Oublions le ton et voyons le fond : l’Islam fait parler de lui, toujours, partout, et de plus en plus. Il est en train de gagner son pari, d’ s’installer dans le paysage, d’imposer ses « valeurs ». Avec les mosquées, on entérine les « quartiers musulmans ». Sans les mosquées, c’est un véritable chantage (celui de l’occupation des rues. Merci de ne pas ergoter sur le nombre, l’heure de la prière, je vis à Paris). Des écoles font manger du hallal à l’insu des autres élèves, parfois molestés parce qu’ils mangent du porc (j’ai des exemples personnels et proches) . Dans les établissements scolaires, il faut prendre des gants pour tous les enseignements , qui sont contestés ( évolution, biologie) , et même s’autocensurer (ne pas aborder le Coran, ne pas trop lire Voltaire,..)
La grave erreur de la bien pensance est de croire ou faire semblant de croire que l’Islam est une religion comme les autres. Non, c’est une religion politique, « totalisante », pour ne pas dire totalitaire. Il y a bien sûr des usulmans tranquilles, que l’on n’entend jamais. Mais le nombre des revendicatifs est de plus en plus importants, et ils comptent sur le vivier potentiel des modérés, qu’ils veulent ramener dans le droit chemin.
Autre grave erreur de la bien-pensance : opposer les problèmes de société à la soi-disant diabolisation de l’Islam. Ce sont deux faces d’un même problème. Les hommes politiques -même si ceux qui allument le feu font semblant de le déplorer et de vouloir l’éteindre- ont des intérêts à multiplier au maximum les divisions de la société : jeunes/ vieux, chômeurs/actifs, salariés du privé/ du public, ruraux/citadins, hommes/femmes, etc...
L’Islam, c’est du pain bénit, sans jeu de mots : les musulmans qui réclament de la prière et des mosquées, du foulard sont totalement indifférents à la politique sociale du moment qu’ils voient satisfaites leurs revendications religieuses.
Il est tout à fait étrange que des « progressistes », ou se disant tels,qui hurleraient au fascisme à la moindre chose, ne puissent lire un peu de Coran, constater que ce texte ouvre la porte à tous les excès, et lire l’histoire déplorable de l’Islam politique ( sans me ressortir Averroès etc..) . Les musulmans modérés, que nous encensons, que nous voulons voir partout, sont ceux qui ne suivent pas le Coran.( Lire à ce sujet A.M. Delcambre, qui n’est pas une agitée du bocal, mais bel et bien une spécialiste de haut niveau)

P.S.  : prière de ne pas perdre son temps en me taxant d’extrême droite, je suis de gauche ( mais représenté par qui , aujourd’hui ? ) et ne supporte pas le sarkozysme. Et « laïcard » comme disent certains pour qui c’est même devenu une insulte
Prière aussi de m’épargner l’appellation, selon la coutume des forums ( ou fora ? ) , de « sioniste » ou ce « calotin » , je n’ai aucune sympathie particulière pour le judaïsme ou le catholicisme, mais force est de reconnaître que ces religions ont su se ranger dans la sphère privée.