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Commentaire de Fergus

sur Monsieur Woerth, l'état n'est pas là pour financer vos amitiés intéressées


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Fergus Fergus 29 juin 2010 10:38

La grande question, à laquelle Woerth n’a évidemment pas pu répondre jusque là, est la suiavnte : Pourquoi, ayant été informé par Courroye dès janvier 2009, a-t-il aussitôt lancé un contrôle fiscal de Banier et fermé les yeux sur le cas de Betteancourt, employeur indirect de son épouse ?

La réponse est probablement dans la question, et Woerth ne pourra évidemment pas se contenter d’affirmer qu’il n’est n’était au courant de rien alors que dans tous les ministères, comme dans toutes les entreprises, publiques et privées, tout problème qui concerne une personnalité de premier plan ou l’un des plus grands comptes doit impérativement remonter au plus niveau de décision. Aucun fonctionnaire n’aurait pris le risque, concernant Bettencourt, soit d’agir soit de rester inactif sans le feu vert du sommet, et par conséquent du ministre en personne. 

Quoi qu’il en soit, cette lamentable affaire met en lumière l’incroyable déliquescence des moeurs gouvernementales en Sarkozye. Fillon et ses amis de l’Ump auraient eu une chance d’être audibles dans le cas Woerth s’ils avaient viré sans ménagement et aussitôt connues leurs turpitudes Joyandet et Blanc, coupables avérés de faits inacceptables. En les conservant dans leurs postes, ils ont gravement hypothéqué leur parole et accrédité l’idée dans l’opinion que Woerth est à mettre dnas le même sac que les autres. Quand on tend la joue, il faut s’attendre à recevoir des claques !

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