@celuiquichaussede48
Vous avez mal compris le sens qu’a donné l’auteur. En effet l’arabe à l’origine ne s’écrivait qu’avec les consonnes, et encore à cette époque certaines consonnes n’étaient même pas différenciées. Cela suppose une maîtrise absolue de la langue, de l’histoire, de la culture. Et peu à peu pour faciliter la lecture, les voyelles ont été écrites, alors qu’auparavant elles étaient sous-entendues, la maîtrise de la langue pouvait permettre de se passer de transcrire les voyelles. Cela est devenu nécessaire pour rendre la lecture plus abordable à tout le monde.
je recopie l’extrait de l’auteur
« Ces racines sont ordinairement composées de trois lettres écrites, et les mots dans lesquels elles entrent se complètent, soit au moyen de lettres dites serviles, à cause du rôle qu’elles jouent, soit par le redoublement des radicales, ou encore par le changement des voyelles figurées par des points diacritiques. »
J’ajoute que par exemple le mot « basseer »(cité par l’auteur) qui a pour signification lucide, est donné à un non voyant par pudeur et non pour désigner l’état de cécité, ce qui peut paraître a priori contradictoire, mais cela s’explique par l’existence de certains tabous qui obligent à utiliser certains procédés de langage pour exprimer la pensée ou décrire une réalité. Et ces procédés, le français les connaît trés bien mais utilisés différemment.