectare, cela donne 5 000 m3.

A partir des critères internationalement reconnus, différents types de déchets ont été défini par l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), chacun nécessitant une gestion différente :
- les déchets de haute activité et à vie longue (HAVL) : ce sont principalement les déchets issus du cœur du réacteur, hautement radioactifs pendant des centaines de milliers, voire millions d’années.
- les déchets de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC) : ce sont principalement les déchets technologiques (gants, combinaisons, outils, etc.) qui ont été contaminés pendant leur utilisation en centrale ou dans une installation du cycle. Leur nocivité ne dépasse pas 300 ans.
- les déchets de très faible activité (TFA) : ce sont principalement des matériaux activés provenant du démantèlement de sites nucléaires : ferraille, gravats, béton... Ils sont peu radioactifs mais les volumes sont importants.
- les déchets de faible activité à vie longue (FA-VL) : ce sont principalement des déchets radifères et les déchets graphites. Les déchets radifères sont issus de l’industrie du radium et de ses dérivés, mais aussi de l’extraction des terres rares. Les déchets graphites sont essentiellement des déchets non produits en 2006 qui proviendront du démantèlement des premières centrales CEA et EDF (filière graphite gaz). Ces déchets sont peu actifs mais ont une durée de vie longue. Par ailleurs, les déchets radifères sont émetteurs de radon, ce qui implique des contraintes d’exploitation (ventilation notamment) d’un centre de stockage.

En France, selon l’industrie nucléaire, la production de déchets radioactifs française est d’environ 1 kg par an et par habitant. Soit sur les 20 dernières années seulement (la 1ère centrale nucléaire fut celle de Marcoule en Provence le 7 janvier 1956) : 1,2 million de tonnes... !!! Selon le Réseau Sortir du Nucléaire, il faudrait multiplier par 50, 100 ou plus la quantité annoncée pour approcher de l’ordre de grandeur réel... !!! Cette estimation s’appuie sur une autre définition du déchet radioactif, incluant des matières qui ne sont pas classées comme déchet au regard de la loi française : combustible usé (plutonium et uranium), uranium appauvri et résidus miniers.

Déchets radioactifs en Belgique. Selon les estimations basées sur les données disponibles au 1er janvier 2001 (rien pour la France ... !!!), la quantité de déchets conditionnés que l’ONDRAF (Organisme national belge des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies) aura à gérer d’ici 2070 est estimée aux volumes suivants :
- 70.500 m³ de déchets à faible activité et courte durée de vie ;
- 8.900 m³ de déchets d’activité moyenne ;
- de 2.100 à 4.700 m³ de déchets de haute et très haute activité.

Total 81 500 m3 minimum.

La production nucléaire belge étant minimum 6 fois inférieure à celle de la France, celle-ci compte minimum 489 000 m3 de déchets radioactifs, 12 600 à 28 200 m3 de déchets de haute et très haute activité. Soit 2,5 à 5 fois plus, minimum, que le volume que tu donnes, selon l’ANDRA (la police) et 250 à 500 fois plus minimum selon Réseau Sortir du Nucléaire (les manifestants) ... !!! Par ailleurs, La Suisse et ses 5 centrales envoie son combustible irradié dans les usines de retraitement de Sellafield en Angleterre mais aussi à la Hague en France...

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9chets_nucl%C3%A9aire

Eolien et solaire n’émettent ni CO2 ni déchets radioactifs ...


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