Chronique d’un retour annoncé du TCE
Beaucoup pensent, encore aujourd’hui en France, qu’il suffisait que seule la France et la Hollande, parmi 27 pays européens, refusent le traité constitutionnel européen, plus traité international du reste que constitution, pour que les autres pays qui l’ont ratifié (18 à ce jour sur 27) soient contraints sans condition de l’abandonner à jamais.
Or la « démocratie européenne » ne semble pas l’entendre de cette oreille
Selon elle, en effet, la minorité du non en Europe n’a pas à prétendre soumettre à sa volonté absolue la majorité des Etats représentant la majorité des populations qui ont adopté le TCE. Et de fait, celle-ci, l’Allemagne, future présidente de l’Europe, le Luxembourg et l’Espagne en tête, se manifeste aujourd’hui pour s’inviter sur la scène des élections présidentielles en France afin de relancer le processus de ratification du TCE plus ou moins requalifié.
Ainsi à l’initiative de l’Espagne et du Luxembourg qui ont ratifié le TCE par référendum (procédure interdite par la loi constitutionnelle en Allemagne) les pays qui ont ratifié le TCE sont invités le 26 janvier à Madrid pour s’entendre sur les moyens de ranimer le TCE et la construction politique de l’Europe en panne du fait des refus français et néerlandais . "Nous pensons, a déclaré M. Juncker, premier ministre du Luxembourg, que ceux qui ont ratifié le traité ont le droit de s’exprimer haut et fort." Mme Merkel, future présidente de l’UE, n’est pas en reste : elle insiste pour qu’un compromis, respectant l’essentiel de l’esprit et des mesures du TCE, soit rapidement trouvé pour que l’impasse actuelle dans une Europe à 27 soit précisément dépassée. "Tout le public européen est sous l’influence de ceux qui ont dit non. Nous devons redonner leur dignité aux arguments de ceux qui ont dit oui", a-t-elle affirmé. Elle propose donc de réunir sous sa présidence les pays qui ont voté non ou qui n’ont pas encore ratifié le traité et de se réunir en février pour leur faire prendre position sur la suite du processus.
Cette volonté ferme de la majorité des pays européens ne peut pas ne pas obliger les candidats aux élections présidentielles en France à prendre une position claire sur les suites à donner à son refus du 29 mai. Qu’en est-il aujourd’hui de la position des différents candidats sur ce thème ?
Pour la droite et l’extrême droite souverainiste, c’est clair : il refuse l’Europe politique dans son ensemble et sont prêts à remettre en cause l’ensemble des traités européens depuis le début, et en particulier celui de Maastricht qui a promu l’euro comme monnaie commune.
Le ou les candidat(s) de l’UMP, à commencer par Nicolas Sarkozy, se prononce(nt) pour une reprise rapide des première et seconde parties du TCE, renvoyant la troisième et la quatrième aux traités antérieurs toujours valides. Nicolas Sarkozy semble privilégier la voie technique permise par le traité de Nice dite "des passerelles" qui permet une simple modification de ce dernier et une ratification rapide par le congrès (Assemblée nationale et Sénat réunis) ; il refuse, jusqu’à nouvel ordre (et, particulièrement avec lui, les retournements sont toujours possibles) un nouveau référendum dont l’initiative du reste appartiendra au seul futur président de la République et il espère, à l’évidence, que ce sera lui.
François Bayrou, lui, ne cache pas sa volonté de voir la France revenir sur un refus, en vue de construire une Europe plus fédérale et politiquement intégrée encore que celle d’aujourd’hui.
Ségolène Royal, elle, parle de "l’Europe par la preuve", qui devra avant toute décision institutionnelle faire la démonstration que l’Europe est nécessaire aux espoirs de bien-être des Français , en particulier en développant des projets européens dans trois domaines prioritaires : l’écologie, la recherche et la formation, et l’énergie. Ce n’est, selon elle, que sur fond de décisions concrètes engageant clairement l’avenir qu’un nouveau traité à renégocier pourra être proposé aux vote des Français . Ces projets à l’évidence mettent en cause le statut de la BCE à qui on devrait ajouter à sa finalité unique (lutte contre l’inflation) celle de la croissance durable et qui ne devrait plus être aussi indépendante vis-à-vis de la politique économique et sociale des gouvernements et parlements européens. Mais ils mettent aussi en cause l’actuel budget européen qui devra être augmenté et réorienté (quid de la Pac ?)
Enfin la gauche de la gauche vient, ce qui était tout à fait prévisible, d’exploser : pas de candidat commun possible, sauf rabibochage de dernière minute, lequel ne réglerait en rien le problème principal, à savoir que le PC ne peut pas se couper du PS sauf à se suicider, car il n’existe plus que par ses élus, alors que les autres ne veulent en aucun cas gouverner ni passer compromis politique avec le PS. De ce point de vue, les différents mouvements trotskystes sont cohérents : ils veulent la révolution de la phrase ou de la tribune, en attendant un grand soir miraculeux, et donc s’interdisent par principe de se compromettre avec aucune force possible de gouvernement dans le cadre actuel de la démocratie institutionnelle.
La position du non de la gauche de la gauche divisée sur la suite est donc parfaitement stérile et peut faire le jeu de Le Pen du fait d’un recentrage rhétorique de ce dernier sur des positions sociales/nationales.
Il faut donc reconnaître que les partisans du oui au TCE, en Europe et en France, qui veulent gouverner, ont de très bonnes raisons de penser que le non à l’économie de marché libre et non faussé (donc pour une économie non libre et faussée) sont sans avenir prévisible et qu’il est temps de mettre les choses au point. Mais nos partenaires s’inquiètent probablement que les deux principaux candidats aux élections présidentielles qui semblent devoir l’emporter, dont il faut rappeler qu’ils étaient partisans du oui en mai 2005 (ainsi que François Bayrou qui lui a le mérite de rester clair sur ce point), ne mettent pas sur le devant de la scène la question européenne et la reprise nécessaire du TCE, et fassent encore croire aux Français qu’ils pourraient encore se vouloir européens en exigeant des autres qu’ils capitulent devant non pas leur volonté positive mais devant leur absence de proposition alterne cohérente.
La majorité du non, en effet, n’est faite que de l’addition du non souverainiste anti-européen et de ceux qui, à la gauche de la gauche, exigent une constitution "socialiste" plus politiquement intégrée encore. Cela, à moins de penser que les deux courants ne se rejoignent dans un même mouvement social-nationaliste (et en effet certains n’hésitent pas, on l’a vu sur AV, à franchir ce pas), ne fait pas une ligne politique majoritaire. Je pense que nos partenaires le savent, et qu’ils veulent nous mettre au pied du mur. Et je pense qu’à leur place, nous ferions de même.
La résurrection du TCE parce que, après comme avant le 29 mai 2005, celui-ci est une nécessité pour réguler la mondialisation, s’impose donc comme une réalité incontournable contre tous les rêves nationalistes obsolètes.
140 réactions à cet article
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Lorsqu’on se donne a priori pour règle celle de l’unanimité, il ne faut pas venir chouiner a posteriori qu’une minorité puisse faire blocage. Il serait tout de même stupéfiant que les Français soient contraints à des abandons de souveraineté par le seul fait qu’une majorité d’étrangers en a décidé ainsi. Une majorité d’étrangers auxquels, d’ailleurs, on a rarement demandé leur avis par référendum.
Le TCE a été produit devant les Français. Il a été lu, commenté, débattu. Les qualités de ce texte ne sont pas apparues suffisantes pour remporter l’adhésion populaire, et au contraire, on a constaté que plus les Français lisaient le texte, plus ils étaient contre. Aucune réponse crédible ne fut apportée aux tenants du non qui soulignaient les criantes insuffisantes du TCE et réclamaient des expications. C’est à juste titre et en toute connaissance de cause que deux peuples ont refusé ce texte, et ce dans de larges majorités appuyées par d’importantes participations.
Un des principaux reproches faits au TCE, c’était l’institutionnalisation des carences démocratiques qui sont au sein des instances européennes, et qui n’étaient que marginalement améliorées par un texte qui par ailleurs, les coulait dans le béton. Et que proposez-vous pour rassurer les Européens sur la nature démocratique de l’UE ? Dire à deux peuples « vous avez voté contre, mais vous l’aurez quand même » ?
On me permettra de d’émettre quelques doutes sur l’efficacité de la démarche.
Par ailleurs, votre article laisse entrevoir une situation où deux vilains petits pays bloqueraient l’élan unanime de 25 autres nations vers un avenir radieux. La situatin est plus contrastée :
- Quinze pays ont ratifié le TCE, dont seulement deux (Espagne et Luxembourg) par référendum.
- L’Allemagne a ratifié le TCE dans un premier temps, mais cette ratification a été invalidée et son examen par la justice repoussé « aux calendes grecques » (pour l’instant donc, l’Allemagne N’A PAS RATIFIE).
- Sept pays ont suspendu ou reporté leur ratification. Dont, comme par hasard, six pays qui auraient prévu d’organiser un referendum... Parmi eux, quelques nations traditionnellement eurosceptiques, ayant peu de chances de ratifier.
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La règle de ratification du Traité était en effet, comme vous le dites, celle de l’unanimité des 25 membres de l’UE (et non 27 - erreur de Reboul), et pas celle d’une majorité simple ou d’une majorité qualifiée.
C’est comme pour un mariage, il fallait l’accord de toutes les parties. Va-t-on tergiverser parce que l’un veut se marier et l’autre pas ?
La Déclaration n° 30 annexée au Traité dispose :
"30. Déclaration concernant la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe
La Conférence note que, si à l’issue d’un délai de deux ans à compter de la signature du traité [29 octobre 2004] établissant une Constitution pour l’Europe, les quatre cinquièmes des États membres ont ratifié ledit traité et qu’un ou plusieurs États membres ont rencontré des difficultés pour procéder à ladite ratification, le Conseil européen se saisit de la question."
Or plusieurs Etats ont fait en sorte que cette barre de 4/5 (20 Etats) ne soit même pas atteinte au 29 octobre 2006, prenant acte des deux rejets français et néerlandais qui sont intervenus précocement (en 2005) et de leur impact définitif sur la règle de l’unanimité.
La Déclaration n° 30 aurait été applicable si au moins 20 ratifications avaient précédé dans le temps les « difficultés ».
La Cour constitutionnelle de Karlsruhe, dans sa lettre d’octobre dernier au député Peter Gauweiler, a considéré qu’elle n’avait plus à se prononcer sur un texte qui, en raison même de la règle de l’unanimité, aurait nécessairement à subir des modifications.
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La lettre de la Cour de Karlsruhe à l’avocat de Peter Gauweiler est lisible à cette adresse :
http://www.peter-gauweiler.de/pdf/PresseerklaerungEUVerfassung31.10.06.pdf
Par ailleurs on vérifie facilement, au début du texte du Traité, dans le Préambule, qu’il concerne 25 Etats ayant chacun désigné deux plénipotentiaires.
L’acte final a été signé par la Bulgarie et la Roumanie, et aussi par la Turquie, mais en tant qu’Etats candidats dont des représentants (3 pour chaque pays) avaient été invités à la Conférence.
Le seuil de 4/5 prévue par la Déclaration n° 30 n’aurait eu aucun sens dans le cas de 27 Etats ratificateurs.
On a l’impression que certains parlent d’un traité dont ils n’ont jamais vu le texte ...
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« L’Allemagne a ratifié le TCE dans un premier temps, mais cette ratification a été invalidée et son examen par la justice repoussé »aux calendes grecques« (pour l’instant donc, l’Allemagne N’A PAS RATIFIE). »
Vous persistez dans l’erreur : Le Verfassunggericht s’est contenté de repousser à la fin du processus (2009) la ratification et ne l’a pas annulée ni sur le fond ni quant la validité du vote du parlement (bundestag) qui a approuvé le TCE. C’est l’interprétation du gouvernement allemand et des juristes de la cour ; mais vous semblez vouloir dicter à l’Allemagne ce qu’il en est des décisions de sa cour constitutionnelle ; serait-ce encore une marque de cette arrogance française que certains de nos partenaires nous reprochent de plus en plus ?...
Quand au reste, la règle de l’unanimité vaut jusqu’à la fin du processus (2009) ; à cette date, les 27, voire 28 avec la Croatie, (et non pas 25) devront statuer que faire si les 4/5 des états ont approuvé le TCE : un strapontin accordé à la France ou son exclusion (volontaire) de l’UE si les 4/5 sont atteints et si elle persiste dans son refus et/ou son absence de propositions et surtout si elle persiste dans son refus du marché concurrentiel libre et non faussé ; en attendant ce sera à la France de faire des propositions pour sortir de l’impasse institutionnelle ; si elle veut rester dans l’Union.
Les pays qui ont ratifié formellement ou qui le feront après régularisation constitutionnelle du vote de leur parlement (cas de l’Allemagne) exigent de la France et des candidats qu’ils assument leur responsabilité politique ; c’est la moindre des choses pour poursuivre la construction européenne. Nul ne peut pas jouer avec un joueur qui refuse de jouer et casse le jeu.
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Ce n’est pas 25 mais 27 ou 28. (+ et Bulgarie et la Roumanie + peut-être la Croatie). 18 ont déjà ratifié formellement ou virtuellement. donc le chiffre est de 22 pour faire les 4/5
La Règle des 4/5 n’est pas encore caduque.
Mais je suis sûr qu’aucun responsable politique au gouvernement ne prendra la responsabilité de la rupture. Car il s’agirait de cela pour la plupart de ceux qui ont ratifié surtout si la France se réfugie dans un attitude de la chaise vide ou voudrait dicter par chantage une « constitution socialiste » à l’Europe. Quant aux souverainistes ; ils sont cohérents : ils veulent tout. casser. Mais, soit ils ne seront pas au pouvoir, soit, s’ils y sont, ils abandonneront assez vite leur position de refus de l’Europe politique ; en effet les enquêtes récentes montrent que les français restent attachés à la construction politique de l’Europe dans leur grande majorité ; sans compter ce que l’on perdra à se retrouver tout seul avec un franc décroché de l’Euro et une économie nationale ( de fait inexistante en tant que telle) face au processus de la mondialisation.
Je vous en fais le pari et je prends date.
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« 27 ou 28 », ratifié « virtuellement »
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Reboul, un esprit faux enfermé dans ses idées fixes ...
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La décision purement attentiste de la cour constitutionnelle allemande, je le répète n’invalide en rien le vote du parlement, car rien ne permet de dire que le texte ne sera pas adopté ou une variante très proche (ce que demande Angela Merkel) qui ne justifierait éventuellement que d’un vote de confirmation, sachant que le parlement élu après la ratification et gouvernement de grande coalition tiennent à ce texte dans sa « substance » dixit Madame Merkel.
Il faudrait peut-être arrêter de prendre les paroles d’un hystérique et délirant député anti-européen pour argent comptant : il est ultra-minoritaire (à vrai dite totalement isolé) dans son parti et il est le champion sur cette affaire de la désinformation auprès d’une certaine presse française alors qu’on en entend pas parler dans les médias en Allemagne sauf avec quelque condescendance.
J’ai franchement l’impression que certains voudraient diriger la politique allemande et plus généralement que certains français veulent bien de l’Europe (au moins en paroles ) à condition qu’elle soit franco-française. Bref impériale. Or, il me semble que temps de Napoléon est révolu.
Enfin certains me parlent de mariage à propos de la TCE en oubliant que la question n’est pas celle du mariage mais d’une éventuel divorce : nous sommes mariés avec l’Europe depuis 1953 et en continuant à pratiquer la politique du non à tout sans contre partie ni propositions ; c’est de divorce qu’il s’agit et non de mariage.
L’Europe nous y sommes, mais veut-on encore y être ? À entendre certains il semble que se soit non (précisément) ; heureusement qu’ils ne sont qu’une minorité et qu’aucun représentant politique responsable n’est ou ne pourra être, s’il parvient au gouvernement, sur cette position.
Je prends date.
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Vous êtes pénible à exiger des propositions. Ouvrez les yeux et les oreilles, vous en verrez partout, des propositions. Ah mais voilà, elles n’émanent pas des cercles autorisés des 2000 personnes qui ont le droit de l’ouvrir, et qui en sont restés pour leur part à leur calamiteux TCE. D’où votre impression de « pas de proposition ».
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Il y a en effet un trop plein de propositions plus ou moins réalistes, mais il s’agit soit de propositions qui ne concerne pas la question de la constitution et/ou d’un accord sur les règles du jeu, mais celle de la politique ordinaire dans laquelle le jeu (droite/gauche) se déroule ; soit de propositions qui prennent à contre-pied tous les accord antérieurs et même l’idée d’une Europe politique et qui ne peuvent en rien faire une majorité en Europe !
Ces propositions ont en commun d’’être
1) contradictoires entre celles des souverainistes, des protectionnistes nationaux ou européens et des ultra-européens qui ont refusé le TCE parce que pas assez social et pas assez fédéral.
2) totalement incapables de créer consensus majoritaire non seulement en Europe mais aussi en France même ; une majorité de non ne fait pas une majorité de oui sur des propositions ; c’est aussi une des raisons qui fait que la gauche de la gauche se trouve dans l’impasse fait que sa position radicalement anti-libérale, c’est à dire révolutionnaire, reste minoritaire dans notre pays (ex : le PC ne peut pas avoir d’élus sans le PS). La gauche de la gauche ne sait pas quoi faire d’une victoire sans lendemain dès lors qu’elle la partage avec Le Pen. C’est un fait objectif et non une opinion)
Je rappelle que le oui a été en terme positif relativement majoritaire en France (45%) et que les 55% de non FONT L’AMALGAME ENTRE UN NON DE DROITE (20%) EXTREME ET UNE NON DE GAUCHE (35%). Je laisse à ceux qui pensent que l’extrême droite et la gauche anti-libérale ont sur le fond la même position sur l’Europe la responsabilité de cette confusion.
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Votre conception de la démocratie en général et de la pratique référendaire en particulier est des plus étranges. Je vous rappelle le principe d’un référendum :
On pose une question où on répond par oui ou par non.
Les électeurs répondent oui ou non.
On compte les bulletins. S’il y a plus de oui que de non, le oui gagne. Dans le cas contraire, le non gagne.
Je ne me souviens pas d’avoir vu sur la table de bulletin « non de gauche » ou « non de droite ». Pas plus que je n’ai vu de « oui de gauche » ou de « oui de droite ». Car les partisans du oui étaient tout aussi divisés que ceux du non.
Vous aurez beau retourner le problème dans tous les sens et gloser à l’envi sur des sondages dont nous savons tous ce qu’ils valent, il n’en reste pas moins qu’en France, les qualités propres du TCE ne lui ont pas permis de rassembler plus de 45% des suffrages en faveur de son adoption. C’est non. C’est de plus en plus non, et ça restera non.
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Exactement : ce qui veut dire que la cour suspend son avis mais n’annule pas le vote du parlement ; elle temporise et botte en touche.
Pour le gouvernement allemand et jusqu’à la fin du processus (2009), sauf remaniement important du texte très improbable, la ratification reste acquise quitte à faire voter un texte plus social en parallèle plus précis sur les services publics (pour faciliter les choses aux français) dont la définition des domaines, selon le TCE, il faut le rappeler, ne relève pas de l’UE, mais des différents états
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@ l’auteur
Exclusion de la France de l’UE ? Quelle rêve !!! Enfin libres !
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Vous ne prennez date de rien du tout cher Monsieur, le PEUPLE FRANCAIS est souverain depuis 1791 !
Bruxelle, la Comission, l’Europe ... On tire DEMOCRATIQUEMENT la chasse d’Eau avec , et ce de manière claire depuis le 29 Mai 2008. Dont acte.
Les politiques courageux suivront en France. Les autres finiront au Placard (décapités) à Bruxelle à discutailler taille des cageots et calibrage des Sardines .
Quel manque de lucidité !
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Pour rappel les 45 % des Oui (perdants) faisaient la synthèse entre Chirac, Jospin, Johnny Halliday , Delors , Mauroy, Rocard,Sarkozy, Hollande, le Monde, le Figaro, le Parisien, TF1, France 2, France3, Canal etc.... !
Cherchez l’erreur !
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... Libération, l’Express, Roland Cayrol ...
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Il faut dire une chose aussi : les tenants du oui, à de très rares exceptions près (Bayrou, Rocard, DSK, Barnier) ont été tellement nuls et arrogants pour défendre ce traité qu’ils ont ouvert un boulevard aux partisans du non...
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« Vous ne prennez date de rien du tout cher Monsieur, le PEUPLE FRANCAIS est souverain depuis 1791 ! »
Quelle aimable plaisanterie de croire à la souveraineté du peuple, quand on pense à toutes les promesses de nos chers candidats passées aux oubliettes, et inversement, à toutes les lois votées par nos chers élus et que personne du peuple ne réclame ou à défaut une minorité.
Côté promesses : du travail pour tous, un logement pour chacun, des augmentations du pouvoir d’achat, une vraie sécurité, la protection des femmes et de l’enfance, la baisse de impôts... On connaît.
Côté lois de « génération spontanée » : loi contre la peine de mort (une majorité de français reste favorable à la peine de mort ou en tout cas à une vraie « perpet »), les lois mémorielles (avait-on besoin d’en rajouter une couche sur notre triste passé de colonisateur, en particulier vis-à-vis de l’Algérie toujours en attente d’un vraie réconciliation avec le France), la loi créant le congé parental, les lois contre la copie privée des oeuvres, les lois féministes (la parité n’aurait pas à se décréter si les hommes au pouvoir avaient réellement la volonté de laisser la place qui revient naturellement aux femmes et s’ils n’ont pas cette volonté, inutile de faire une loi, elle ne sera pas respectée, ce qui est d’ailleurs le cas), la loi contre le harcellement moral qui ne rencontre pratiquement aucun cas de mise en oeuvre, les lois pour la création de logement sociaux qui contiennent l’antidote qui les anihilent : l’amende, les lois contre la discrimination qui n’est qu’un paravent...
Mais je m’écarte du sujet de Reboul. En fait il me laisse perplexe : à quoi cela sert-il de revenir sur une décision qui a confirmé que les orientations européennes en cours étaient moribondes.
Reboul fait des paris, prend des dates, est sûr et certain que... Il se gourre probablement, il ignore sans doute que des secousses aussi violentes qu’inattendues viendront modifier profondément la donne dans un sens et dans un autre. Le developpement d’un projet aussi vaste que l’édification d’un continent en nation ne répond sûrement pas pour l’essentiel à des logiques froides, des raisonnements impeccables, des analyses profondes, mais bien à des événements forts qui secouent régulièrement nos esprits et nos imaginaires. L’irrationnel est toujours le plus fort dans le combat pour la morale ou la connaissance. Et ce n’est pas l’envolée des croyances de tous accabits qui me démontrera le contraire.
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Excusez moi, monsieur, mais vous avez oublié un peu vite une des raison du vote NON de 2005 : Vous venez de dire :
« »sans compter ce que l’on perdra à se retrouver tout seul avec un franc décroché de l’Euro et une économie nationale ( de fait inexistante en tant que telle) face au processus de la mondialisation « »
Vous continuez, du haut de vos certitudes, a assener des « vérités » inverifiables et fort probablement a l’opposé de ce qu’il se passerait. Vous prenez les gens pour des imbéciles et le « demain on rase gratis » ne marche plus !
Tout d’abord, les Français acceptent l’€ et c’est bien ainsi. Les souverainistes prefereraient que la France retrouve une liberté totale, mais se contenteraient, pour le bien de tous, de marges de manoeuvres plus amples pour ajuster des politiques utiles au pays... Ecouter celui qui pour l’instant est l’unique candidat souverainiste pesant plus de 15% !
Et ne me dites pas a votre tour que je fabule, et regardez la Grande Bretagne comme sa Livre est décrochée !!!
Un peu plus d’humilité dans ce type de propos ferait sans doute mieux passer votre message.
Sur le fond du rejet du TCE que vous attribuer a un amalgame de droite et de gauche, alors que pour une fois, des gens se sont prononcé sur le fond du problème. Il n’est pas de Droite ni de Gauche de vouloir une constitution qui en soit une , qui concerne l’organisation des institutions et non pas un accord commercial aux contraintes déraisonnables et aux règles dérogatoires exhorbitantes.
Les Français veulent une constitution pour l’Europe, mais c’est en insulter leur bon sens et leur intelligence que de leur avoir soumis un tel torchon affublé du nom de « constitution »
Il est egalement faux de pretendre que la prise en compte de volets sociaux est impossible ou que les services publics doivent passer sous les fourches caudines d’un marché dérégulé. Pretendre également que les autres peuples, même si leurs parlement a ratifié le traité, ne souhaitent pas cette Europe sociale est encore une fois un mensonge. Si vous voyagiez un peu en Europe, ou si vous sortiez des sheratons, vous en auriez aujourd’hui la certitude. La France est non seulement soutenue mais approuvée par tous ces gens qui attendent que nous persistions, non pas dans le rejet, mais dans la maitrise de notre avenir en regard des technocrates de Bruxelles.
Comme le dit François Bayrou, je pense que le prochain président de la république ne poussera pas le jeu a demander la ratification par voie parlementaire alors que le peuple s’est prononcé déjà une fois contre. Si la France, un des piliers de l’Europe rejette le TCE, il faut en faire une autre version.
Cette autre version ne peut pas être comme le dit mme Merkel qu’une simple réecriture en préservant le fond, car ce serait là encore prendre les Français et leurs gouvernants en tête pour de vrais imbéciles.
Sur l’echelle de l’histoire, quelques années de reflexion ne sont pas des années perdues. Ceux qui sont pressés, ce sont ceux qui comme les maquignons veulent vous faire croire que demain, le stock sera épuisé. Si c’est le cas , tant mieux, la nouvelle version sera meilleure !!!
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Eh oh Reboul,t’as pas compris encore ->NON c’est NON !
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M. Reboul, vous avez bien raison d’en parler maintenant.
Il fallait entendre le ton arrogant et humiliant pour les Français du père fouettard M. Juncker après le refus français d’accepter ce texte obscur, en mai 2005 ! Souvenez-vous.
J’ai été abasourdi par l’audace qui consistait à demander un vote par référendum sur un texte aussi volumineux, complexe et aux conxéquences incertaines, dont une poignée de fonctionnaires seulement pouvaient saisir les tenants et les aboutissants.
Je ne suis pas le seul à penser qu’il faut avancer à petits pas dans cette affaire. Si l’Europe doit se construire, elle ne se bâtira pas au pas de charge. Pour faire simple, disons qu’elle a le devoir de faire ses preuves.
Dans un autre papier, sur ces pages, quelqu’un nous parlait du précédent du Deutsche Zollverein (union douanière pilotée par la Prusse, grosso modo de 1820 à 1860), dont le ténor était l’économiste allemand List, partisan d’une REGULATION des marchés accompagnant l’union douanière qui a précédé l’unification allemande de 1870.
Commençons par éliminer les quelques 15.000 lobbyistes (non prévus dans le traité en question, TCE) et les éminences grises des grands groupes et du patronat européen qui ont leurs entrées auprès de certains responsables. L’union européenne peut se faire au coup par coup, par traités portant sur des cas bien concrets, qu’il serait urgent d’examiner : harmonisation fiscale, concurrence dans les transports, harmonisation des normes, que sais-je encore... L’accord REACH portant sur le contrôle d’inocuité des produits chimiques en circulation, récemment passé et en discussion depuis 7 ans, n’a pas eu besoin d’une constitution/usine à gaz pour être(finalement) accepté. Voter sur une liste de projets concrets, OUI. Voter sur un chèque en blanc, NON.
Non, la globalisation, la mondialisation, les spectres d’apocalypse et menaces diverses ne chasseront pas le bon sens et surtout la prudence dans une conjoncture si mauvaise.
Quant à M. Juncker, qu’il pérore dans son Luxembourg natal et aille se faire cuire un oeuf !
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Les petits Etats sont favorisés par l’UE. Proportionnellement à sa population, le Luxembourg a dix fois plus de députés au Parlement européen que la France.
Au Conseil [des ministres] et au Conseil européen, selon le protocole n° 34 (titre II, art. 2) joint au Traité, la pondération appliquée jusqu’à fin 2009 aurait donné 29 voix à la France et 4 au Luxembourg, soit un rapport de 1 à 7 alors que le ratio des populations est de 1 à 130 !
C’est probablement ce qui explique cet air de supériorité qu’arborait l’année dernière, à France Europe Express, Monsieur Jean-Claude Juncker, alors président en exercice du Conseil européen et toujours Premier ministre du Grand-duché. L’Europe d’en haut ...
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« Quant à M. Juncker, qu’il pérore dans son Luxembourg natal et aille se faire cuire un oeuf ! »
C’est comme cela que vous comprenez l’Europe dont le Luxembourg fait partie à part entière ? Avec Madame Merkel et Monsieur Zapatero, sans compter les autres qui ont ratifié, cela risquerait de faire une sacrée tambouille vomitive dont nous serions les premières victimes
Votre dernière formule signe votre propos en le présentant sous le jour d’une xénophobie en effet très anti-européenne.
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M. Reboul, vous pouvez m’accuser d’être anti- européen, ce faisant, vous rejoignez le clan des jeteurs d’anathèmes. Bienvenue au club, mais c’est regrettable.
Il n’en reste pas moins vrai que le langage de M. Juncker était celui s’adressant à de petits enfants pris sur le fait de n’avoir pas écouté les conseile de Papa. Je n’excomunie pas le Luxembourg, mais son porte-parole et son ton vis à vis de son partenaire français, ton que j’ai trouvé humiliant.
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Je vous accuse d’avoir employé un formule xénophobe à l’égard d’un européen convaincu et engagé, premier ministre du Luxembourg.
« »Allez se faire cuire un oeuf au Luxembourg" c’est d’une vulgarité indigne d’un débat démocratique et respectueux.
Ne pas confondre le débat sur AV avec des propos de canivaux digne de Le Pen.
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La Xénophobie n’est pas le pendant de l’anti TCE (et par extension de la construction européenne) Mr Reboul. Quels malheureux amalgames vous faites là ! Le sophisme vous concernant consistant juste à gratifier vos contradicteurs des mêmes maux (mots) dont vous semblez cruellement souffrir sans vous l’avouez : le FASCISME ! Il n’y a d’ailleurs de vomitif ici ,que la persistance de votre part à nier (c’en est presque pathologique chez vous...) les fondements démocratiques du résultat référendaire et les leçons à en tirer. NON c’est NON ! Par ailleurs quels étaient les points communs entre ceux à gauche comme à Droite qui appelaient de leurs voeux à voter pour le Texte en 2005 ? Réponse : Aucun !
Ps ; la condescendance se soigne aujourd’hui très bien, la psychorigidité un peu moins on vous l’accorde.
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Pourquoi y aurait-il d’un côté les « nonistes » forcément nationalistes et frileux et de l’autre les « ouiistes » bons européens pour qui, en dehors du TCE, point de salut ? Vous semblez réduire les motivations du non aux seuls politiques, alors que ce sont les citoyens qui se sont exprimés et dont les motivations sont faciles à percevoir : hausse des prix consécutive au passage à l’euro quoi qu’en disent nos dirigeants (Par exemple, une salade achetée au marché juste avant l’euro coûtait environ 4F ; elle coûte désormais.. 4€), texte du TCE abscons et indigeste, remise en cause de la notion de service public au profit de celle de service au public ce qui n’est pas du tout la même chose. On retrouve de la part des technocrates européens ce terrorisme intellectuel qui consiste à considérer comme anti-européens tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux ; on se souvient de cette campagne menée par Jacques Delors à l’occasion du referendum de Maastricht consistant à culpabiliser les Français lesquels, s’ils ne votaient pas oui seraient contre l’Europe. Cela a marché à l’époque, mais il est probable que ce type de campagne repris par d’autres pour le TCE ait eu un effet contre-productif, braquant une partie de l’électorat français. Pourquoi l’élaboration même d’un nouveau TCE ne pourrait-il pas faire l’objet d’une vaste concertation préalable auprès des 27 pays membres ? Procédure lourde et longue mais qui aurait le mérite de mettre l’Europe au coeur du débat politique et de donner au reste du monde un exemple de démocratie. Là où par contre je suis d’accord avec vous, c’est l’absence de projets alternatifs de la part des politiques. Pire encore, suite à mon article sur AV « Où va l’Europe ? » que vous connaissez, j’ai été surpris de voir à quel point les commentaires (à peu d’exceptions près dont les vôtres) laissaient apparaître une perception négative de la construction européenne. Si ces réactions négatives n’ont pas valeur de sondage, elles n’en sont pas moins révélatrices d’une absence de pédagogie sur l’enjeu européen et la place de notre continent dans le maelström de la mondialisation comme vous le dites fort justement.
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Concernant la hausse des prix suite au passage à l’euro, il faudrait retrouver le rapport de la cours des comptes. D’après cette dernière, la hausse des produits d’achat courant a augmenté de 13,5% ; alors que l’indice des prix de l’INSEE pour le même mois (février 2002 de mémoire) a marqué une hausse de 0,5%.
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Peut-être une piste d’explication concernant les réactions négatives sur la construction européenne. Les Français espéraient beaucoup de l’Union européenne mais le traité constitutionnel a mis en lumière une Europe pas du tout démocratique, méprisante pour les citoyens, arrogante envers ses contradicteurs (impossible d’être pro-Europeén et noniste !) et qui cherche à tous prix à faire revoter les deux pays qui ont rejeté le texte. Logique que toute initiative de cette Europe là soit vue avec méfiance à priori.
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Juste histoire de rire, imaginez la réaction des deux peuples à qui on imposerait une constitution qu’ils ont rejeté... On ne parle plus de réglementer le taux de sucre dans les confitures de champignons d’Alsace du sud où on pouvait comprendre que les décisions relèvent d’une démocratie de façade mais bien de textes servant de référents pour toute notre législation.
Si les citoyens ne veulent pas de votre texte et que vous l’imposez quand même par des artifices juridico-politiques, vous avez intérêt à avoir une police anti-émeute bien équipée, bien payée... et qui a approuvé votre constitution !
La démocratie c’est avant tout un moyen de régler nos disputes de manière intelligente et pacifique. Si on la contourne comme essaient de le faire les ouiouistes, on prend le risque de guerre(s) civile(s). Ni plus, ni moins.
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De vraies informations dans cet article sur ce que les uns et les autres ont dit.
Pour ce qui est du débat de fond, je ne pense pas que l’on puisse imposer aux français un traité qu’ils ont rejeté. Le tenter serait hasardeux et conduirait à un violent rejet à la fois de l’UE et de celui qui le tenterait.
L’UE est aujourd’hui dans une impasse totale. Elle n’en sortira pas en essayant d’avancer tout droit. Comme dirait le sarcome, il faut une rupture. Il ne doit pas penser à la même que moi.
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Dans le film « Borat », le personnage tombe amoureux de Pamela Anderson et se rend avec un sac de mariage, selon ces traditions dit-il, pour lui demander sa main. Il se baisse vers elle et lui dit bonjour, je m’appelle Borat et je veux vous épouser, il lui montre le sac... Elle répond « non », très naturellement, alors Borat lui répète doucement « non ? »... Puis il dit « consentement pas nécessaile » et la rentre dans le sac !
Tant que nous n’aurons pas dit oui, on nous fera voter ! On s’en fout de savoir si on est d’accord, on s’en fout de la démocratie... sauf si on ne vote pas correctement, alors là, nous serions de très mauvais démocrates !
Bill
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Eh oui Bill, c’est ça la démocratie vue d’en haut, les pauvres damnés de la terre que nous sommes sont bien incapables de comprendre les enjeux de l’Europe. Je le dit sous forme de plaisanterie, mais il faudra un jour récupérer le cerveau de M.Reboul pour le mettre dans du formol en attendant que la « science » ait une explication à cette forme de dégénérescence intellectuelle (une sorte d’alzheimer idéologique) qui consiste à faire répéter son interlocuteur tant que celui-ci ne donne pas la bonne réponse. Il paraît qu’ils les ont regroupés dans grand hôpital à Bruxelles, je plains les infirmières ...
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Je rappelle que la démocratie c’est aussi et peut-être surtout la règle de l’alternance : ce qu’une majorité à fait, une nouvelle peut le défaire ; d’autant plus que les électeurs de 2007 ne sont pas exactement ceux de 2005 et encore moins ceux de 2009. De plus les mêmes électeurs peuvent et ont le droit de changer d’avis à la vue des conséquences plus négatives qu’ils ne le pensaient de leur premier vote : Nul n’est infaillible (mis à part Dieu et le pape). Un vote est toujours de circonstance (surtout celui de 2005).
Petite remarque amusante : le traité de Nice en vigueur ne prévoit aucune possibilité de se retirer de l’UE et donc de contester ses contraintes, contrairement au TCE...
Quant à la règle de l’unanimité elle est plutôt théorique : tout est mis en oeuvre pour qu’un seul état ne puisse pas longtemps bloquer une éventuelle majorité qualifiée ; les représailles sont toujours réciproques. Qui fait de la résistance sans rien proposer (ce qui est le cas aujourd’hui de la France) ne peut très longtemps échapper aux contre-coups d’un attitude aussi intolérable pour les autres. D’autant que nos économies sont totalement liées.
Mais Nicolas Sarkosy a trouvé la parade : il ne fera pas revoter les français et fera adopter un traité identique allégé des parties 3 et 4 (qui resteront valides au vue des traités européens antérieurs qu’elles ne font que synthétiser) par le congrès.
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La démocratie, c’était quand des électeurs informés votaient pour des gens dont ils espéraient qu’ils allaient bien gouverner le pays.
La perversion de la démocratie, c’est quand des politiciens gouvernent à vue pour des citoyens dont ils espèrent qu’ils vont bien voter.
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@S.Reboul « Je rappelle que la démocratie c’est aussi et peut-être surtout la règle de l’alternance : ce qu’une majorité à fait, une nouvelle peut le défaire ; »
Ok, rétablissement de la peine de mort, avortement contrôlé, abandon de la parité, système à la proportionnelle, ...
« D’autant que nos économies sont totalement liées. »
Ah ! le Pognon, l’Europe du pognon en voilà une belle idéologie pour faire briller les yeux de ces foules avides et sans racines. Quel beau moteur pour l’humanité, la raison d’être du monde ! M.Reboul êtes-vous encore humain, vous et votre rationalité, regardez de temps en temps le ciel, celui-ci nous attend et quelque soit la majorité.
« Mais Nicolas Sarkosy a trouvé la parade : il ne fera pas revoter les français et fera adopter un traité identique allégé des parties 3 et 4 (qui resteront valides au vue des traités européens antérieurs qu’elles ne font que synthétiser) par le congrès. »
Là, vous avez fait mouche, ce qui m’incite donc à lorgner ailleurs : Au royaume des aveugles les borgnes sont rois. Merci de m’avoir donné un argument dans ce sens.
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oui cher Deabalta
L’Euroland n’est là que pour le pognon, il existe par et pour le pognon, c’est pourquoi il ne durera pas. Les pays sur lesquels il repose prennent le risque de perdre des plumes.
L’Euroland nous a donné la paix disent ils, en oubliant qu’on s’était déjà lassé des horreurs de la dernière guerre, en faisant comme si à l’ère de la Bombe, il était facile de s’entretuer gentiment comme autrefois, sans voir des pays entiers disparaitre. Dans les dernières décennies, on préfèrait envoyer les autres se faire tuer, c’était mieux que de se prendre une bombe sur le coin de la figure, mais ça, c’est très loin, on s’en fout...
Et cette fameuse paix dont on nous parle accouchera peut-être d’une guerre autrement terrible, civile celle-là... Qui sème le vent récolte la tempête, quand on nie la vraie nature des choses, la nature revient tot ou tard.
Il nous restera les prières ! vous qui êtes pieu devez connaitre celle de Marcel Van, la petite fleur du Viet Nam, qui s’adressait à Dieu.
"Seigneur Jésus, aie pitié de la France ! Daigne la serrer sur ton Cœur ; montre-lui combien tu l’aimes. Purifie-la ; fortifie-la dans ton Esprit Saint. Que la France contribue à Te faire aimer de toutes les nations ! O Jésus, nous autres Français Te promettons fidélité. Oui, nous nous engageons à travailler d’un cœur ardent à l’extension de ton Règne sur la terre, ne comptant en rien sur nous, mais uniquement sur Toi. Amen."
J’ai essayer de trouver un truc religieux sur l’Euroland... Mais rien ! Si quelqu’un à une piste !
Bill
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On vous répondra peut-être qu’abolition de la peine de mort et droit à l’avortement sont devenus des principes à valeur constitutionnelle, bien au dessus des politiques gouvernementales, et que nous sommes par ailleurs sur ces questions contraints par des engagements internationaux.
La prochaine réforme de la Constitution, en février 2007, vise d’ailleurs, entre autres choses, à constitutionnaliser un peu plus l’abolition de la peine de mort.
Or cette instrumentalisation de ce qui est constitutionnel et de ce qui ne l’est pas fait hélas aujourd’hui partie du jeu politique. Quand on reforme la Constitution pour écarter du vote les néo-Calédoniens arrivés après 1998, on est bien loin des principes ...
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Mais Nicolas Sarkosy a trouvé la parade : il ne fera pas revoter les français et fera adopter un traité identique allégé des parties 3 et 4 (qui resteront valides au vue des traités européens antérieurs qu’elles ne font que synthétiser) par le congrès.
Oui, enfin, joli discours !
Croyez-vous sincèrement qu’un peuple, dans une démocratie, une fois saisie d’une question primordiale par voie référendaire laissera un nain de jardin décider de contourner son peuple afin d’imposer l’orientation européenne.
Il est trop tard pour faire marche arrière Mr Reboul, vous devriez le savoir, vous qui revendiquez le statut de libéral.
Si Mr Sarkosy, président des français (hypothèse bien sûr car rien que pour cette position, il démontre qu’il est anti-démocrate au moins quand cela l’arrange), tente ce coups de force, il aura les tenants du non et les tenants du oui (au moins ceux qui ont encore le sens de la démocratie) dans la rue, et cela ne risque pas d’être une promenade de santé (bien que je soit modéré). La démocratie que vous semblez vanter ne se satisfait pas de telles entorses.
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« Je rappelle que la démocratie c’est aussi et peut-être surtout la règle de l’alternance : ce qu’une majorité à fait, une nouvelle peut le défaire ; »
non, la démocratie c’est suivre ce que souhaitent (ou ne souhaitent pas) 50% + 1 électeurs. De plus j’espère que vous ne parlez pas de l’alternance dans le sens où on l’entend en France (c’est à la confiscation alternée de tout pouvoir citoyen durant une legislature) car je vous rappelle que le 29 mai 2005 , on a voté sur un texte qui était soutenu transversalement par la plupart des grands partis (et c’était très bien ainsi, pour une fois que la consternante façon de faire de la politique en France ne se résumait pas à la débilissime guéguérre gauche droite), on a pas voté pour ou contre une majorité. J’espère que vous avez compris ça.
« d’autant plus que les électeurs de 2007 ne sont pas exactement ceux de 2005 et encore moins ceux de 2009. De plus les mêmes électeurs peuvent et ont le droit de changer d’avis à la vue des conséquences plus négatives qu’ils ne le pensaient de leur premier vote : Nul n’est infaillible (mis à part Dieu et le pape). Un vote est toujours de circonstance (surtout celui de 2005). »
Absolument. Mais bien garder en tête que « les votes de circonstances » concernent autant les oui que les non. Pas sur que les espagnols revotent oui... De toute façon, si nouveau traité il y a, il sera soumis à tous les pays à nouveau. Comme d’autre l’ont fait remarqué avant moi, idéalement il faudrait que toutes les ratifications se fassent par voie référendaire, ça éviterait certaines ratifications (autriche, allemagne...) digne de l’ère soviétique, avec plus de 90% de oui. Qui oserait croire objectivement que cela puisse représenter l’opinion d’un peuple.
« Petite remarque amusante : le traité de Nice en vigueur ne prévoit aucune possibilité de se retirer de l’UE et donc de contester ses contraintes, contrairement au TCE... »
Petite remarque amusante : une grande majorité de parlementaires ouiistes au TCE ont voté aussi oui au traité de Nice. Chercher la cohérance là-dedans...
« Mais Nicolas Sarkosy a trouvé la parade : il ne fera pas revoter les français et fera adopter un traité identique allégé des parties 3 et 4 (qui resteront valides au vue des traités européens antérieurs qu’elles ne font que synthétiser) par le congrès. »
C’est la solution adoptée par les laches antidémocrates. Sarkozy bientôt peut être, avant Jospin et Chirac. Et il y en a qui se croit encore en démocratie en France... Ignorante naïveté ou naïve ignorance ?
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@BILL
Il me semble que Giscard voulait mettre dans la constitution une notion de chrétienté qui unirait les Européens, mais il a dû se faire traiter de vieux ringard réac : Mamon avait déjà pris la place en lettre de feu.
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@IP:xxx.x00.165.58
Oui, je sais c’est de la démocratie à rebours : On n’a le droit de changer d’idée mais il faut qu’elle aille dans le bon sens, le sens du « progrès » et celui-ci n’admet pas de limite. Ces suppôts du Démiurge, exécuteurs de ses basses œuvres, qui ont déjà vendu leurs âmes pour le « progrès » et l’argent ne rendent pas compte de l’emprise que celui-ci a sur eux. Je ne suis pas démocrate dans l’âme, mais pour ceux qui le sont réellement cela doit leur faire mal de voir cette espèce de fascisme rampant et intransigeant qui règne dans les couloirs de Bruxelles.
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Avec un taux de chômage record dans l’OCDE, l’Europe n’est sans doute pas particulièrement marquée par l’argent !! Il y en a plutôt trop peu que pas assez, non ?
Ou alors vous voulez encore moins d’économie en Europe, des législations encore plus suicidaires pour faire fuir les dernières entreprises vivantes.
Alors là on aura l’égalité : la dèche pour tous ! Ah, quelle douce idée. Et réaliste en plus : pour peu que Le Pen arrive, il fermera les frontières, et nous serons tous si misérables qu’il ne nous restera plus qu’à porter la chemise noire et à marcher au pas de l’oie au fil des parades frontistes.
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@ Sylvain Reboul
Quelles conséquences négatives du premier vote ????? La Terre ne s’est pas arrêtée de tourner que je sache , et la vie en France et en Europe est exactement LA MÊME après le NON qu’avant le référendum , je ne vois pas l’intêret d’un nouveau TCE dans ces conditions !!!!
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Mr Reboul,
Vous faites plusieurs erreurs que j’espère involontaires.
[...] les partisans du oui au TCE, en Europe et en France, qui veulent gouverner, ont de très bonnes raisons de penser que le non à l’économie de marché libre et non faussé (donc pour une économie non libre et faussée) sont sans avenir prévisible et qu’il est temps de mettre les choses au point.
Négation de ne pas vouloir d’un marché libre et non faussé est vouloir un marché non libre ou non faussé. Certes, il existe la position extrême que vous présentez, mais il existe aussi :
- Un marché libre et faussé.
- Un marché non libre et non faussé.A priori, bien des économistes proposent un marché libre et faussé (en résumé) pour éviter dumping fiscal, social, ... dont pourrait être tentés les ex pays de l’est par exemple.
Mais nos partenaires s’inquiètent probablement que les deux principaux candidats aux élections présidentielles [...] ne mettent pas sur le devant de la scène la question européenne et la reprise nécessaire du TCE, et fassent encore croire aux Français qu’ils pourraient encore se vouloir européens en exigeant des autres qu’ils capitulent devant non pas leur volonté positive mais devant leur absence de proposition alterne cohérente.
Manque de représentation ! Est-ce là le sens de vos propos. En démocratie, les élus représentent le peuple électeur. Nous ne demandons pas aux autres de capituler, mais nous exigeons des autres qu’ils respectent notre liberté de choix. Est-ce une demande déplacée dans un espace soit disant libéral ?
La majorité du non, en effet, n’est faite que de l’addition du non souverainiste anti-européen et de ceux qui, à la gauche de la gauche, exigent une constitution « socialiste » plus politiquement intégrée encore.
A priori, il vous reste une aigreur malsaine qui vous empêche de distinguer les différentes factions en oeuvre qui ont plutôt opté pour le non ; un peu comme notre cher Bayrou qui ne cherche même pas à comprendre, il faut l’Europe, n’importe quelle Europe.
Je pense que nos partenaires le savent, et qu’ils veulent nous mettre au pied du mur. Et je pense qu’à leur place, nous ferions de même.
Si j’étais antidémocrate, oui, je ferais la même chose. Malheureusement je reste persuadé du bien fondé de la démocratie et du libéralisme (pas uniquement économique s’entend).
La résurrection du TCE parce que, après comme avant le 29 mai 2005, celui-ci est une nécessité pour réguler la mondialisation, s’impose donc comme une réalité incontournable contre tous les rêves nationalistes obsolètes.
Vous faites étalage soit d’une incompréhension totale, soit d’un aveuglement effrayant. L’espace Shengen, notre belle Europe et quelques paradis fiscaux, appliquent les règles économiques les plus libérales au monde. L’Europe est construite pour accélérer la dérégulation seule rempart à une globalisation débridée.
D’autre part, si nous prenons les fondements de l’Europe qui nous est proposée, l’indépendance de la BCE, l’économie sociale de marché, ... sont les fondements de la société ... allemande. Désolé Mr Reboul, l’Europe est un compromis, pas une grande allemagne.
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Une simple remarque : un marché libre et non faussé signifie aussi sans dumping social. Car celui-ci est une manière de fausser la concurrence ; les disparités actuelles au sein de l’UE sont appelées à s’effacer sous les luttes sociales qu’autorisent le TCE (qui est un traité typiquement social-démocrate comme l’ont dénoncé justement les ultra-libéraux) ; comme nous le voyons en Iralande, Espagne Portugal etc : les populations revendiquent, et gagnent à moins de les supposer plus débile que les français ; il suffit que la démocratie poltique et sociale fonctionnent aussi chez eux comme le TCE le leur impose dans ses principes.
Quant au reste, la démocratie dont je parle est la démocratie européenne et de ce point de vue le chantage à la chaise vide et le mépris de l’avis de nos partenaires ne sont pas particuliement démocratiques.
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Une simple remarque : un marché libre et non faussé signifie aussi sans dumping social. Car celui-ci est une manière de fausser la concurrence ; les disparités actuelles au sein de l’UE sont appelées à s’effacer sous les luttes sociales qu’autorisent le TCE (qui est un traité typiquement social-démocrate comme l’ont dénoncé justement les ultra-libéraux) ; [...], et gagnent à moins de les supposer plus débile que les français ; il suffit que la démocratie poltique et sociale fonctionnent aussi chez eux comme le TCE le leur impose dans ses principes.
Pas d’accord du tout avec votre remarque à court et moyen terme. Certes, à lond terme, vous avez raison. Je ne me permettrais aucunement de poser le postulat de la débilité de nos concitoyens européens ; cependant je tiens à soulever que la progression sociale qui nous a permis d’arriver au point où nous sommes a durée plusieurs décennies. Que font les pays les plus avancés pendant ce temps nécessaire à l’évolution ?
Quant au reste, la démocratie dont je parle est la démocratie européenne et de ce point de vue le chantage à la chaise vide et le mépris de l’avis de nos partenaires ne sont pas particuliement démocratiques.
Vous avez une perception de la démocratie qui pose, à mon sens problème. Je n’ai jamais entendu un français critiquer le fait que certains pays aient ratifié le TCE ; chacun devant, dans ce contexte là, assumer la décision qu’il prend. La règle du TCE étant l’unanimité, nos partenaires ont fait leur choix que je respecte, la France a fait le sien comme toute nation appartenant à l’Union ; est-il possible que notre choix soit respecté ?
Pour ce qui est de la chaise vide, c’est une responsabilité de nos politiques. Désolé, personnellement, je ne suis convié dans aucune réunion européenne à vocation politique. Nous avons élu des représentants pour cela. Si ils n’assument pas leur mandat, ils se doivent donc de démissionner !
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@Monsieur Reboul....pour croire que le mouvement social se trouvera grandi par le TCE, je crois que les évènements récents montrent que cela ne se passera pas...avez-vous vu les syndicats allemands ig métal vraiment bouger au niveau européen pour contrer le dumping social ?
Ce sont-ils manifestés sur Arcelor ???
Allons, ne revons pas....les acteurs sociaux sont anesthésiés en Europe....comme nous tous les citoyens, nous gargarisons de discours surement nécessaires mais douteux.
Je suis de l’avis de Marie-France Garaud lorsqu’elle a prononcé le mot Constituante et qu’elle a conté comment Giscard lui a répondu lorsque elle demandait :« Et si les peuples n’en veulent pas » ; réponse :« Nous l’imposerons sans demander leur avis. »
S’il ne peut avoir de cabinets secrets concernant l’avenir de la Belgique, il ne peut en avoir concernant l’Europe et notre destin commun.
Les hommes politiques seront ils à la hauteur ?
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François Fillon (UMP) a été clair ce matin sur France-Inter. Pour lui, dès le nouveau président puis parlement élu, il faut faire valider les parties 1 et 2 du TCE par le parlement français.
A l’argument du journaliste qui lui demandait si cela n’allait pas à l’encontre de la volonté du peuple français exprimé dans le vote NON, François Fillon a rétorqué que les 4 tours à venir (2 présidentielle et 2 législative) valaient approbation de la position du candidat élu.
Ainsi, l’élection de NS annulerait, dans l’esprit de M.Fillon, le vote au précédent référendum européen.
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De la même façon, on pourra annuler par un vote du Parlement le vote référendaire négatif sur l’adhésion de la Turquie à l’Europe.
Il n’y a jamais de blocage institutionnel, il n’y a que des maladroits qui ne savent pas s’y prendre.
En ce qui concerne la promesse de référendum sur la Turquie, il faut savoir que les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
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J’aime l’ambiguité de nos politiques !
Alors qu’après le résultat référendaire, ils reprochaient aux français d’avoir fait un lien étroit entre les problématiques européennes et interieures, nous constatons qu’ils ne cessent de faire sans cesse cet amalgamme. Il ne sont plus plus à une incohérence prêt !
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Exactement : merci de cette confirmation.
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D’autant plus que cette promesse est anticonstitutionnelle : la décision du référendum est une prérogative du seul président de la république et on peut raisonnablement douté que Chirac le soit dans 15 ans..
Et je ne vois en quoi cette promesse engagerait ses successeurs.
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En ce que cette promesse est inscrite dans la Constitution que vous n’avez pas lue, mais une révision constitutionnelle est toujours possible.
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Ce qui revient très exactement au même ! Ce qu’une majorité a fait une autre peut le défaire ; en 15 ans de l’eau aura coulé sous les ponts et les négociations reprendront avec la Turquie, référendum ou pas...Nul n’a le pouvoir de geler l’avenir sur un choix circonstanciel.
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Vous osez écrire cette équation "Il faut donc reconnaître que les partisans du oui au TCE, en Europe et en France, qui veulent gouverner, ont de très bonnes raisons de penser que .....
le non à l’économie de marché libre et non faussé (donc pour une économie non libre et faussée)
......... sont sans avenir prévisible et qu’il est temps de mettre les choses au point"
Il n’y a qu’une REPONSE QUI VAILLE. Quelle tartufferie !!!! Quelle rhétorique SCANDALEUSE !!!!!
Cela montre bien, les dègats que sont prêt à faire les ULTRA-LIBERAUX, les chantres de la DEREGLEMENTATION, et du démantellment des ETATS-NATION où le souverain est le PEUPLE qui possèden l’instrument REFERENDAIRE.
Il faut donc que le SARKO-SYSTEME soit au abois, lui l’ami des PATRONS DELOCALISATEURS, lui l’ami des chercheurs de PARADIS (tant FISCAUX, que DESOCIALISANT), lui l’ami des INTERETS ATLANTO-MANCHISTES, ...etc.... pour ecrire cela.
Il est vraiment temps qu’il y ait un véritable SURSAUT de la REPUBLIQUE face à cette commission de TECHNOCRATES qui veut nous imposer ce que l’on doit PENSER et DIRE.
Le TCE de GISCARD prévut pour application en 2009 pour les 25 ETATS est MORT et ENTERRER. S’il insiste avec leur PLAN B, c’est à dire avec le couple SARKOSI-SEGOLENE et leur MEDIA-SYSTEME qui cherchent à nous l’imposer, il est vraissemblable qu’un jour il devront en répondre devant le PEUPLE FRANCAIS.
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touloum touloum
C’est un sacré merdier n’empêche, ce traité constitutionnel qui n’est pas une Constitution mais qui ne devrait pas être ratifié comme un traité ! Il y a le texte (4/5e des Etats) mais quelle crédibilité sans la France et avec une Allemagne qui aurait peut-être tout autant rejeté le texte ?
Et si on faisait une vraie fédération avec les 6 fondateurs et pas tous ces râleurs du nord, de l’est et du sud-est, qui sont furax, les uns de donner leur fric à l’agriculture française et à la recherche lituanienne, les autres d’être des agneaux perdus au milieu de loups très expérimentés ? Cela, ce serait un vrai sujet, et surtout ce serait un pas pour l’Europe, union sans cesse plus profonde des peuples, ne l’oublions pas.
Car ce traité constitutionnel qui fait tant débat n’apportait pas grand chose, il faut bien le dire, et même il avait une disposition fort regrettable, qui faisait du président du Conseil européen le président de l’Europe. Cela transformerait l’Europe en une Europe des gouvernements, et non plus des peuples, comme souhaité par Schuman et Monnet. Du coup, le non au référendum prend une dimension positive : le peuple s’insurge contre un texte qui lui enlève la place centrale qui lui a été promise au départ dans la construction européenne... et qui se fait attendre.
Si on croit à l’Europe, le seul président, c’est le président de la Commission, ou de l’organe exécutif qui sera élu pour gouverner la fédération des Etats-Unis d’Europe, souhaitée par Victor Hugo et Aristide Briand ! On n’en est pas là, mais pourquoi ne pas rêver à des temps meilleurs, quand Ségo ou Sarko auront redressé la barre de notre pays vacant et sans maître.
Vive la France ! Vive l’Europe !
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« Il y a le texte (4/5e des Etats) mais quelle crédibilité sans la France et avec une Allemagne qui aurait peut-être tout autant rejeté le texte ? »
Le Traité ne dit pas du tout qu’il doit être ratifié à la majorité des 4/5 des Etats !
Il dit seulement que « si à l’issue d’un délai de deux ans à compter de la signature du traité [29 octobre 2004] établissant une Constitution pour l’Europe, les quatre cinquièmes des États membres ont ratifié ledit traité et qu’un ou plusieurs États membres ont rencontré des difficultés pour procéder à ladite ratification, le Conseil européen se saisit de la question. »
La ratification aux 4/5 n’ayant même pas eu lieu avant le 29 octobre 2006, cette déclaration ne peut être appliquée.
La seule solution est d’abandonner ce Traité et d’en préparer un autre.
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Qui ne sera guère différent, et vous le savez, du premier car il fait la majorité en Europe, comme l’a rappelé Madame Merkel
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Eh oui ! Bien vu Sylvain, la junte bruxelloise et ses admirateurs n’aiment pas qu’on remette en question ses décisions et son idéologie. Alors, pour le prochain vote, ce sera plus simple : Vous aurez le choix entre OUI et OUI. Mais de toute façon la plèbe n’est pas mature, il faut qu’elle comprenne coûte que coûte que son intérêt ne peut pas être autre que celui qui a été décidé par les Dieux de l’olympe. Mais c’est vrai, pourquoi s’en faire, ils savent, le train du bonheur dans lequel ils voudraient nous voir monter nous mènera sans doute à leur paradis progressiste, tiens, j’aperçois au loin des barbelés et des miradors, sans doute l’entrée du Paradis.
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Oui, un traité fédéral !
Oui ! oui ! car on ne peut pas faire une économie libérale sans un véritable contrôle démocratique, c’est ce que prouve l’échec du TCE !
Et le contrôle démocratique de l’Europe ne peut se faire que par une réforme fédérale ! Comme les rosbifs, les fachos du nord et les zouaves de l’est ne veulent pas de fédération, on peut imaginer la faire sans eux, non ?
L’UE resterait ce qu’elle est : une institution internationale, et nous nous ferions nos petits Etats-Unis entre amis ! Et nous pourrions enfin parler d’égal à égal avec les US ! Mais bon apparemment personne ne lit mes articles jusqu’à la fin.
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D’accord, mais je vous conseille de faire votre plan B tout seul et de le négocier vous-même avec nos 27 partenaires, s’ils vous acceptent comme interlocuteur habilité, car je suis convaincu que celui qui sera retravaillé par nos responsables politiques, tout parti confondu, ne vous satisfera pas plus : vous les suspecterez de trahison de toute manière. Aucun ne prendra de position anti-libérale ou nationaliste, mais seulement plus ou moins sociale-libérale ou sociale-démocrate et vous le savez, comme moi.
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Hélas, c’est bien dans cette bouillie constructiviste qu’ils veulent nous dissoudre. Les beaux jours sont devant nous ...
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L’auteur fait bien de mettre le terme « démocratie européenne » entre guillemets, car tout le monde a bien compris qu’on s’approche davantage de la lobbycratie que de la volonté du peuple...
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Il y a assez bien de fonctionnaires européens qui n’ont mme pas lu le traité constitutionnel, c’est pour vous dire à quel point cela les intéresse, pourtant ils travaillent ds l’administration européenne.
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Dans les administrations allemandes, il paraît qu’il y a beaucoup de Muller. Décidément, il est fort Muller.
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Gert Muller était un fameux buteur au Bayern de Munich et en sélection de l’ex-RFA.
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Message adressé ce soir à Nicolas Sarkozy :
"Ce matin sur une radio, votre ami François Fillon a annoncé que vous feriez, si vous étiez élu Président, passer les parties I et II du Traité constitutionnel devant le Parlement.
Je voudrais attirer votre attention sur le danger de cette méthode. Non seulement ce qui a été soumis au peuple doit lui être ressoumis (principe juridique d’analogie des formes), mais encore vous décrébiliseriez gravement la promesse de soumettre à reférendum l’adhésion de la Turquie à l’UE.
En effet, si l’on pouvait « shunter » le référendum dans l’affaire du Traité, j’imagine qu’on le pourrait aussi dans le cas d’un référendum négatif sur la Turquie ; quelques mois après, on modifie la Constitution et on passe le bébé au Parlement.
De telles pratiques ne sont pas dignes de l’homme d’Etat intègre que vous êtes, et sont indignes de la France. C’est pourquoi j’espère que vous clarifierez les choses avant l’élection présidentielle.
Chirac avait demandé la non-application d’une loi régulièrement promulguée dans l’affaire CPE.
J’espère que comme avocat vous avez une conception moins basse de la légalité."
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« penser que le non à l’économie de marché libre et non faussé (donc pour une économie non libre et faussée) »
Sophisme. On peut vouloir une Europe qui assume la nécessité de réguler un marché correctement, qui n’incite pas aussi ouvertement au dumping notamment fiscal, social...
Vous voulez réconcilier les français avec l’Europe ? Quelques propositions...
Cesser de se cacher derrière l’Europe pour toutes les réformes impopulaires, et se moquer de ses directives quand ça nous arrange (OGM). Mais on s’en fout : les décideurs ne sont pas les payeurs. Et qui c’est qui paie, qui paie, qui paie ? c’est la France qui paie.
Couvrir correctement l’activité de ses institutions, notamment dans les medias. L’Europe est imperméable aux français, ce qui n’est pas le cas dans d’autres Etats membres.
Revenir sur l’abandon en 94 de la clause de préférence communautaire, l’Europe est ouverte aux 4 vents quand les autres zones économiques savent jouer avec le protectionnisme (qui n’est pas interdit par l’OMC du moment qu’il n’y a pas de différent traitement des parties aux douanes) : les USA ont protégé leurs acieries le temps de se moderniser, afin d’éviter la casse sociale, et de former leurs équipes aux nouvelles méthodes de production. Nous sommes passés de plus de 4% de droits de douanes à moins de 1,4% aujourd’hui. Nos entreprises ne PEUVENT PAS etre compétitives face aux esclaves chinois, et autres Etats manufactures qui organisent en leur sein des zones franches de taxes, de droits sociaux, et qui de surcroit mettent la police et l’armée a disposition pour mater les émeutes.
Créer des syndicats européens forts, comme contre-pouvoirs indispensables aux firmes trans nationales.
« La résurrection du TCE parce que, après comme avant le 29 mai 2005, celui-ci est une nécessité pour réguler la mondialisation, s’impose donc comme une réalité incontournable contre tous les rêves nationalistes obsolètes. »
Le TCE ne garantissait rien de cela, il favorisait les coopérations renforcées, mais surtout les free riders qui n’avaient pas intérêt à y participer, tout en continuant à profiter de l’espace de libre échange de biens, de capitaux, de services. L’Europe du TCE n’oppose pas de limite aux exès de la mondialisation mais en est le cheval de Troie.
Offrons un avenir aux peuples de l’Est, qui ont mérité mieux après 40 annnées de dicature communiste qu’une vie misérable dans leur pays et l’obligation de s’expatrier loin de leur pays, de leur famille, de leurs amis, pour gagner un salaire décent.
Aucun des candidats ne propose de projet ambitieux, àla hauteur des espérences des europhiles, dont je suis, qui espèrent un avenir meilleur pour nos peuples.
Il faut fermer les frontières économiques de l’UE aux produits faits par des esclaves, en instaurant une barrière anti dumping social. Nous avons la possibilité de bâtir un espace économique polyvalent, avec des aspirations politiques convergentes, et nous sommes en train de rater le coche.
Pendant ce temps, la Russie et les USA jubilent.
http://www.agoravox.fr/tb_receive.php3?id_article=15709
http://www.agoravox.fr/tb_receive.php3?id_article=15711
Et la qualité de la main d’oeuvre de l’Est leur est inutile : leurs jeunes avec qui j’ai partagé un été à Londres, quittent leurs pays à la recherche d’un avenir que nous ne leur offrons pas.
Ce n’est ni du souverainisme, ni du socialisme marxisant, encore moins du social nationalisme, nous devons créer les conditions qui rendront possible un modèle économique et social européen. Si les courants cités ci dessus que nous combattons de deux voix discordantes mais avec la même conviction gagnent du terrain, c’est qu’aucune VISION n’est offerte aux peuples d’Europe. Il faut être ambitieux, ou nous ferons exploser l’Europe et elle prendra comme issue de secours le fascisme.
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Sinon, je ne vois pas de problème a parler d’un marché non faussé tant qu’il s’agit de Droit de la concurrence (je n’aurais pas suivi les éudes que j’ai fait autrement).
En ce qui concerne le marché libre, il faut voir.
Si libre signifie laisser profiter des infrastructures mises en place par la France, et avec l’argent des français, afin que l’on ait tous ou presque dans ce pays des services publics aussi indispensables que les routes, les chemins de fer, l’électricité, le gaz,... même si ce n’était pas rentable, et dans le but d’assurer l’égalité des citoyens...
Résorber ce que l’on appelle les marchés incomplets a un coût, tout comme pallier à l’insuffisance d’un bien public (nourriture, médicaments...), tout comme garantir un sécurité d’appovisionnement et de réparation, tout comme résorber les asymétries d’information, tout comme assurer des services gratuits pour tous, payés par la collectivité, tout comme assurer la méritocratie par le biais de concours de la fonction publique etc.
Tout ceci a un coût qui NE PEUT PAS être supporté par une entreprise publique en concurrence avec d’autres entreprises qui n’ont pour seul but que le profit. Non que ces dernières n’ont pas leur place, mais elles ne sauraient entraver les services publics par une concurrence déloyale, et en profitant des infrastructures qu’il a bien fallu entreprendre, et qu’il faut bien amortir.
Eh, pas compliqué de faire une ligne TGV Paris Marseille, plus rentable que la SNCF en général, mais on accepte que le reste de la France ne soit plus autant desservie.
Si libre signifie que l’on peut entreprendre librement, oui, oui et re oui ! Ca doit rester le principe dans un Pays libre. Mais il ne faut pas tout sacrifier pour celà : on aurait une victoire à la Phyrrus.
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@Johan
Tout à fait d’accord avec vous.On aurait dû écouter plus tôt Maurice Allais (pour ne citer que lui), qui ,sur ce point, a été trés lucide :il a vu trés tôt qu’un certain protectionisme européen provisoire était nécessaire...en raisonnant seulement dans une perspective capitaliste classique.On peut visiter son site et lire quelques extraits de ses écrits..
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@Zen
C’est troublant ! Durant la campagne référendaire, Maurice Allais avait déjà pris position. Il fût l’une de mes références en matière économique ; je ne peux être spécialiste en tout.
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Monsieur Reboul, vous avez raison sur un point : On peut changer d’avis, et certains « OUI » timides pourraient se transformer en « NON » naturel.
Votre article y participe.
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Les faux démocrates du style de M. REBOUL qui nient à la fois les nations et la démocratie, sont bien décidés à nous IMPOSER cette Europe technocratique dont ils rêvent ... J’espère sincèrement, au nom de la DEMOCRATIE, qu’ils seront tenus en échec par les peuples qu’ils veulent asservir !
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Bien que je sois plutôt d’accord avec Forest et Johan sur le fond, il faut reconnaître à Reboul le courage de ses opinions ,une certaine cohérence dans des positions...et surtout le grand mérite d’avoir suscité jusqu’ici un débat d’une rare qualité sur Avox.
De tels échanges existent-ils chez nos voisins ? J’en doute. En tous cas, on n’en perçoit aucun écho.
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@ Zen
D’accord avec ton commentaire. J’avais voté oui au TCE sans aucun enthousiasme, parce que je ne croyais pas du tout à « une concurrence libre et non faussée » mais en faisant un pari (pas du tout pascalien, depuis que l’euro sans visages ni architectures concrètes a remplacé les francs illustrés de grands zhommes) que ce traité permettrait peut-être de réguler l’hypercapitalisme actionnarial mondialisé et de combattre le dumping social chinois en se mettant éventuellement d’accord sur un protectionnisme européen.
Je salue aussi le courage et l’honnêteté intellectuelle de Sylvain. Mais je le crois vraiment naïf de continuer de croire à cette « concurrence libre et non faussée ». C’est une vue de l’esprit. Le réel, c’est le dumping social à tous les étages... et encouragé par la faillite du TCE qui rend impossible toute politique économique européenne commune. Mais probable que ce n’était qu’un mirage...
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Ayant pourtant voté non à ce qui nous était proposé, je reste persuadé, cependant, qu’il est essentiel que nous construisions une europe politique et si possible démocratique.
Tout comme vous le dites, je respecte Mr Reboul pour son attachement à la construction européenne et l’honnêteté de ses argumentations. Mais je reste, avec lui, en désaccord sur les conditions de construction de l’espace européen.
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Toujour aussi honteux de votre part de vous méprendre autant sur le non. Avant de voulloir nous faire signer le TCE faudrait il d’abord quel Europe on veut ! Fédéral ou non. Le TCE comportait un nombre important d’élément inadmissible. Faisons les choses simplement au lieu de vouloir nous imposer tout et n’importe quoi.
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Vous savez probablement sur quoi les électeurs qui ont voté non sont d’accord. Depuis quand, en effet, Le Pen est-il d’accord avec Besancenot ? Ont-ils signé un accord pour faire des propositions communes ? Si oui dites nous sur quoi ; je suis pressé de le savoir, mais avant toute publication demandez leur leur avis...Ce serait plus honnête pour eux et pour nous.
Mais vous risquez d’être déçu au point de préférer conserver vos illusions ; comme sont déçus aujourd’hui les comités anti-libéraux pour le non qui se retrouvent non seulement sans candidat commun, mais sans stratégie commune à propos des rapports avec le PS..
Au moins 3 candidats concurrents pour le non de gauche ; c’est l’échec assuré et prévisible d’un mouvement qui prétendait transformer le Non en un Oui à une position seulement anti-libérale, donc tout aussi négative.
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J’aimerais bien que vous nous exposiez en quoi le parti du oui était plus cohérent dans sa vision et dans son projet ? La droite européenne se réjouissait à juste titre d’une consécration de l’Europe des affaires (cf. le petit laïus de l’UNICE) tandis que la gauche lisait (on ne sait toujours pas où) des avancées démocratique et un « levier pour bâtir l’Europe sociale ». Apparemment, quelqu’un là dedans a pris l’autre pour un con.
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Je n’ai jamais dis que les partisans du non etaient d’accord sur un nouveau traité mais au moins nous etions tous conscient que nous ne voulions pas de ce TCE sans aucun doute !
Il ne faut pas tout mélangé et se servir d’exemple avec l’echec du rassemblement de la gauche pour la présidentielle.
Le TCE est un echec, alors il serait grand temps de revoir ce qu’on l’on veut faire comme europe avant de vouloir nour resservir la meme chose.
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Le TCE est dans son inspiration sociale-démocrate (partie 2 et section 3 de la partie 3), comme l’ont affirmé les soi-disant ultra-libéraux.
Sur ce plan la plupart des grands partis de gouvernements en Europe sont plus ou moins socio-démocratico- libéraux ; il n’est donc pas étonnant qu’ils soient d’accord sur des règles du jeu communes et cet accord est admis par tous leurs opposants en particulier de gauche ; c’est pourquoi du reste la LCR est contre toute alliance avec le PS et que la grande coalition en Allemagne est possible.
Mais le désaccord entre des socialistes révolutionnaires (de la phrase) anti-libéraux et des nationalistes xénophobes en principe portent sur les règles du jeux et les valeurs fondamentales.
La constitution française n’est pas moins libérale sur le plan économique et social que le TCE, mais sur la question de la démocratie politique et du primat en France du président de la république aux pouvoirs plutôt monarchiques et du mode de scrutin majoritaire pour le législatif, il est moins libéral...
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Vous savez probablement sur quoi les électeurs qui ont voté non sont d’accord.
La seule chose qui est certaine est que ceux qui ont voté non ne voulaient pas de ce TCE tel qu’il était présenté. Le pourquoi n’est pas homogène, nous sommes d’accord.
Depuis quand, en effet, Le Pen est-il d’accord avec Besancenot ? Ont-ils signé un accord pour faire des propositions communes ? Si oui dites nous sur quoi ; je suis pressé de le savoir, mais avant toute publication demandez leur leur avis...Ce serait plus honnête pour eux et pour nous.
C’est là, à mon humble avis, que vous faites erreur Mr Reboul. Si vous regardez attentivement toutes les élections françaises et faites le cumul des pourcentages des extrêmes, nous constatons aisément qu’ils n’ont jamais atteint les 55% des voies.
Le principe ne consiste donc pas, en aucune manière, à tenter de convaincre des opposants qui ne pourront l’être. Il existe bien une vingtaine de pourcents des 55% qui sont sans dogmatisme aucun. Si nos politiques européens, particulièrement nos grands défenseurs de la démocratie, avaient une once d’intelligence, ils commenceraient par analyser pourquoi des européens convaincus en sont arrivés à donner une réponse négative à la prose qui nous était proposée. Croire que ce ne sont que des nationalistes ou des anti-libéraux qui ont voté contre est une réduction simplificatrice du corps électoral et de sa façon d’aborder les problématiques européennes. C’est de cette façon que nos politiques français en capacité de diriger la nation ont interprété le résultat, ce qui ne les met aucunement en valeur.
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C’est parfaitement exact. La lecture du texte du Traité justifie bien des critiques, pas besoin d’avoir un engagement politique aux extrêmes pour cela.
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La constitution Française de la Veme République ne comporte aucune orientation dirigiste visant l’economie , le marché ou les biens. Ce qui est assez regréttable et discréditant pour vous et nous laisse penser que vous ne l’avez manifestement pas lu !!!!!!
Quand au TCE, à l’instar de la Constitution Soviétique de feu l’URSS redigée dans les années 50, elle comportait des éléments subjectifs qui donnaient une couleur politique (le Libéralisme) à son contenu. Une première dans l’histoire Juridique . Mais cela ne semble point choquer les démocrates de salon Ouiouistes jusqu’au bout de leurs Sicavs !
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le voeu pieu de l’auteur en forme de boulette dans sa conclusion :
« La résurrection du TCE parce que, après comme avant le 29 mai 2005, celui-ci est une nécessité pour réguler la mondialisation, s’impose donc comme une réalité incontournable contre tous les rêves nationalistes obsolètes. »
Ou la résurrection du TCE pour « réguler » la Mondialisation. L’impérialisme économique Européen pour encore un peu affamer l’Afrique (coloniale), peser de son poids dans le négoce avec la Chine Tortionnaire et toujours Communiste, continuer avec l’adhésion de la Turquie génocidaire et ultra militariste.
Ce Mr Reboul ne semble finalement pas comprendre qu’avec ou sans TCE la chiure d’Europe (qui par son poids économique se résume à la France, l’Allemagne et dans une moindre mesure la GB) ne pesera jamais RIEN du TOUT au niveau mondial.
« Ta gueule le peuple »
A DEGUELER !
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@ Candide
Le TCE fixait aussi, abusivement, des orientations en matière de politique étrangère et de défense, notamment sur la question des relations entre l’UE et l’OTAN.
Voir l’article I-41 du Traité.
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vu tous les commentaires, M. Reboul,c’est le bon sens qui l’emporte.
Pourquoi devrait-on re-voter mai 2005 ?
Dans ce cas, re-votons les élections d’avril 2002...
Et puis si on veur faire l’europe des peuples, il faut laisser le peuple s’exprimer par référendum. Si les députés avaient vôté, la france serait pour l’europe de giscard.
heureusement que chirac est un pauvre con...
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Si on veut faire l’Europe des peuples, il faut en finir avec la sur-représentation des micro-Etats tels que Chypre, Malte et Luxembourg dont les ressortissants pèsent 10 fois plus qu’un citoyen français au Parlement européen, et encore plus au Conseil des ministres et au Conseil européen.
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Je ne sais pas, comme vous le savez (à consulter mes articles sur AV sur ce point), ce qu’est LE peuple, je ne connais que des électeurs qui ne sont pas politiquement unis mais divisés et qui peuvent changer et ou changer d’avis en démocratie (et heureusement). La notion de peuple est une abstraction métaphysique et rhétorique de type populiste (en cela je suis en désaccord philosophique avec le rhétorique de SR, tout en soutenant, sous condition, le fond de sa démarche et certaines de ses positions courageuses, mais c’est un autre débat).
Il n’ y a pas symétrie politique possible entre une coalition de non incohérente et un accord cohérent sur des règles du jeu communes. Les difficultés de la gauche de la gauche ne sont pas anecdotiques car elles posent la relations de cette mouvance avec les forces sociale-libérales. C’est au contraire décisif dans ce débat. Avec un accord on pour avancer ou travailler ensemble, avec un désaccord stratégique on ne peut rien faire ; et c’est bien ce qu’on voit.
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Curieuse conception de la démocratie européenne qui demande que les grands états soumettent les petits. À ce compte il faudrait accorder à François Pineau, aux prochaines élections ,un nombre de vote en proportion avec ses revenus..
Chaque état dans l’idéal (corrigé de réalisme) devrait compter pour une personne morale !. De plus je rappelle que les commissaires ne représentent pas leurs états, mais la commission en charge de l’union entre eux..
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« Le peuple » est une notion à valeur constitutionnelle :
CONSTITUTION DE 1958 :
"Article 2 : La langue de la République est le français L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L’hymne national est la Marseillaise. La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité. Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple."
Vous avez bien lu : le principe de la République est :
« gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
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Ce que veut Sylvain Reboul , ce n’est pas le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple , c’est le gouvernement du peuple par les satrapes ploutocratiques non élus de la commission de Bruxelles , et pour les intértêts des boursiers , des multinationales , du complexe militaro-industriel , des PDG et autres financiers !!!
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Reboul ne connaît ni la Constitution ni le texte du Traité constitutionnel, mais cela n’empêche pas de bavasser cet esprit faux enfermé dans ses idées fixes.
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La notion de « peuple » n’est pas plus une abstarction métaphysique que celle faisant de l’Homme au sein du groupe, un individu Juridique dôté de Droits et de Devoirs.C’est un pure nihilisme que d’affirmer cela. Sinon autant ranger l’homme ou les hommes au niveau des Mollusques ou des invertébrés participant à la crétion ainsi que de les définir par leurs instincts de primates. C’est n’importe quoi.
la Notion de peuple est CONSACREE noir sur blanc par la Constitution Française : « Gouvernement par le peuple et pour le peuple Français ». Les Lumières lui ont donné une qualité que Mr Reboul souhaiterait lui substiter lâchement pour ses « délires » européanistes. NON !
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Reboul n’est qu’un ignare qui se croit philosophe ...
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D’accord si vous identifiez le peuple aux électeurs dans leurs pluralisté, à savoir dans leurs divisions politiques (et ce forum en est la preuce) .
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« électeurs dans leurs pluralisté, à savoir dans leurs divisions politiques (et ce forum en est la preuce). »
leurs pluralisté, preuce
Reboul a son vocabulaire et sa grammaire personnels qui lui permettent d’être toujours en accord avec lui-même.
C’est déjà ça ...
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1) « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne ) peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. » Article 17 de la déclaration des droits de l’homme, Préambule de la constitution française. Cet article est libéral au sens économique du terme.
2) Aucun traité économique, pas plus que la partie 3 du TCE qui les reprend (et qui sont donc toujours en vigueur) avec nos partenaires n’ont été jugés contraires à la constitution française
3) la constitution française ne définit pas plus que le TCE les services publics qui relèvent de la loi ordinaire, par contre le TCE reconnaît des droits sociaux dans la partie 1 et la section 3 de la partie 3 qui ne sont pas dans la constitution française Art 1-3 du TCE : « L’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’État de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l’égalité entre les femmes et les hommes. »
Article III-209 du TCE L’Union et les États membres, conscients des droits sociaux fondamentaux, tels que ceux énoncés dans la Charte sociale européenne signée à Turin le 18 octobre 1961 et dans la Charte communautaire des droits sociaux fondamentaux des travailleurs de 1989, ont pour objectifs la promotion de l’emploi, l’amélioration des conditions de vie et de travail, permettant leur égalisation dans le progrès, une protection sociale adéquate, le dialogue social, le développement des ressources humaines permettant un niveau d’emploi élevé et durable, et la lutte contre les exclusions.
À cette fin, l’Union et les États membres agissent en tenant compte de la diversité des pratiques nationales, en particulier dans le domaine des relations conventionnelles, ainsi que de la nécessité de maintenir la compétitivité de l’économie de l’Union.
Ils estiment qu’une telle évolution résultera tant du fonctionnement du marché intérieur, qui favorisera l’harmonisation des systèmes sociaux, que des procédures prévues par la Constitution et du rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres.
Article III-210 du TCE 1. En vue de réaliser les objectifs visés à l’article III-209, l’Union soutient et complète l’action des États membres dans les domaines suivants :
a) l’amélioration, en particulier, du milieu de travail pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs ;
b) les conditions de travail ;
c) la sécurité sociale et la protection sociale des travailleurs
d) la protection des travailleurs en cas de résiliation du contrat de travail
e) l’information et la consultation des travailleurs
f) la représentation et la défense collective des intérêts des travailleurs et des employeurs, y compris la cogestion .
g) les conditions d’emploi des ressortissants des pays tiers se trouvant en séjour régulier sur le territoire de l’Union ;
h) l’intégration des personnes exclues du marché du travail
i) l’égalité entre femmes et hommes en ce qui concerne leurs chances sur le marché du travail et le traitement dans le travail
j) la lutte contre l’exclusion sociale
k) la modernisation des systèmes de protection sociale.
4. Un État membre peut confier aux partenaires sociaux, à leur demande conjointe, la mise en œuvre des lois-cadres européennes adoptées en application des paragraphes 2 et 3, ou, le cas échéant, la mise en œuvre des règlements ou décisions européens adoptés conformément à l’article III-212.
Dans ce cas, il s’assure que, au plus tard à la date à laquelle une loi-cadre européenne doit être transposée et à la date à laquelle un règlement européen ou une décision européenne doit être mis en œuvre, les partenaires sociaux ont mis en place les dispositions nécessaires par voie d’accord, l’État membre concerné devant prendre toute disposition nécessaire lui permettant d’être à tout moment en mesure de garantir les résultats imposés par ces loi-cadre, règlement ou décision." Fin des citations
Au vue de ces articles du TCE, il est absurde d’affirmer que le TCE serait plus libéral (au faux sens des ultra-libéraux) que la constitution française . Il est social-démocrate comme l’ont reconnu la majorité des syndicats et des partis de gauche en Europe (la France seule faisant exception hormis la CFDT) De plus la politique sociale concrète est laissée aux états donc le TCE n’avait pas à préciser ce thème sinon ses cadres généraux ; ce qui est fait et bien fait.
Le TCE est un accord entre des états qui doit prendre en compte un marché commun ce qui exige des règles du jeu économiques communes en effet libérales puisqu’il s’agit d’une économie de marché et donc concurrentielle ; il est tout à fait normal que les règles de la concurrence libre et non faussée soient rappelées dans le cadre d’une accord qui est aussi économique et pas seulement politique . La quasi totalité de ces règles sont des reprises des accords antérieurs et donc restent valables tant qu’elles n’ont pas étaient dénoncées par la France et si dénonciation il y avait cela signifierait rien d’autre que la sortie de la France de l’UE et du marché commun.
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Pour prendre un exemple, le Traité traite à parité le droit de grève et le droit de lock out (article III-210). On n’a pas encore cela dans la Constitution française.
L’article que vous citez ne relève plus du Préambule de la Constitution, mais d’une décision du Conseil constitutionnel qui a donné valeur constitutionnelle à la Déclaration de 1789.
Une autre décision du C.C. a donné valeur constitutionnelle au Préambule de la Constitution de 1946 ; l’esprit de ce Préambule est assez éloigné de celui du Traité de Rome de 2004.
Enfin, la Constitution française ne nous lie pas à l’OTAN. Le Traité constitutionnel le fait, lui.
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« 1) « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne ) peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. » Article 17 de la déclaration des droits de l’homme, Préambule de la constitution française. Cet article est libéral au sens économique du terme. »
- Cet article n’est pas libéral. Votre interprétation est ici partisane et tronquée. « la necéssité ...constatée » s’articule principalement autour des conflits armés et de l’expropriation. C’est en ces termes qu’il faut entendre « nécessité » . le 26 Août 1789, les notions de « concurrence libre et non faussés » n’existaient tout simplement pas. La France était en guerre avec elle-même et contre une bonne partie de l’Europe. La Révolution inventait, dans ces conditions exécrables, la citoyenneté et la dignité Humaine, se réappropriait l’héritage Antique Grec et en faisait la base de son gouvernement. Démocratie - Demos / Peuple - Kratos / pouvoir
- Franchement pour qui se dit philosophe honoraire, vous êtes à mourir de rire ! -
- 2) Aucun traité économique, pas plus que la partie 3 du TCE qui les reprend (et qui sont donc toujours en vigueur) avec nos partenaires n’ont été jugés contraires à la constitution française »
Ne vous en déplaise, le TCE contenait tous les traités signés depuis Rome dans la partie III. Le peuple a rejeté à 54% ce projet constitutionnel donc tous les traités signés depuis 60 ans AVEC. Les règles démocratiques se sont déroulées loyalement, le résultat du scrutin a été invalidé par le conseil constitutionnel. Ne reste qu’à appliquer démocratiquement le choix des Français. Démos/ peuple - Kratos/pouvoir .....pour démocratie . Et rassurez nous le peuple, ou si vous préferez la somme des individus qui a 54 % ont dit NON est plus importante que vos considérations toutes personnelles sur le sujet n’est il pas ?
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Au vue de ces articles du TCE, il est absurde d’affirmer que le TCE serait plus libéral (au faux sens des ultra-libéraux) que la constitution française . Il est social-démocrate comme l’ont reconnu la majorité des syndicats et des partis de gauche en Europe (la France seule faisant exception hormis la CFDT) De plus la politique sociale concrète est laissée aux états donc le TCE n’avait pas à préciser ce thème sinon ses cadres généraux ; ce qui est fait et bien fait.
Encore une idée reçue !!! En France, seules la CFDT et la CGT se sont positionnés , le premier favorablement, le second défavorablement. Monsieur Monks, président du moment de l’union européenne des syndicat a tout d’abord donné un accord de principe sans avoir consulté les syndicats européens ; il est, par ailleurs, revenu sur son engagement premier en ne fournissant de position que sur les points relatifs au domaine de compétence de syndicats, comme l’ont demandé bien des syndicats européens dont des français (CGC, FO et CFTC). Aucune position sur l’ensemble du texte n’a été donnée par ces trois syndicats jugeant que cela sortait de leur domaine de compétence ; le syndicalisme ne recoupe qu’une infime partie de la politique puisque ne s’adresse qu’au monde du travail et domaines connexes.
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Merci de me signaler ces quelques coquilles ; je corrige donc pour vous agréer : Il s’agit de pluralité.
Comme vous ne semblez pas avoir compris ce terme par la faute d’une malencontreuse coquille, je vous explique donc plus clairement le sens que j’attribue à cette notion : Pluralité veut dire que les français sont en démocratie censés avoir des positions politiques différentes et opposées et que c’est une condition de leur liberté.
Le peuple n’est que l’ensemble des citoyens électeurs « au pluriel ». Il est donc absurde de parler du peuple comme s’il pouvait parler d’une seule voix, sauf peut-être dans la vision passablement totalitaire et délirante de quelques populistes, dont, je l’espère, vous ne faites pas partie...Cela vous convient mieux ?
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Mr Reboul, je suis désolé, mais la Démocratie n’est pas que l’expression libre et consentie de ses choix politiques, philosophiques ou religieux pour un citoyen. Vous confondez la démocratie d’avec la Liberté personnelle de choisir de penser ou d’être. Ce sont 2 notions bien distinctes ,l’une relativement à l’individu et fondant sa liberté en propre, l’autre organisant une forme de gouvernance dans la cité. Ce qui n’est pas la m^me chose... et ce ne sont pas Occham ou Abélard qui me contrediront il me semble la Démocratie, c’est la majorité qui se dégage (depuis Périclès) et qui entraine une nation (avec son peuple, ici les Français pas avec ses vaches sinon il n’y a pas d’intérêt ...) vers un même but ou projet. Même quand cela fâche les 46% restants. On peut être fâché, mais ne pas tenir compte de la majorité en dévoyant son vote par des interprétations destinées à le discréditer, c’est être un fasciste au sens littéral du terme !
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Dans la constitution française il n’y a à peu prêt aucun droit social, sinon le droit de grêve qui est aussi reconnu par le TCE. Quant au droit de look-out comme celui de la cogestion, il existe dans d’autres pays européens, c’est la raison pour laquelle ils sont mentionnés, mais il ne sont pas reconnus en droit français qui seul fait autorité dans le domaine du droit social. Ce qui est autorisé (et non pas obligatoire) en droit européen n’est en rien obligatoire en droit français.
Mais je suis tout à fait d’accord avec vous sur ce point : il faut tout faire pour qu’il ne soit pas introduit en droit français, mais ce n’est ni de l’Europe, ni du TCE, que peut venir le danger...
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Je suis plutôt favorable, compte tenu de la situation, à ce que les électeurs (re)votent sur un texte plus lisible amélioré (je suis donc d’accord avec la position de SR) ; ce qui n’est pas le cas de N .Sarkosy qui veut faire voter un traité allégé par le congrès (ce qui est aussi une procédure démocratique parfaitement constitutionnelle). Aucun vote en démocratie ne peut être tenu pour définitif pas même sur la constitution qui peut changer, car la position des électeurs peut changer : l’alternance est un principe de la démocratie ; peut-être le plus important et les électeurs ont le droit de corriger les erreurs.
Il n’ y a donc rien de fasciste dans ma position. Nul ne peut rester sur un non qui nous fait rester au seul traité de Nice sans les contre-parties politiques et sociales du TCE que j’ai rappelées sur ce fil..
Un non ne définit aucun progrès sur la situation actuelle de déséquilibre entre l’économie et la politique à l’échelon européen. La partie économique continue sans changement du fait même des traités antérieurs qui n’ont en rien été annulés par le non au TCE. Votre non n’a rien changé au grand marché commun. C’est un fait.
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Le problème est que vous remettez en cause un seul vote : celui du 29 mai 2005. Si on suit le même raisonnement, pourquoi ne pas remettre en cause les précédents comme celui sur le traité de Maastricht ou sur l’entrée de la Grande-Bretagne dans la CEE ? La démocratie, ce n’est pas admettre le verdict des urnes uniquement lorsqu’il est en sa faveur.
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Je suis tout à fait d’accord avec vous : tous les référendums peuvent être revotés. Or, pour qu’il y ait revote, encore faut-il que des référendums soit décidés ; or je constate qu’aucun président ne l’a fait pour aucun des référendum avant le TCE ; ce qui n’empêcherait pas un nouveau président de le faire ; y compris un référendum qui demanderait aux français s’ils veulent sortir de l’UE.
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le droit Français (pénal, civil) n’a pas la m^me finalité que la Constitution Française qui organise les Institutions du pays Mr reboul.
A ce titre, le droit social n’a pas sa place dans une Constitution.
Ce n’est pas plus une avancée que de l’introduire dans une constitution, mais un mélange des genres qui confine à une grossière erreur.
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Exactement Laurent...très bien dit !
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On peut supposer que dans un état souverain une le droit ordinaire suffise à encadrer le domaine social car il n’y pas de grande disparité ; mais la situation est tout autre dans le cadre d’une pluralité d’états souverains qui passent entre eux un traité international (ce qu’est avant toute chose le TCE) : si vous voulez échanger économiquement vous êtres obligé d’aller vers une harmonisation sociale, surtout si le principe de la libre circulation des travailleurs est décidé (ce qui est le cas) pour éviter ce que beaucoup craignent à juste titre : le dumping social.
Donc c’est tout à fait erroné de confondre une constitution dans un cadre étatique unique et une constitution qui vise à réguler les relations entre des états différents souverains.
C’est peut-être une des origines du non : les électeurs ont eu du mal à comprendre
1) qu’il s’agissait d’un compromis international donnant/donnant
2) que cette constitution n’a rien à voir avec celle d’un état unique souverain qui peut faire la loi chez lui sans tenir compte des autres, alors que dans le marché commun à construire entre plusieurs états (en particulier avec les nouveaux entrants à la situation très différente) sans frontières, ni protectionnisme, il est indispensable de se mettre d’accord sur des principes économiques et sociaux. L’Europe est une union autant économique que sociale et politique ou mieux dans laquelle les trois aspects sont et doivent liés.
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Excusez les coquilles (fatigue) qui semblent être un argument chez certains pour juger du fond.
Tout ouvrage d’écrivain doit être relu en moyenne 8 fois, sans parler des coquilles dans les journaux les plus respectés.
Des réponses doivent être écrites à la volée pour être lues très rapidement ; ce ne peux pas être sans incidence sur la correction textuelle.
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« une constitution qui vise à réguler les relations entre des états différents souverains. »
Justement, elle ne régule pas, puisque par exemple les Etats sont libres de pratiquer ou non le lock out.
Plus généralement, la Constitution exclut dans la plupart des cas toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des États membres qui ne résulterait pas du simple fonctionnement intérieur de l’Union.
Voir les articles I, 12, 18 ; III, 124, 210, 267, 272, 278, 279.
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Non Mr Reboul, désolé mais les traités Internationaux sont à mêmes de réguler les échanges sans subordonner au Droit des états membres une constitution supra nationale dont je vous rappelle pour la 10eme fois (avec bcp d’autres intervenants patients et attentionnés vous concernant) que 54 % des Français lui ont dit NON ainsi que 60 % des Néerlandais (2 membres fondateurs ainsi que 2 contributeurs nets à votre Europe....ce qui est révélateur du Rejet transnational de votre UE !). Les Britanniques ainsi que les Danois l’auraient également certainement rejeté si les leaders de ces pays ainsi que la médiocratie Bruxelloise avaient eu le courage de jouer le jeu démocratique en appellant à un vote référendaire en 2005, comme il était prévu. Cela aurait fait l’ensemble des contributeurs Nets de l’UE refusant de subventionner à perte, c’est-à-dire avec casse sociale, délocalisation sauvage et déficit démocratique dangereux pour ces mêmes pays, le retard économique des pays pauvres. 1er point important
Par ailleurs, pour échanger, on est pas forcément obligé d’aller vers une harmonisation qui tirera les Droits sociaux, les salaires, les entreprises et le niveau de vie des pays « riches » vers le bas, c’est-à-dire à minima puisqu’il s’agit ici de faire émerger (et le TCE consacrait cette fumisterie dans chacun de ses articles) les pays des ex satellites soviétiques vers une économie de marché et des standards correspondant aux pays riches de l’UE. A quel prix ? Celui que vous êtes personnellement prêt à payer dans vos pantoufles, bénéficiaire d’une retraite confortable qui vous met à l’abri du besoin ? Rien n’est moins sûr !
Vos arguments ne tiennent pas la route, vous le savez très bien, parce que vous êtes désormais MINORITAIRE à vouloir défendre contre la volonté général et en faisant fi des résultats du vote démocratiquement consacré, votre conception de l’Europe. Ce qui vous fait passer pour un doux Fasciste illuminé ici. Mais vous semblez être quelque peu autiste sur ce point bien précis. Ce qui m’amène naturellement à évoquer le point crucial de la politique et que de vous renvoyer à l’expression démocratique du rejet, du NON le 29 Mai 2005 Français et le 01 Juin aux Pays Bas. Le TCE était un projet politique (Libéral) qui a été vulgairement rejeté aussi par 2 membres fondateurs. Copie mauvaise, constitution abscons et inutile pour les peuples d’Europe. Exit donc.
Ou pour être plus clair à votre entendement, les Français et les Néerlandais ont dit NON à ce projet politique transnational qu’est l’UE Mr Reboul , que cela vous plaise ou Non, que cela chagrine ou pas vos rêves d’Europe, que cela colle ou non avec l’économie de marché au sein de l’espace européen, que cela entrave la marche des capitaux et du prétendu droit social promis, en quel langue faut il vous l’expliquer pour que vous puissiez le comprendre définitivement ?
« C’est peut-être une des origines du non : les électeurs ont eu du mal à comprendre »
Non cher Monsieur, vous êtes un fieffé menteur en affirmant cela doublé d’une mauvaise fois à toute épreuve avec lesquels vous polluez vos posts chaque fois que vous intervenez pour « interpréter » le vote des Français. Vous n’êtes pas plus devin que Mage ou voyant, donc acceptez une fois pour toute d’avoir perdu, et rangez donc votre ego au niveau de la « baffe virtuelle » qui vous a été démocratiquement infligée lors de ce scrutin...vous n’en sortirez que grandi et. Vous rendrez la politesse, mais est ce in fine votre but ici on le se demande, aux principes dont Bruxelles se fait le chantre à savoir la Liberté et la Démocratie !
« 1) qu’il s’agissait d’un compromis international donnant/donnant »
C’est de la pure démagogie, vous affirmez ici sans ne jamais rien démontrer de manière cohérente ni construite.
« L’Europe est une union autant économique que sociale et politique ou mieux dans laquelle les trois aspects sont et doivent liés »
- Non mon pauvre, elle n’est qu’économique en l’état, et définitivement médiocre désavouée anti démocratique (BCE, Commission). Les Français et les Néerlandais ont définitivement dit NON à un projet social ou politique. Le scrutin en témoigne, le résultat aussi.
Adam Smith n’était pas Dieu, réveillez vous.
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Vous semblez confondre « entre » les états et « dans » les états.
Mais soyons clairs : si vous dites qu’ils faudrait harmoniser les sociétés, j’en suis d’accord mais cela demande du temps et des luttes sociales dans les sociétés moins avancées ; cela ne décrète pas, sauf à interdire aux sociétés plus « en retard » de se développer et donc de s’harmoniser avec celle qui sont plus « en avance ». Ces luttes ne pourront se développer que dans le cadre d’un traité qui exige les droits sociaux minimaux inscrits dans le TCE ou son remplaçant.
Faites un peu plus confiance aux luttes sociales et politiques dans tous les pays de l’Europe démocratique. ce n’est jamais un texte qui fait le progrès dans les différentes sociétés ; les textes ne font que sanctionner des progrès acquis de haute lutte. Une constitution ne crée par la réalité politique et sociale elle ne peut que permettre de conquérir par des droits à la lutte des avancées sociales.
Toute autre vision est idéaliste.
En attendant un nouveau traité plus démocratique (pouvoir renforcé du parlement européen et droits sociaux mieux reconnus dans leurs principes) le traité de Nice reste en vigueur. Ce qui n’est pas une avancée sociale mais une prime à l’ultra-libéralisme : le marché commun dit libéral continue moins les droits sociaux et les avancées démocratiques contenues dans le TCE.
Les partisans d’une non-constitution politique même discutable (et je suis d’accord sur la suppression du look-out qui selon le TCE ne peut être imposé chez nous, sauf cas théorique de blocage actif de la production, mais qui existe ailleurs malheureusement) ont crée une situation de faiblesse politique de l’Europe qui est bain béni (c’est le cas de le dire aujourd’hui) pour la stratégie des forces ultra-capitalistes.
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« 54 % des Français lui ont dit NON ainsi que 60 % des Néerlandais (2 membres fondateurs ainsi que 2 contributeurs nets à votre Europe....ce qui est révélateur du Rejet transnational de votre UE !). »
Le problème est : que faire de ce non, dès lors que la majorité des états européens (18) représentants la majorité des populations qui ont élus leurs gouvernants (après la ratification) et que même en France les non ne sont pas cohérents entre eux ? Il est toujours plus facile de s’allier pour un non politiquement incohérent et sans ligne politique que pour un oui cohérent qui se doit de prendre une décision qui tienne la route ! Il n’ y a donc pas de symétrie possible entre une majorité positive entre une majorité négative .
je vous rappelle que c’est pour des raisons très différentes voire opposées (même en France à moins de supposer que tous les électeurs du non ont voté contre une Europe politique plus intégrée socialement ; ce qui n’est à l’évidence pas le cas du non dit de gauche ) que les français et les hollandais ont voté non.
De plus le marché commun et l’UE transnationale continue sur la base du traité de Nice sans les avancées en terme de pouvoir du parlement européen et autre droits sociaux et individuels du TCE ; ce qui n’est pas un progrès démocratique mais fait tout à fait le jeu des forces ultra-capitalistes mondialisées.
*En fait de refus de l’Europe transnationale les adversaires (pour le moment majoritaire) en France du TCE on reconduit le risque aggravé du grand marché commun sans régulation politique qu’ils dénoncent.
Leur victoire m’apparaît bien comme « de gribouille » et j’espère qu’ils s’en apercevront le plus vite possible : Les adversaires dits de gauche du TCE ont confondu le problème et sa timide première solution ; le problème c’est l’Europe des traités actuels qu’ils refusent, la solution passe par plus de pouvoir au parlement européen et plus de reconnaissance théorique des grands principes sociaux et des droits individuels inscrits dans le TCE ou son successeur.
Mais c’est, comme toujours aux luttes politiques et sociales de faire avancer la réalisation de ces grands principes ; encore faut-il qu’elles soient autorisées partout dans un cadre démocratique plus harmonisé, ce que permet le TCE ou son successeur.
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« Le problème est : que faire de ce non, dès lors que la majorité des états européens (18) représentants la majorité des populations qui ont élus leurs gouvernants (après la ratification) et que même en France les non ne sont pas cohérents entre eux ? »
=> Non, (encore une fois si je puis dire... ). Le gros problème, c’est que nos dirigeants aient osé nous proposer un texte aussi malhonnête et aussi peu démocratique. Toutes ces manoeuvres pour nous faire avaler un texte mélangeant allégrement institutions et règles économiques et contournant la démocratie (Président choisi avant d’être validé par le Parlement, Commission quasiment inamovible, etc...) en nous habillant le tout d’un bel emballage européen et de pseudo avancées démocratiques (droit d’initiative populaire bidon notamment) laissent un arrière-goût de méfiance et d’écoeurement à l’égard de nos dirigeants (français et européens).
Qu’ils envisagent sérieusement de contourner deux référendums démocratiques pour arriver à leurs fins montre bien l’ampleur du déficit démocratique de l’Europe.
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Je ne confonds absolument pas le « dans les états » . Surtout lorsque le jeu démocratique référendaire inflige des revers serieux au « entre les états ». le peuple Français est souverain depuis 200 et a rejeté le projet politique Européen. Ce n’est pas Bruxelles qui dicte de manière dogmatique aux Français la façon dont ils se doivent de voir l’Europe. Tenez le vous pour dit UNE FOIS POUR TOUTE !
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@ Sylvain Reboul
Bravo de défendre avec autant de courage que d’honnêteté intellectuelle le TCE ou ce qu’il en reste dans l’hypermarché qu’est devenue l’UE. Puisque tu fais allusion à tes coquilles, j’en ai relevé une si savoureuse qu’elle confine au lapsus quasi significatif (je précise que je suis imperméable aux mythologies freudiennes). Tu as écrit « look out » au lieu de « lock-out ». « Look out » signifie « être sur ses gardes » tandis que « lock-out » signifie « fermeture temporaire d’une entreprise à l’initiative de son employeur ». De quoi comprendre le point de vue de pas mal de nonistes, non ?
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Le peuple a bien parlé d’une voix unitaire : le NON à 54% est a interprété maintenant et aprés comptage comme un et un seul avis : NON
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Mr Reboul, A la lecture de votre article je l’avais trouvé partisan mais il était construit et avait le mérite de poser le débat.
Après lectures du fil et de vos réponses je suis obligé de vous dire que non seulement vous êtes une caricature de la pensée unique néo-libérale mais en plus d’une mauvaise fois à toute épreuve :
Vous n’avez pas répondu à candide : ‘Quand au TCE, à l’instar de la Constitution Soviétique de feu l’URSS redigée dans les années 50, elle comportait des éléments subjectifs qui donnaient une couleur politique (le Libéralisme) à son contenu. Une première dans l’histoire Juridique . Mais cela ne semble point choquer les démocrates de salon’
En effet pourquoi vouloir absolument graver dans le marbre un système économique (même aux US ce n’est pas le cas) ?
Avec la règle de l’unanimité bonjour la galère si une grande majorité veut changer.
Nos politiques se défaussent déjà assez sur l’Europe quand ça les arrangent ce n’est pas la peine de réduire leur marge de manœuvre. Pour faire plus simple la commission européenne n’a qu à nommer des gouverneurs tant qu’on y est !!!
La globalisation néo-libérale pilotée par une oligarchie financière mondiale est un fait, il faut s’adapter mais pourquoi vouloir absolument fermer la porte derrière soit ?
Déjà le fait d’agrandir sans arrêt l’UE sans jamais demander l’avis des citoyens directement concernés par le dumping social biaise le débat et montre bien l’objectif recherché...
Une Europe en plusieurs cercles avec zone euro et zone de commerce privilégiée avec intégration progressive m’aurais semblé plus adaptée.
Deuxième point ou vous auriez mieux fait de mettre des moufles (ça vous aurait évité d’écrire une c****rie) la réponse à IP:xxx.x00.224.173 : ‘Curieuse conception de la démocratie européenne qui demande que les grands états soumettent les petits.’ Vous essayez de le faire passer pour quoi exactement ?
‘Dans une démocratie l’ensemble des citoyens (sans distinction de naissance, de fortune ou de capacité) détient le pouvoir souverain et exprime sa volonté par le vote, selon le principe « un homme ou une femme (humain majeur) une voix’
Vue l’importance qu’a déjà UE sur notre politique nationale et sachant que celle-ci est amené a grandir (pour peser un peu dans la mondialisation). Je souhaite effectivement que mon vote vaille autant que celui d’un Luxembourgeois.
En fait quand vous dites démocratie il me semble que vous confondez avec oligarchie : ‘L’oligarchie (nom féminin) du grec oligos (peu nombreux) et arkhê (commandement) - est une forme de gouvernement dans laquelle la plupart des pouvoirs sont détenus par une petite partie de la société (typiquement la plus puissante, que ce soit par richesse, force militaire, cruauté ou influence politique).’.
Et même si toute démocratie est naturellement une peu oligarchique, ce n’est pas la peine dans rajouter en déséquilibrant la représentativité.
Il serait bon que nos politiques l’intègrent aussi (comme quoi vous n’êtes pas seul)
Question quizz :
Au nom du principe de libre concurrence l’UE viens d’obliger EDF à s’aligner à terme sur le prix du marché européen (donc vers le haut). Cela voudrait-il dire que grâce à ses investissements financés par nos impôts EDF est capable de produire du courant moins cher que ses concurrents (cela va à l’inverse de la règle le privé coûte moins cher).
Dans ce cas pourquoi l’avoir vendu à vil prix (même topo que pour les autoroutes) alors qu’étant obligé de s’aligner sur les tarifs de nos voisins cela aurait contribué à combler la dette de l’état est à payer le régime spécial des anciens employés (qui a été transféré au régime général pour une soulte de misère).
D’ailleurs le ‘marché’ ne s’y trompe pas et ces titres flambent EDF, GDF, ASF, ADP (au prix du mètre carré en région parisienne c’est donné)...
Comme quoi la rigidité dogmatique néo-lib n’est pas bonne conseillère en matière de gestion du bien commun.
Ce n’est pas perdu pour tout le monde mais faisant partie de la catégorie largement majoritaire de consommateur/contribuable je suis du coté de ceux qui payent deux fois.
La première on m’explique que les infrastructures c’est bien pour le développement du pays ça fait un peu mal mais ça passe.
Maintenant je vais payer plus cher l’usage des infrastructures qui ont été financées par mes impôts (tout en cotisant pour leur régime spécial) et tout ça pour que les actionnaires se gavent (et généralement investissent peu les exemples étrangers le prouvent).
Vous auriez un bon tube de vaseline ?
Parce que là c’est un peu trop gros....
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Tout à fait d’accord sur le fond avec Candide et Guilhem sur le fond . Je rappelle que J.Delors lui-même avait émis des réserves sur la nature du TCE, puis s’était rétracté assez tardivement, sans doute sous la pression du PS et de Bruxelles.
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On peut trouver ici quelques rappels et une mine d’articles sur la question, si on utilise tous les liens :
http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/europe/
A noter qu’il existe un comité qui se donne pour tâche de repenser les institutions européennes dans une perspective différente de celle qui prévaut aujourd’hui:NEWEUROPEANS (voir le site)
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Voici le lien du site. Je ne connais pas assez cette association pour en apprécier la qualité.
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Je me demande comment vous faites, au fil de vos articles, pour persister à rester à côté de la plaque Monsieur Reboul. je ne suis pourtant pas le premier, loin s’en faut, à le dire.
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Contrairement à ce qu’affirme une certaine presse à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon, celui-ci ne se rallie absolument pas à la candidate officielle de la « gauche caviar ». Pour obtenir de plus amples informations, je vous conseille vivement de lire l’article écrit par le principal intéressé et qui se trouve : ICI.
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l’article III-314 du projet de Constitution stipule : « Par l’établissement d’une union douanière, conformément à l’article III-151, l’Union contribue, dans l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions et aux investissements étrangers directs, ainsi qu’à la réduction des barrières douanières et autres. »
M Reboul,
1- Est-ce que, parmi les « barrières autres », vous pouvez parier et prendre date sérieusement (c’est-à-dire au delà des mots et des effets de manche en versant une caution ou une promesse de paiement de 20 000 € par exemple, modalités concrètes à définir entre gens sérieux) que l’on ne trouvera jamais :
- la durée maximale hebdomadaire du travail
- les cotisations sociales obligatoires
- l’âge de la retraite
- l’âge légal pour travailler
- les pauses repas, pipi
- ...Pour être justifié, l’article III-314 du projet de Constitution devrait être remplacé par l’article suivant : « Pour préserver le développement harmonieux du commerce mondial, une protection communautaire raisonnable doit être assurée à l’encontre des importations des pays tiers dont les niveaux des salaires au cours des changes s’établissent à des niveaux incompatibles avec une suppression de toute protection douanière. »
selon cet avis d’Alphonse Allais : www.observatoiredeleurope.com/Aveuglement,-par-Maurice-Allais,-Prix-nobel-d-economie_a242.html Qu’en pensez-vous ?
2- cette « constitution » a été mise en oeuvre par des « irresponsables juridiquement » : . www.newropeans-magazine.org/index.php ?option=com_content&task=view&id=4703&Itemid=110#_ftn2 . http://europa.eu.int/eur-lex/fr/treaties/selected/livre506.html . Qu’en pensez-vous ?
Démocratiquement
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A décharge de MR Reboul :
* la DDH est bien d’inspiration libérale ( la remarque sur le terme nécéssité est hors sujet :même si la nécessité est bien entendue pour l’ex propiation )ceci est incontestable : il faut relire la DDH mr Candide !
* que le droit de grève soit inscrit dans la constitution lui donne une grande portée et une importance bien plus grande que s’il ne figure que dans la loi : la distinction droit pénal /social //constitution ... par un participant est présentée par un non juriste ou bien il faut refaire ses études !
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L’Allemagne n’a toujours pas ratifié le Traité ; il y a un recours en attente.
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Les journalistes français mettront-ils moins longtemps à nous annoncer que l’Allemagne n’a pas encore pu ratifier le Traité constitutionnel (à cause d’un recours auprès de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, recours sur lequel la Cour a retardé sa décision), qu’ils n’en avaient mis à nous faire part de l’existence de la fille cachée de Mitterrand ?
Et qu’on ne dise pas qu’il s’agissait de la vie privée de Tonton. Un enfant ne relève pas de la vie privée de son père, mais de l’état-civil.
En revanche, étaient bien « vie privée » les sorties nocturnes de Giscard. Mais là le Canard Enchaîné ne s’était pas posé de problème de conscience ; normal, Giscard n’était pas de gauche ...
Dans le battage autour de la présidence allemande de l’Union européenne et d’un possible « redémarrage » du Traité constitutionnel, il faut s’attendre à bien des mensonges et désinformations. Et pas seulement de la part de Reboul.
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Courouve
Voila un sujet passionnant ! Avez vous des liens sur ce sujet ? Cela m’intéresse vraiment !
Cordialement
Bill
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Sur Mazarine ou sur le Traité ?
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Sur le traité, courouve ! J’avoue que Mazarine ne m’intéresse que médiocrement...
On nous fait tellement croire que pour le traité c’est « plié » comme on dit, que j’aimerai en savoir plus !
bien à vous
Bill
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http://209.85.135.104/search?q=cache:wKPATlt_zs4J:etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/rss.php%3Ftype%3Dco%26post%3D32+Gauweiler&hl=fr&gl=fr&ct=clnk&cd=12
http://democratiemilitantesocialiste.over-blog.com/categorie-941553.html
Il y a aussi l’article de Die Welt du 1er novembre 2006, si on lit l’allemand.
Bien cordialement, Bill !
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Le site du MPF a également répercuté l’information.
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Et voici le lien avec le communiqué du député allemand à l’origine de ce recours :
http://www.peter-gauweiler.de/pdf/PresseerklaerungEUVerfassung31.10.06.pdf
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J’allais oublier ma page
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Et pour l’article de Die Welt,
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Merci Courouve !
Cela confirme ce que j’en pense : l’euroland ne pourra pas faire fi de l’Histoire et des lois européennes !
Bien à vous
Bill
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Nos eurocrates se sont en effet pris les pieds dans le tapis.
Cordialement à Bill,
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