« 54 % des Français lui ont dit NON ainsi que 60 % des Néerlandais (2 membres fondateurs ainsi que 2 contributeurs nets à votre Europe....ce qui est révélateur du Rejet transnational de votre UE !). »
Le problème est : que faire de ce non, dès lors que la majorité des états européens (18) représentants la majorité des populations qui ont élus leurs gouvernants (après la ratification) et que même en France les non ne sont pas cohérents entre eux ? Il est toujours plus facile de s’allier pour un non politiquement incohérent et sans ligne politique que pour un oui cohérent qui se doit de prendre une décision qui tienne la route ! Il n’ y a donc pas de symétrie possible entre une majorité positive entre une majorité négative .
je vous rappelle que c’est pour des raisons très différentes voire opposées (même en France à moins de supposer que tous les électeurs du non ont voté contre une Europe politique plus intégrée socialement ; ce qui n’est à l’évidence pas le cas du non dit de gauche ) que les français et les hollandais ont voté non.
De plus le marché commun et l’UE transnationale continue sur la base du traité de Nice sans les avancées en terme de pouvoir du parlement européen et autre droits sociaux et individuels du TCE ; ce qui n’est pas un progrès démocratique mais fait tout à fait le jeu des forces ultra-capitalistes mondialisées.
*En fait de refus de l’Europe transnationale les adversaires (pour le moment majoritaire) en France du TCE on reconduit le risque aggravé du grand marché commun sans régulation politique qu’ils dénoncent.
Leur victoire m’apparaît bien comme « de gribouille » et j’espère qu’ils s’en apercevront le plus vite possible : Les adversaires dits de gauche du TCE ont confondu le problème et sa timide première solution ; le problème c’est l’Europe des traités actuels qu’ils refusent, la solution passe par plus de pouvoir au parlement européen et plus de reconnaissance théorique des grands principes sociaux et des droits individuels inscrits dans le TCE ou son successeur.
Mais c’est, comme toujours aux luttes politiques et sociales de faire avancer la réalisation de ces grands principes ; encore faut-il qu’elles soient autorisées partout dans un cadre démocratique plus harmonisé, ce que permet le TCE ou son successeur.